J’écoute le discours de François Bayrou: un morceau d’anthologie digne de passer à l’histoire. J’exulte!
Préparez le pop-corn, réservez vos places et sortez les chaises pliantes: ça va être grandiose!
On n’a jamais produit autant de richesses qu’actuellement dans toute l’histoire de l’humanité, pourtant il n’y a plus d’argent. Le système se fissure, la confiance s’émousse. Je devrais envoyer des fleurs aux Zuckerberg, Musk, Bezos et consorts, pour les remercier de leur aide, lorsque leurs dollars vaudront moins que le papier sur lequel ils sont imprimés!
Ah ce discours… du Ionesco! Un flot d’inepties tel qu’il ne peut être qu’orchestré par l’Univers, tant il semble évident que ce n’est certes plus l’homme qui est aux commandes: lui ne fait plus que réagir, fuir en avant, dans l’urgence et avec fébrilité.
Aveu d’échec, bafouement du respect humain, dans la méconnaissance totale des leçons de cinq milles ans d’histoire, qu’on a judicieusement pris grand soin de cesser d’enseigner depuis les dernières décennies.
A peine une étincelle, pour que les nations occidentales entrent en guerre, provoquant l’effondrement du système dans un effet domino pourtant si prévisible; et la paix aura tôt fait de s’imposer d’elle-même. Mais tout sera fait, jusqu’à l’absurde, pour que ce système kafkaien crève de son propre matérialisme égotique.
Nous serons là, alors, nous, les rêveurs, les utopistes, qui nous terrons. Nous sortirons de nos ermitages pour vous montrer avec douceur, bienveillance et compassion, que vous avez tout, maintenant que vous n’avez plus rien.
Et le plus beau, c’est que celà ne constitue que l’un des scénarii possibles…
Laurent 15 juillet 2025