Extrait "Max au Magidéal", conte fantaisiste

... Max ouvrit une porte percée à même le tronc de l’arbre qui donnait dans un ascenseur et ordonna : – Destination base des astrobulles. En quelques secondes, il fut au sommet de l’une des tours droites du château. Les quatre tours étaient recouve…

Juste pour rire

Hier soir j’ai reposé ma cime d’intello que je ne suis pas.  Ce matin j’ai une barre intellectuelle sur le front et ça tape !  Ma cervelle hésite entre réfléchir encore ou être cuite au beurre, ail et persil. Franchement, je la comprends.  

J'ai tué le chien de ma mère

Le village, que dis-je le canton, ne parlait que de ça. Un infanticide, ici, chez nous. Bon, infanticide, il faut le dire vite. La victime avait 75 ans et la meurtrière se dirige vers son centenaire. Ça n'avait donc pas le tragique des faits divers d…

Auto-Sculpture

Auto-sculpture Oh Parnassien, il te faut sculpter ton destin Évite Bacchus et ses orgies refaites Et tu traces ton chemin à coup de burin Modelant pour ta vie la forme parfaite   Bâtis toi cette future sculpture unique  Qui se cache dans le ro…

Un petit tour

récit de mon utmb, entre montagnes et humains

Le Bruit venu du rêve

Le Bruit venu du rêve   Paris & Narbonne, 1982 — récit de Michel T. Il y a des années qui glissent sur la vie comme une pluie tiède. Et puis il y en a d’autres qui la fendent.1982 a été l’une de celles-là. Je vivais à Paris, encore hésitant e…

La pause, le rêve, l’enchantement

J’étais en train de rêver éveillé. Et dans ma tête, ça courait dans tous les sens, des mots, des phrases, des musiques, comme une petite fourmilière qui ne s’arrête jamais.   Il y a des violons qui se répondent, des mélodies qui se glissent entre …

La rupture

Se faire lourder, c’est sentir le sol se dérober sous tes pieds. Une seconde avant tout semble encore supportable et la seconde d’après tout se fissure en toi. Une boule se forme dans ton ventre, la tristesse s’installe, lourde et silencieuse, tu as …

Extrait d'un conte pour enfants,

– Et si on partait à la découverte des êtres lunaires ? proposa Nymphéa. – Chiche ! Je ne crois absolument pas à leur existence mais je n’ai pas sommeil. Elles s’habillèrent sans faire de bruit, saisirent chacune un sac à dos et une paire de chauss…

Je choisis de rester vraie

Je ne suis point née forte, hélas, Mais la vie, lente et souveraine, Fit de mes pleurs un chant de grâce, Et de mes nuits, un peu de Verlaine.   Sous chaque épreuve, un doux éclat, Sous chaque chute, une prière, Et quand le monde me trahit bas…