Genre: vie d'immeuble.
Précaution: attention style addictif.
Si c'était une friandise: un paquet de biscuits. Vous commencez un tome et vous finissez la série.
Pour vous si: vous avez apprécié les Chroniques de Bond Street (intrigue régence) de M.C Beaton mais que vous trouvez L'immeuble de la Rue Cavendish de Caroline Kant plutôt pâle (tout le monde n'a pas le mordant d'M.C Beaton.)
Le lieu: Édimbourg, actuellement, personnel de roman appartenant à la Middle Class.
Pour vous si: vous vous sentez d'humeur misanthrope.
Un feuilleton sans prétention et un bel antidote à la morosité à lire.
Un personnage principal?
Au centre de l'intrigue nous trouvons Bertie, un enfant de 5 ans a priori très doué. Cet enfant grandit et évolue au fil des livres de Mc Call Smith.
Personnages marquants: Irène, la mère de Bertie, une lectrice de Mélanie Klein qui sympathise avec le pédopsychiatre de son fils, veut repeindre la chambre de son fils en "rose" alors qu'il n'aime pas le rose et lui met une pression forte pour qu'il joue du saxophone et parle italien.
Irène passe son temps libre dans une cabine de flottaison car elle est stressée.
Les enfants de ce milieu semblent victimes des ambitions parentales.
Ainsi, "Tofu" l'ami de Bertie mange de la viande dès qu'il peut lorsqu'il se rend chez Bertie car ses parents sont végétariens.
Nous croisons un jeune couple en mal d'enfants qui finit par ... attendre des triplés.
L'ensemble forme une belle satire sociale avec des personnages aux traits si réalistes que l'on craint de se reconnaître dans l'un ou l'autre.
Mention spéciale: j'ai un coup de coeur pour le chien du peintre Angus qui s'appelle Cyril et devient un personnage à part entière dont le point de vue demeure surprenant.
Léo
