Ô toi, silhouette d’ombre et de soie,
Ton nom s’échappe en ruisseaux de braise.
Sous la lune, je tends mes paumes vides,
Le cœur tendu.
Je n’ai que songes pour étreindre ta voix,
Et des soupirs pour combler ton silence.
Même les dieux, las de mes prières folles,
Taisent l’amour.
Mais ton absence sculpte mon poème,
Ton regard est la mer que je redoute.
Tu es partout, mais jamais là où je suis.
Désir cruel.
Abdoulaye Assandi