A ton désarmant silence

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A ton désarmant silence, je demeure interdit.

Sur la pointe du cœur, les aiguilles

Se retirent, à mesure que je souris.

Il n'est plus d'attente dans la file.

 

Comme un monologue infini, un tête à tête sans ta parole.

Apprenant à décrypter les variations de ton souffle.

Tu sembles heureux à l'implacable ennui.

Je me trompe souvent, à l'envie.

 

Il y a la langueur, la colère rouge.

Il y a la peur quand l'ère bouge.

 

Je suis, à ton rayon, peut-être un soleil.

Et nous ferons dans la pudeur, des merveilles.

Et sans parler, te dire que je t'aime, l'essentiel.

Et puis comprendre ta peine, elle qui, sans courage, a brûlé tes pages. 


Publié le 25/08/2025 / 5 lectures
Commentaires
Publié le 25/08/2025
Comme une méditation amoureuse sur le silence, portée par de vives émotions… bonsoir loscrivo.
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