A ton désarmant silence, je demeure interdit.
Sur la pointe du cœur, les aiguilles
Se retirent, à mesure que je souris.
Il n'est plus d'attente dans la file.
Comme un monologue infini, un tête à tête sans ta parole.
Apprenant à décrypter les variations de ton souffle.
Tu sembles heureux à l'implacable ennui.
Je me trompe souvent, à l'envie.
Il y a la langueur, la colère rouge.
Il y a la peur quand l'ère bouge.
Je suis, à ton rayon, peut-être un soleil.
Et nous ferons dans la pudeur, des merveilles.
Et sans parler, te dire que je t'aime, l'essentiel.
Et puis comprendre ta peine, elle qui, sans courage, a brûlé tes pages.