Mes maux certes n'ont aucune importance, toutefois membre d'une communauté où les mots ont un sens pour le peuple, c'est un devoir de saluer le Peuple des mots.
Des nouvelles de France, je viens d'apprendre la libération d'un illustre détenu : Georges Ibrahim Abdallah. Cela vous surprendra comment je me promène dans vos cours, entre Me. Dupond-Moretti et l'ombre de Robert Badinter. Inutile de vous signaler que vis sous un régime germano-hitlérien, dominé par la mort sans peine et des camps de la mort où une idéologie d'avant-garde finira par suggérer une nouvelle formule de Zyklon B.
En ces temps de cauchemars où beaucoup doivent avaler des comprimés pour essayer de dormir, nous survivons élégamment avec le cercueil sous le bras. Nous voici enfin au moment suprême où le rêve américain et la négritude meurtrière haïtienne font fusion : vous êtes piétinés et menottés aux EUA avec du matériel made in USA ; en Haïti, on vous exécute avec des projectiles et des armes made in USA. Là où je vis, il ne manque qu'un Mr. Bruno Fouché qui ferait à accélérer la mitraille à Lyon, comme en 1793. Les gens ne s'imaginent pas comment en certains lieux de la planète nous maîtrisons "l'histoire de France"....
Celle des enfants de Pétain et aussi celle des alliés de René Bousquet. En vérité pour survivre là où je vis, la potion d'Astérix constitue une urgence quotidienne...
En ces temps de cauchemars, le beau monde des premiers cercles se croit Trump et agit comme lui. Ils souhaitent cracher sur tout, même sur le miroir qui les méprise.
La grande question : où iront se cacher les complices après tant de crimes autorisés ? Chez Donald ou chez Bousquet... ?
Gilbert Mervilus