Tu étais prisonnière de tes moindres désirs,

Ou même auxiliaire du plaisir.

Car une vie entière sans avoir à choisir

Ne laisse que peu matière à loisir…

 

Alors tu vis,

Alors tu vis,

Et tu vis tes envies,

Et tu vis tes envies...

 

Tu bois du vin, du rhum, ou de la tequila,

Tu sens bon les arums, le lilas,

Tu ne rêves pas de Rome, d’Auguste ou d’Aquila,

Pour toi, c’est sans arôme, Priscilla…

 

Alors tu vas,

Alors tu vas,

Tu vas et tu t’en vas,

Tu vas et tu t’en vas...

 

Alors tout change, et tout devient orange,

Quel sentiment étrange.

 

Et tu pars par le monde en ouvrant grand tes yeux,

Le regard si profond et vicieux,

La chevelure blonde, le verbe rocailleux,

Tu pars, tu vagabondes sous les cieux…

 

Alors tu vois,

Alors tu vois,

Tu vois, et suis ta voie,

Tu vois et suis ta voie...


Publié le 25/08/2025 / 5 lectures
Commentaires
Publié le 25/08/2025
Avant même de lire et d’écouter pour mon plus grand plaisir te dire que l’illustration du poisson est vraiment chouette. Et le son vraiment impeccable fait raisonner ta magnifique chanson qui conte admirablement bien le passage d’une forme de dépendance à une liberté conquise et décomplexée. Très chouette, je me la suis réécoutée 4 à 5 fois. Merci Perthro.
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