A se prendre pour des dieux

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A se prendre pour des dieux

A votre hybris dementielle

Se draper de titres extravagants

Ne fait pas de vous des omnipotents

Je ne suis pas comme vous

Chargés de fiel que l'on déverse en plaine

Le destin n'est pas lié au rang

Tôt ou tard vous tomberez

De votre piédestal

Assoiffés par l'or et la gloire

Aveugle de la misère que vous semez

Sur votre passage noir

Jouissance par l'outrage

Ce plaisir honteux que vous éprouvez

Abjecte pouvoir des gens bien né

Insultes et sentiment de supériorité

Insolence de bas étage pour qui veut exister.


Publié le 21/08/2025 / 10 lectures
Commentaires
Publié le 21/08/2025
Texte très intéressant, qui décrit bien l'abus de pouvoir et ses effets néfastes. L'absence de ponctuation est originale. Ma lecture a juste été un peu perturbé par l'hybris/hubris, que j'ai plus l'habitude de voir écrit à la grecque, mais ce n'est pas grave (une petite faute de frappe sans doute, et surtout sans incidence sur le texte). Cela me rappelle inévitablement l'Œdipe Roi de Sophocle, qui mettait déjà en garde dans l'antiquité.
Publié le 21/08/2025
C'est corrigé. Nous pouvons facilement tomber dans ce travers. Je préfère l'intérêt, l'influence au pouvoir.
Publié le 22/08/2025
Je ressens dans ce texte une grande force d’indignation, un rejet profond de l’arrogance et du mépris. Les mots portent une énergie de dégoût et traduisent une colère sincère face à l’injustice. Le texte accuse, mais je devine qu’il y a forcément une raison derrière cette intensité. Merci Ioescrivo
Publié le 22/08/2025
Oui l'injustice. Ne pas être résigné, se soulever et dire non. Peu importe qui est en face.
Publié le 23/08/2025
J’ai commencé à lire « Ainsi parlait Zarathoustra » ou il est question justement de remplacer les dieux, pas de se prendre pour, mais d’être à leur place. Je ferai un retour dès que je l’aurai fini car il y a bien des choses à en dire… A plus tard loscrivo.
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