La bouffée de vapeur qui fait monter ma rage
A décuplée ma peur comme dans un orage,
Que ce soit un éclair, que ce soit une main,
J’ai besoin qu’on m’éclaire pour trouver mon chemin.
La fureur du brisé ne vaut pas ses remords,
Par ces mots irisés de quelques oxymores,
Je ne peux plus grandir et malgré les engrais.
Que pourrai-je mot dire si ce n’est des regrets.
Je ne suis pas de marbre, je ne suis que le grès
Du fossile d’un arbre qui n’a que des regrets...
Mais tu maintiens mes rails en forgeant tes éclisses
Alors que mes entrailles sont sorties du calice.
D’un chemin de terre crue, tu as fait une voie,
Je ne l’aurai pas cru sans entendre ta voix.
Mais cette peur intense, cette peur de tomber,
Toutes mes résistances pour ne pas succomber...
Je te voyais partir que déjà j’en pleurai.
Que pourrai-je mot dire si ce n’est des regrets.
Je ne suis pas de marbre, je ne suis que le grès
Du fossile d’un arbre qui n’a que des regrets...
Que suis-je devenu à grand coup de pourquoi,
De folies mises à nu, de ces aspects narquois,
Et que vont devenir tous ces rochers épars
Tous ces lourds souvenirs qui n’ont plus de remparts.
J’ai mis tant de longs temps à bâtir ces murailles…
Un simple jeu pourtant a contrit mes entrailles.
J’ai cessé de froidir, c’est déjà un progrès.
Que pourrai-je mot dire si ce n’est des regrets.
Je ne suis pas de marbre, je ne suis que le grès
Du fossile d’un arbre qui n’a que des regrets...