parce qu’avant de grandir, un baobab, ça commence par être petit
parfois
je t aperçois
pile dans mes pinceaux
te trouve à l'intérieur et pis les feux les inondations échos des violences t’arrachent
et brisent les doigts
et piqué à coups de crayon ou
caresse de l’aquarelle
mon cœur se jette, cabosse ma gueule. Déverse ce quelque chose qui bat
et j’ébauche des traits très très fins des lignes sans gomme. Ta présence
innocente - elle peint la lumière
le lavis pigment chair
le papier absorbe le bleu l'outre mer le sépia et je donne la couche à tes cheveux la danse
à ton sol - j’estompe
la couleur foncée
avec la plus claire
des joues
le ciel est dégagé, il rythme le ton - dans sa frange j'ajoute l'horizon
car il en faut encor’ - et pour poursuivre avec toi
des croquis
huit têtes de haut et deux têtes de large