Par les tous premiers mots d’un savant babillage
Le flatteur se présente aux yeux de l’étourdi
Comme un homme de peu dont l’esprit engourdi
Reconnaît le génie à son seul tatouage.
C’est avec un discours d’un fabuleux rouage
Que charme le coquin à l’esprit dégourdi
Mais c’est bien un silence à l’accent alourdi
Qu’il jette sous ses mots en lieu de renflouage.
Car il cherche l’orgueil et son poison mortel
Préparant l’imbécile à la table d’autel
Où de son sacrifice il sera la victime.
Ainsi se joue au jeu du vice et du hasard
Le sort des tout puissants tombant sous le poignard
De fourbes serviteurs et des fauteurs de crime.
Francis Etienne Sicard Lundquist
Braises de glaise @2015