Funérailles

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Une mer sans relief, dessinant l'infini,

Dans un tableau brossé pour des yeux délicats,

Un ciel en pardessus, limpide, au bleu uni,

Où la brise ordonnée feutre tous les tracas.

 

Mots simples en murmure au chuintement de soie,

Regards contre-plongeants, bontés parcimonieuses,

Une plainte, un soupir, que les plus forts sursoient

Et le noir appauvri des âmes caverneuses.

 

Et la mer et le ciel, la brise et les murmures

Parfument les sanglots dans un confiteor,

Où l'encens éthéré se répand en guipures,

 

Tel un psaume sacré que l'inconnu colore.

Un espoir de voyage au-delà de l’azur,

Conjurant… l'horizontalité de la mort…


Publié le 17/12/2025 / 2 lectures
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