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Il flotte au bout de l’ombre un parfum d’abricot

Et dans le reflet brun d’une boucle d’écaille

C’est un fruit défendu cueilli sur la rocaille

Qui brûle à son poison les lèvres d’un boscot.

 

La bouche d’une enfant rouge coquelicot

Croque la chair du vent dans un bruit de broussaille

Griffant d’un doux frisson un ange qui tressaille

Sous un baldaquin d’or doublé de calicot.

 

Un cerf-volant se noue aux branches de l’ivoire

Qui perle de la nuit où s’épuise l’histoire

D’une vague en voyage au pays du coton.

 

Pas à pas cependant un soldat de la garde

Remonte vers le roi et comme un hanneton

Perce son beau regard d’une humeur babillarde.

Francis Etienne Sicard Lundquist

Braises de glaise@2015


Publié le 01/10/2024 / 6 lectures
Commentaires
Publié le 04/10/2024
Un poème entre deux lignes de flottaison, entre le calme et l’apaisement éternel et le réveil qui extirpe tout un univers à de prochaines nouvelles réalités. Et c’est bon un monde qui s’éveille et des sensations qui reviennent juste après une pause faite de douceur et de quiétude. Merci pour ce doux moment Francis Etienne.
Publié le 06/10/2024
De toute évidence, comme bien des rois, celui-ci n'est pas libre et semble pris dans une laisse sans fin et se trouve dans une servitude gluante.
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