Un peu lasse de l’entendre dans toutes les langues

Ego insensé surdimensionné

Moi je

Jamais tu

Jamais on

Toujours je

Toujours toi

Le jeu de vos peurs

Le jeu de vos désirs

A assouvir

Sans cesse

Sans stress

Désirs

Toujours

Désir

Au secours

Sans un mot

Puis se taire

L’art de se taire

C’est mon affaire

Jamais on

Toujours je

Toujours toi

Madame Je

Monsieur Je

Ils ne pensent qu’à eux

Et les autres...


Publié le 24/07/2025 / 10 lectures
Commentaires
Publié le 24/07/2025
Comme une ritournelle entêtante, et une obsession très répandu chez l’humain, l’égo, et l’on y joue dès la plus tendre enfance aux l’égo :-) À plus tard Salima.
Publié le 24/07/2025
Bonjour Salima, enchantée ! Ce "je" donne le vertige car l'obsession qu'il suscite est bien soulignée par le rythme, tous ces mots qui s'enchaînent et se rapportent à lui. Mais il ne faut pas oublier que "Je" est parfois un autre, qu'il cache un "On", car tous peuvent se retrouver en lui. A une autre fois, peut-être, Salima.
Publié le 24/07/2025
Je c'est pas on pour moi c'est je tout court.
Publié le 24/07/2025
Dans la vie de tous les jours c'est souvent JE tout court mais pas en poésie. On peut inventer un personnage sans le mentionner, et dire JE, et c'est lui qui parle, et le lecteur peut prendre ce JE pour lui s'il se retrouve dans le sujet abordé par le personnage/narrateur/auteur. Le JE, dans ce cas, devient pluriel. Mais dans la vie de tous les jours l'empathie souffre face à l'égoïsme...
Publié le 24/07/2025
Merci Salima, Malheureusement, tout cela sonne très juste. J’ai remarqué aussi que lorsqu’on pose simplement : « Comment vas-tu ? », on obtient souvent : « Je suis dans le tram, je fais ceci, cela… » Mais bien rarement ce petit retour bienveillant : « Ça va bien, merci, et toi-même ? » Je reste souvent sidéré. Dernièrement, j’envoie : « Hello darling, comment vas-tu ? » Réponse : « Je travaille. » N’ayant rien d’autre, j’écris : « Je vais bien aussi, merci. » Et la réponse fuse : « Relou. » Pas de commentaire… Que dire ? On s’enfonce dans un marécage de non-communication. Et qui nous en sortira ? Certainement pas Facebook…
Publié le 25/07/2025
OUI Mich c'est dans notre société que le Je PRIME; C'est pas une critique mais on constat mais les gens aujourd'hui ne pensent qu'à eux, qu'à leur petit jeu.
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