Poésie grivoise : petit complement pour la fête des pères

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Ayant prévu une douche
je ne mis pas d'habit
pour couvrir mon corps nu
seulement d'un peignoir
 
L’œillade au thermostat
dit de l'eau du boiler
pour mon corps arroser
qu'elle était bien trop froide
 
Attendant qu'elle fut chaude
j'entrepris de manger
pour ensuite comme chaque jour
une cigarette fumer
 
pourvu qu'il fasse beau temps
dans mon jardin sauvage
sans embêter personne
doucement la savourer
 
A la dernière bouffée
quand je suis rassasié
je cueille des gariguettes
Elles allègent mon haleine
 
Je me retrouve là
à faire le grand écart
visant la jolie rouge
que j'ai peine à atteindre
 
Ô douce sensation
Sentir près du fenouil
un culotté liseron
vous caresser les...
 
Ô quelle jolie surprise
quand dans les herbes on fouille
sentir une sauge grise
vous caresser les...
 
Ô quel aimable émoi
quand la rosée vous mouille
sentir les dalhia
vous faire des chatouilles

Publié le 01/06/2025 / 7 lectures
Commentaires
Publié le 01/06/2025
Bonsoir Patrice, corps et nature en parfaite harmonie… :-) Je trouve que de ne pas nommer les attributs comme dans l’avant et avant, avant dernière strophe aurait été plus subtil. A plus tard
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