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Certains disent que 61 ans, c'est trop jeune. Pourtant, j'aimerais partir avec encore le goût des profiteroles plein la bouche. Je voudrais m'éclipser avant que la salle de bal soit vide, vide et emplie d'une désagréable odeur de bière oubliée et de cendre froide.


Publié le 16/09/2024 / 8 lectures
Commentaires
Publié le 16/09/2024
On n’échappe jamais à soi-même et encore moins à la mort, l’âge c’est le temps qui nous insulte en silence. Il n’y a que les mots qui semblent éternels.
Publié le 16/09/2024
Oui, mais l'instant ! C'est l'instant qui compte. Partir trop tôt, on ne sait pas ce qu'on rate, partir trop tard, c'est gâcher ce qu'on avait pu construire.
Publié le 16/09/2024
Mais oui, j'ai déjà lu ce texte... Nous en avions discuté. "Mort certaine, heure incertaine". C'est notre lot à tous. Si on considère nos qualités (mémoire, jolie écriture, jolie frimousse etc...) comme des emprunts, nous savons d'entrée de jeu que nous devrons les rendre à la fin de la partie comme les livres de la bibliothèque. À vrai dire, nous les rendons au fur et à mesure avant le départ quel que soit le moment du départ... nous laissons d'abord partir notre jeunesse puis notre santé... aussi ce n'est jamais ni trop tôt ni trop tard pour un départ, les anciens se posaient moins de questions. On ne raisonne pas sur l'impossible car on ne choisit pas (ou alors c'est un autre sujet). Si nous pratiquons chaque jour l'art de nous défaire de ce qui fait notre gloire, nous devrions agir en adulte au moment du départ avec la grandeur d'âme d'un Socrate: j'admire sa modestie depuis ma lecture du Phédon. À bientôt. :-)
Publié le 17/09/2024
Oui, c'est vrai qu'on prémeurt depuis sa naissance. Et tu as raison, j'avais oublié avoir déjà posté ce texte. ;-) Merci, Mymy !
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