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Le lendemain passa – un mercredi. Et le jour suivant passa aussi. Puis, le vendredi matin elle quitta le lit un peu plus tôt, un quart d’heure plus tôt. Elle prit le RER avant l’heure. Elle descendit à une station peu après, une station nulle part, dans l’immensité de la banlieue, une station où les yeux vides avaient pris le train, l’autre matin. Elle attendait un bruit de canne. Bientôt ça vibra dans les escaliers, un cliquetis de métal régulier. La popeline bleu clair descendait. Elle fit un pas. L’homme s’assit sur un banc de plastique rouge. Elle avança encore et prit place de même. Elle attendit, puis entrouvrit les lèvres. Il ne lui restait plus qu’à apprendre à parler. Pour être libre. L’homme tourna la tête, aux aguets, le nez en éveil. Il cherchait l’odeur proche.
Hélas Alice, tu avais changé de parfum ce matin-là. La popeline bleue se leva et s’éloigna. Tes fragrances nouvelles lui étaient étrangères, Alice.