le corps de Sam exhale l’hiver
- une sueur.
crevasse blême, blanche, qui enfle. en prose de haine chagrin
- son reflet à travers la vitre.
il récite, tu colores
- un temps le flou.
il perçoit la cage dans tes yeux, la fêlure, la craquelure. la nuit s'estompe
- le réveil brutalise.
sans papier bulle pour amoindrir la chute.
sans scotch pour colmater la fissure.
il piétine sur place le non-dit.
imagine nous deux,
toi l’ombre, et
moi, plus vieux
encor’
- comme on
s'aimerait.
comme on s'aimerait
plus vieux
encor’
toi l’ombre,
et moi,
- imagine nous deux,
traversés d’éclairs
de soleil à torrent.
imagine nous deux vieux comme on s’aimerait.
le corps de Sam
épouse alors
l’or,et son
argent ; repousse
les murs
pour les neiges
des
buissons
- vivants
toi l’ombre, et moi.