Quand les éditions IPagination m'ont proposé d'animer l'atelier d'écriture du mois de novembre, j'en ai été honoré pour deux raisons.
La première raison saluait la confiance qu'IPagination me donnait en portant haut ses valeurs humaines et sa littérature toujours curieuse et soucieuse des gens, de tous les gens...
La seconde raison, plus personnelle, était que l'on m'offrait d'envisager mon métier d'écrivain d'une autre manière. L'activité d'un auteur est une ritournelle solitaire, et souvent, le partage avec les autres n'intervient qu'à la sortie de nos livres alors même que les histoires ont été écrites il y a déjà plusieurs mois de cela. L'atelier d'écriture répond à une autre logique, une interaction presque immédiate. Les textes que l'on reçoit et ce que l'on poste n'ont ainsi pas le temps de "se refroidir". C'est une bataille contre le temps tout à fait stimulante.
Au cours de cet atelier, j'ai beaucoup appris auprès de vous toutes et de vous tous. Pour cela, je vous adresse un immense merci. Vous m'avez offert le privilège de lire des textes de haute facture. Vos écrits m'ont fait sourire, réfléchir, frissonner et même pleurer. Vous m'avez touché avec ce que vous avez de plus sincère lors de défis d'écriture difficiles. J'ai senti beaucoup de coeur dans vos textes, des blessures, de l'espoir, des fragilités, de l'amour... La vie en somme dans tout ce qu'elle a d'authentique.
Alors merci à Vivi pour son "Baiser d'Alain" revisité de si jolie manière, merci à Allegoria pour son "Jour d'école" qui m'a bouleversé, merci à Vera Mylène pour sa "vie" pleine d'espoir, à Vickie pour son "Amour au beurre" tellement porteur de rêves. Merci à AE Myriam pour sa "Pop collection" si racée, à Astriate pour son "jour de Bukonzo" qui m'a ramené à mes années d'Afrique. Et pour leur belle participation, merci à Sarah, Lacki, Valérie, diecolas, Chris 42, Cassou, Lou Ange et tous les autres que j'oublie certainement.
Avant de vous remettre entre les mains bienveillantes d'Hélène Laly pour l'atelier de décembre, je voudrais vous offrir ces quelques mots de Julos Beaucarne.
" On doit manger chacun, dit-on, un sac de charbon pour aller en paradis? Ah, comme j'aimerais qu'il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles. En attendant, à vous autres, mes amis de l'ici-bas, je prends la liberté, moi qui ne suis qu'un histrion, qu'un batteur de planches, qu'un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd'hui; je pense de toutes mes forces qu'il faut s'aimer à tort et à travers".