La mythologie est autant fascinante que passionnante car elle illustre à travers des histoires incroyables, toute les failles et fragilités de Dieux et déesses mais au final très humaines…
Un texte vraiment très bien rythmé pour célébrer le refuge de notre enfance, celui qui protégeait, propice au calme et à l’évasion,, propice à l’élaboration des rêves les plus vastes, de l’imaginaire salvateur pour corriger un monde d’ennui… j’ai le sentiment que ce refuge devenu adulte a pris la forme de l’écriture, et j’espère vraiment que le peuple des mots sera ce carrefour emprunté par les rêves et imaginaires qui résistent à l’âpreté d’un monde qui doute. Merci Perthro, je crois que tu peux en cliquant sur la fonctionnalité en forme de planète dans l’éditeur de texte, pouvoir y coller ton lien va voir dans mon texte (les rêves égarés) pour voir ce que cela donne. À plus tard.
Quel beau voyage mémoriel et émotionnel tu nous propose là Francis Etienne, pareille à une madeleine de Proust mais poétique qui fige les images que l’on souhaite éternelles. La nostalgie est la fidèle guide d’un musée que l’on aime visiter à l’envi, avec pour beaucoup la tentation de s’y perdre. Chaque jour qui passe à errer dans ses musées sont des jours de moins pour les alimenter, difficile de trouver le bon équilibre, et plus encore lorsque le monde réel semble trahir toutes les attentes et idéaux. Une nouvelle fois ton poème m’amène à de sérieuses réflexions et je t’en remercie Francis Etienne.
Le lointain dans les mots et les espoirs en les songes… bienvenue Lucie et merci de partager avec nous ce premier poème à la fois introspectif et contemplatif. À plus tard.
Lorsque l’immatériel et l’illusoire conspirent à la chute du tangible. La bataille de mots fait rage dans un fracas poétique saisissant. Un poème qui semble rappeler que la lutte est de tous les instants pour forger le monde (extérieur comme intérieur), comme nous le voulons. À plus tard Francis Etienne.
Bonjour ! C'est une réécriture très intéressante de ce mythe. Circé y est toujours, telle la sorcière qu'elle est, énigmatique et ensorcelante, même pour le lecteur. L'effet du chant des sirènes qui fait perdre la raison à celui qui l'écoute n'est pas sans rappeler que les mots peuvent manipuler les esprits si on ne sait pas bien s'en servir (set si on ne travaille pas notre esprit critique !).
Bonjour Myriam ! Je vous remercie pour le compliment. Je suis d'accord, quelques vers ça fait du bien, et c'est un hommage sobre et discret aux écrivaines du XIXe siècle (époque dont je suis spécialiste) avec cette quête de liberté.
Bonjour et bienvenue Lucie R! C’est très joliment tourné vos questions qui riment. Merci du partage. Ça fait du bien un peu de poésie jetée sur la journée
Bonjour à vous, merci pour l’organisation de cet atelier et à présent pour ce complet retour alexandrin par alexandrin et rime par rime. C’est très précis et très précieux pour progresser car enfin je suis là pour m’exercer un peu la plume. Je poursuivrai et j’espère qu’une pratique poétique salutaire me dotera de rigueur pour l’écriture en prose. Le véritable obstacle de la prose actuelle me semble sa transparence en l’absence de règles explicites. En tous cas, je verrai avec Léo pour l’adresse. Dans l’impatience de vous lire plus amplement. Myriam.
Chère Myriam, en premier lieu je vous félicite pour avoir tenté le sonnet. C'est un exercice difficile mais vous réussissez à vous en tirer avec grâce. La première chose que je note c'est le respect que vous avez eu pour une composition en deux quatrain et deux tercets. Vous avez déjà acquis le cadre de l'écriture du sonnet. Je vous félicite, car c'est un effet une composition qui demande le respect total de la règle; je vais revenir maintenant sur votre composition, en gardant à l'esprit qu'il s'agit là d'une critique purement technique, à travers laquelle vous comprendrez un peu mieux la bonne écriture d'un alexandrin. Commençons par le premier vers, il a treize pieds puisque on doit compter drapée comme trois syllabes, et en principe onde devrait être suivi d'une voyelle. Pour le deuxième vers, là encore le mot foulée doit être compris comme trois syllabes ou bien être suivi d'un mot commençant par une voyelle. Le troisième vers est parfaitement correct; vous avez respect" la césure, à la sixième syllabe, ce que nous vous n'avez pas fait pour le vers précédent. Pour le dernier vers du quatrain je remarque que la césure n'est pas respectée mais le nombre de syllabes est correct..Dans ce quatrain vos rimes sont parfaitement correctes. Dans le quatrain suivant le premier vers ne respecte pas non plus la césure, et même remarque pour le deuxième vers.. Le troisième vers est parfaitement correct. Et le quatrième vers est correct, sauf que le mot fortune ne rime pas avec costume. Le premier vers du premier tercet, encore une fois, aune syllabe de trop car il faut compter le loue en deux syllabes mais vous avez respecté la césure. Et enfin le dernier verre du premier tercet est lui aussi parfaitement correct avec une bonne césure. Le deuxième vers est absolument correct avec une césure à sa place et le nombre de syllabes est correct. Enfin le dernier tercet, dans son premier vers, là encore vous dépassez le nombre de syllabes puisque le mot nuée doit être compté comme trois syllabes. Le deuxième vers est également très correct, car vous avez respecté la césure et le mot phosphore est bien suivi d'une voyelle. Le dernier vers est également parfaitement correct. Un dernier détail sur les rimes des deux tercets: si vous avez voulu faire rimer épuisé et élevée, je remarque que nous avons une rime féminine et masculine, ce qui ne peut pas rimer l'ensemble. Enfin jour et contours ne peuvent pas rimer ensemble, puisque une rime se terminant par S doit obligatoirement rimer avec un mot se terminant par S. Voilà quelques remarques certes un peu sévères, mais je vous rappelle que je me suis intéressé qu'à l'aspect technique de l'écriture. Par contre je vous félicite pour avoir compris la composition du sonnet en deux quatrains et deux tercets, et pour avoir rigoureusement respecté les rimes, mis à part ma remarque finale. C'est déjà un travail de grande qualité ! Pour en revenir brièvement sur le contenu du poème j'admire vos images, votre vocabulaire riche et votre sensualité de l'expression. Un tout petit travail sur la technique de l'alexandrin vous permettra d'écrire des sonnets parfaitement corrects. Ne lâchez pas vos efforts car vous touchez au but ! Félicitations encore pour ce travail rigoureux et déjà presque parfait. N'oubliez pas de réclamer « le voyage bleu » que je vous enverrai dès que vous aurez communiqué votre adresse à Léo. Chère Myriam, bravo pour vos efforts et surtout merci d'avoir participé à cet atelier avec autant de brio. Cordialement, Francis Étienne
Depuis ton changement d'état, as-tu perdu ton studio d'enregistrement? Sinon ce sera un plaisir de t'écouter même si rien n'oblige à te dévoiler. Peut-être à bientôt. :-)
Bonjour Léo et merci! Je me suis en effet mis à interpréter mes textes il y a quelques années. J'aime à les rendre plus vivants. Malheureusement, c'est la seule chanson que j'ai posté sur Youtube, toutes les autres sont sur Soundcloud... Je ne me dévoilerai donc pas trop!
Merci pour ta lecture et ces retours constructifs. Je les mettrai à profit dans mon chapitre. Oui, tu as raison. Il n'y a pas de moment entre deux êtres humains ni de rencontre. À ce stade, Marie Gab est seule et entend le rester. Maxime vient jouer le rôle de prétendant (ça semble habituel) mais contrairement à l'habitude, elle prend le rôle de la fille en crise spirituelle et non de maîtresse. J'explique non pas une rencontre mais une méthode sans peine pour éconduire un amant sans atteindre son amour-propre, sans l'humilier mais tout lui ôtant définitivement l'envie de retenter sa chance. L'histoire raconte que le mec court encore ¨¨¨. A priori, je la sens moins sadique que Lily Allen dans le clip Smile. Mon intention est d'écrire en bêta toutes les différentes frasques de Marie-Gabrielle car je construis les pierres de mon récit. À bientôt :-)
Le début de ton récit m'a capté. Et la suite a presque tenu ses promesses. Je pense que le propos est un peu trop simple, trop carré, trop noir et blanc. Il aurait, selon moi, fallu reconnaître quelques qualités ou circonstances atténuantes à Maxime ainsi que quelques remords chez Marie-Gabrielle. Il aurait aussi fallu mieux comprendre pourquoi elle souhaitait ne pas poursuivre et éventuellement aussi amener quelques hésitations de sa part. Enfin, je pense qu'il manque de repères visuels. Je ne peux pas imaginer le lieu ni les traits des personnages. Tous ces éléments auraient aidé le lecteur à rentrer dans le pièce avec vous deux. J'ai un peu l'impression qu'en écrivant ce texte, ton intention était de le terminer. Je veux dire qu'on sent que tu expliques une rencontre plutôt que raconter un moment entre deux êtres humains. A bientôt ! ;-)
Salut Léo, actuellement, je reconstruis les briques de son histoire avec Benjamin puisque j'avais commencé par la fin pour les besoins de ton défi de l'été. À bientôt de te lire. :-)
Cette Marie Gabrielle est le diable déguisée en ange (les démons sont des anges déchus qui prennent un malin plaisir à malmener l'humain). En un seul mot, elle réussit à semer le trouble et à mener sa barque jusqu'à l'issue souhaitée, c'est machiavélique. Au delà du personnage, c'est aussi une bonne dose d'humour qui accompagne le lecteur. Merci pour ce retour de Marie Gabrielle que je pensais disparue à tout jamais dans les limbes des pêchés capitaux.
Hey Salut Perthro, c'est excellent et tu chantes très bien : lorsque la poésie s'unit au talent et à la maîtrise de l'interprétation, on se dit qu'absolument tout est possible. Une très belle surprise. Et cette idée de traversée du corps avec l'émotion qui se mue sensation c'est vraiment très bien vu. A plus tard.
Jolie réécriture de l'aventure d'Ulysse. Même si ces chants qui ressemblent à des cris d'enfants dans la nuit noire sont particulièrement troublants, je trouverais dommage de leur faire du mal. Si comme on le dit, l'aventure d'Ulysse est une réécriture des routes maritimes de l'âge du bronze et les sirènes delle Diomede, ce serait bête d'assassiner un oiseau parce que l'on croit voir une femme aimée. L'oiseau n'est pas responsable de l'égarement d'Ulysse:-) C'est impressionnant et dur à entendre mais on comprend que ça puisse fasciner. https://youtu.be/XUodfwCzlfc?si=N5eW0nYeI0yHx1pB
Je découvre ce texte tardivement et c’est très amusant cette chute de l’histoire qui chute dans dans les pommes. On imagine l’effet qu’aurait pu provoquer un ticket de caisse avec 80 euros pile: apoplexie côté caisse? Ce qui est encore plus intéressant c’est que les deux éléments sont tout à fait réalistes pris isolément. La surqualification et les accostages au rayon primeur pour pot au feu sont deux absurdités contemporaines.
Hello Léo, merci pour ton retour. Merci à toi et à Francis Etienne d'avoir permis cet atelier qui me permet d'expérimenter une nouvelle façon de jouer. J'éprouve une grande gratitude pour cela. La forme fixe qui m'apparaît contraignante m'oblige en réalité à porter à terme une réalisation. J'avoue que je suis une bonne sprinteuse mais je n'ai pas d'endurance et je m'ennuie vite quand un résultat tarde. Assez vite, d'autres projets m'attirent et ils sont d'autant plus attrayants qu'ils sont possibles et demeurent inachevés.
L’eau indispensable à la vie, s’impose en déjouant l’âpreté climatique. Et la fin est mystérieuse à souhait et donne l’envie d’en lire encore d’avantage. Bravo pour cette réalisation et plus encore d’avoir osé de façon concluante. J’ai désormais hâte de m’y essayer également. À plus tard.
Il n’y a pas de doute sur le danger que tu dis et la rupture entre pays réel et pays représenté. En 2025 février je crois la France reçoit un sommet sur l’intelligence artificielle. L’enjeu serait de savoir comment faire entendre la voix de tout un chacun. Et je pose la question parce que j’ignore ce qui sera mis en place.