Cette fin a fait remonté en moi un souvenir très douloureux à travers la perte d’une amie auteure qui nous a quitté de son propre choix et qui avait demandé, elle aussi à orendre le grand large, dans la mer. Et lorsqu’une histoire parvient z faire remonter ces souvenirs et ces émotions, c’est qu’elle est très réussie, alors bravo d’avoir braver les contraintes pour aller jusqu’au terme de ce magnifique défi de plume dont tu vas recevoir le code d’ici ce week-end te permettant de passer au statut d’auteure engagée débloquant ce faisant toutes les fonctionnalités du site. J’aime aussi en toute fin ton plaidoyer concernant le jugement des autres ce qui revient en force dans nos sociétés et qui s’apparente parfois à la chasse aux sorcières que l’on pensait revolu ou d’un autre temps, et le plus inquiétant, des personnes qui entrent en traque de l’autre comme pour abattre ce qui ne leur ressemble pas. C’est troublant qu’en ayant accès à tant de connaissances, l’humain se fragilise et se délite en s’engouffrant dans les biais que sont celui de l'égoïsme et du jugement. Chacun serait devenu un dieu en puissance ayant le droit de vie et de mort (symbolique et parfois même réel de l’autre. Ismahane est une réussite et la toute fin semble exprimer qu’à travers elle, ce sont d’autres destins qui s’y associent également. A plus tard Sam, et encore merci.
Le glauque et l’étouffant comme peuvent l’être parfois (souvent ? » les transports en commun. Plusieurs choses très positives dans ce récit pour ton écriture : tu réussis parfaitement à sortir de ta plume contemplative pour explorer l’autre revers de la dualité qui est celle de la noirceur ; et tu parviens à enchaîner sur un même chapitre la transition de plusieurs lieux qui sur d’autres textes longs pouvait se tenir du début à la fin du récit. Cela fait gagner en rythme et sert davantage le fil du scénario. A plus tard Stanislas.
Merci Léo pour ton message. En fait, le texte en photo est de moi, il a été publié sur le journal local et ils publient régulièrement mes textes. Et évidemment je me réfère à cette actualité permanente et brûlante qu’est le réchauffement climatique. J’écris souvent à partir de ce que cela réveille en moi. Merci pour ton regard.
A fleur de peau, très émouvant. En rupture sur le ton de l’histoire pas pas le style au contraire que je te connais et que je retrouve, où la raison prend le dessus sur l’histoire, avec des messages humanistes à faire passer. Je crois que l’on devrait remplacer pour commencer « Droits de l’Homme » par « Droits de l’humain » . A plus tard Sam.
Le pouvoir de changer l’attention que l’on porte en un clic, balayage de main sur l’écran, d’une touche ; et face à l’immensité des contenus… j’ai immédiatement en tête le mythe de Dédale et Icare, dont l’issue est funeste.
De l’écriture spontanée si je comprends bien s’appuyant sur la revue de presse (qui n’est malheureusement pas très encourageante). La revue de presse tombant quotidiennement est un bon étalon pour s’inspirer et écrire régulièrement. Notre planète bleue est plus qu’un espace à partager, c’est un système de vie complexe et fragile qui nécessite que l’on en prenne le plus grand soin. Merci du partage Michel.
Dans le style on sent bien l'intensité, dans la brûlure destructrice et celle de la passion par exemple, que l'on absorbe pour se laisser porter par ce poème qui, lui, n'est pas maladroit !
Merci Léo,
Tu mets le doigt sur quelque chose d’essentiel… Mais ce qui m’estomaque le plus, ce n’est même pas d’avoir eu ce flash ou cette vision à l’époque.
Le vrai mystère, le vrai choc, c’est ce rendez-vous avec James, des années plus tard, dans une ville de douze millions d’âmes.
Il m’a confirmé ce que j’avais oublié avoir dit.
Et là, j’ai compris : ce rendez-vous-là, c’était prévu.
Comme si une force, qu’on ne nomme pas, avait tracé ce fil entre nous, pour que je sache que j’avais vu.
Ce n’est pas une histoire, c’est un enseignement. C’est vertigineux et pour tout dire, cela m’est arrivé une 2eme et un mariage que je raconterai. Tout aussi passionnant. Tu verras
Merci
Michel
Tout y est laid et chacun se soustrait à sa façon à l’âpreté de son environnement et de son quotidien. J’ai énormément aimé : « pointant les grands yeux blancs de ses phares dans la grisaille. Soupir d’air comprimé », la bête mécanique des profondeurs. a plus tard Stanislas.
Une date d’anniversaire et un numéro de parfum pour une signature personnalisée qui s’est gravée dans la mémoire de ton coeur. Des instants de grâce pour oublier les moments difficiles. A plus tard Gilbert.
Voir ou ne pas voir telle est la question… être est une toute autre paire de manche, et vouloir est une notion clé : qu’est-ce que Michel voulait à cette période et que mettait-il en oeuvre pour l’obtenir ? L’ Equilibre est l’état de ce qui est soumis à des forces qui se compensent. A plus tard Michel.
Oui c'est tout à fait cela. La société du spectacle existe depuis ''le pain et les jeux''jusqu'à ce que Debord mette intelligemment le doigt dessus à une époque où ça commençait à dégénérer grave. Aujourd'hui ça dépasse l'entendement et l'aliénation est dans chaque onglet et à chaque coin de rue ...
Ton texte Enzo m’a fait penser à « La société du spectacle » de Guy Debord, lorsque l’image et tous les artifices prennent tout l’espace… perte de sens, isolement, uniformisation… l’aliénation guette.
"ses hauts le cœur, ses hauts le corps « , cette phrase est magnifique et représente de mon point de vue la quintessence de ton texte comme s’il était engagé dans un wagonnet de grand huit qui malmène, met la tête à l’envers, fait rire, crier, vivre… Ismahane c’est de la haute intensité qui couvre une évidente sensibilité.
Un texte féroce qui use des assonances comme pour mieux persifler. Il y a des failles d’emblée pour des séismes certains à venir. Chronique d’une solitude anonyme noyée dans un océan d’autres solitudes… à suivre.
La peur de la différence et de ce qui sort des normes et surtout de l’illusion du mariage comme unique norme acceptable et digne. Triste et étriqué. Maupassant, en très peu de mots savait avec finesse faire jaillir et se jouer de belles hypocrisies.
Ce que j’aime le plus c’est entre les lignes, ce qui laisse à chacun la place de penser, de créer, d’innover… les silences sont aussi au service des mots et de l’écriture.
Il manque deux choses essentielles dans nos sociétés modernes : du temps et de l’attention. Du temps pour se poser, se recentrer… c’est en prenant du recul qu’on peut mieux comprendre ses pensées, ses émotions et ses besoins. Et l’attention pour mieux comprendre et apprendre, est largement accaparée par les écrans et le bruit. Il est nécessaire de compartimenter le temps pour mieux le prendre et mieux s’en servir.