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Sonnet d'Akh
Publié le 04/10/2024
Bonjour et bienvenue Floriane et merci pour votre partage et courage d’affronter l’exigence technique que revêt l’art de la poésie. Je vais m’y coller aussi lors de mes prochains jours de congés qui arrivent prochainement. Votre participation permet de s’inspirer et je vous en remercie. J’’aime beaucoup l’idée de l’écrit-fleuve qui serpente, l’idée que le génie bâtisseur est tout aussi élévateur que les patrimoines de pierre qui en témoignent, mais aussi la très belle formule des « momies de papier » vraiment très réussie, la grandeur des diieux et des mythes qui tiendraient enfermés dans un poème, pareil à la lampe magique d’Aladin qui pourrait exaucer bien des rêves. Une très belle participation, outre la difficulté technique à laquelle on doit se frotter et dont nous pouvons compter sur l’aide précieuse de Francis Etienne. Bienvenue, dans l’espoir de lire d’autres textes de vous. À plus tard.
Prophétie de Saint Malachie
Publié le 04/10/2024
Où l’opulence et le luxe masque la souffrance et la laideur, que les mots grattent pour écailler le vernis qui révèle les difficultés invisibles, enfouies ou déniées. Les mots sont des empêcheurs de tourner en rond et la poésie une révélatrice d’émotions. Libérer les maux pour alléger les âmes, un bien noble projet dont le poète semble parfois être l’ultime artisan. Merci Francis Etienne de ce nouveau partage de qualité.
Alexandrie Alexandrin
Publié le 04/10/2024
Merci Francis Etienne pour cette mise en partage pour introduire cet atelier, cela va pouvoir nous servir de point de repère et surtout d’exemple dans le très rigoureux exercice d’écriture qu’est l’alexandrin. Je vais m’y essayer dans une quinzaine de jours où j’aurai enfin plus de temps pour me plonger dans la quiétude de la poésie mais aussi dans l’exigence de cet art. Ton poème célèbre la grandeur d’une ville, on peut même dire d’une civilisation, des hommes et des dieux qui ont nourrit tous les nombreux mystères qui peuplent de nombreux imaginaires. À plus tard et merci d’animer cet atelier Francis Etienne.
Ouvrage d'art
Publié le 04/10/2024
Le poème précédent était une ode à l’éveil et voici que nous assistons au plus rude coucher du jour où l’on perçoit tension et précipitation avec la hâte de se soustraire aux contraintes et très probablement à la fatigue et aux peurs. La nuit même fragile permet d’emporter avec elle, le temps d’un sommeil et d’une absence, les difficultés du jour. Le jour et l’obscurité autant que l’ombre et la lumière des âmes sont le revers d’une même pièce dont le sort dépend de chaque jour, et surtout ce que l’on en fait.
Laisse sans fin
Publié le 04/10/2024
Un poème entre deux lignes de flottaison, entre le calme et l’apaisement éternel et le réveil qui extirpe tout un univers à de prochaines nouvelles réalités. Et c’est bon un monde qui s’éveille et des sensations qui reviennent juste après une pause faite de douceur et de quiétude. Merci pour ce doux moment Francis Etienne.
Déjà octobre et le plein de nouveautés à découvrir !
Publié le 04/10/2024
Merci beaucoup Léo. Désolée si je suis peu présente en ce moment et pardon de ne pas découvrir plus d’auteurs. Mon emploi du temps est très chargé en ce dernier trimestre. A tout bientôt !
Les sept péchés capitaux : EPILOGUE
Publié le 04/10/2024
Bonjour Chris Ravie de te retrouver ici où je ne suis pas très souvent par faute d’emploi du temps un peu chargé. Je t’écris très bientôt
Sonnet d'Akh
Publié le 03/10/2024
Chère Floriane Austry, En premier le laissez-moi vous féliciter pour vous être lancée dans cet exercice et y avoir réussie en grande partie. Votre élan poétique est certain et on trouve dans votre texte de très belles images et des formules très heureuses. Cependant, il y a quelques petits détails techniques sur lesquels j'aimerais revenir non pas pour critiquer votre texte mais bien plus pour souligner les éléments techniques, je le répète, qui ne sont pas exactement acceptables. Commençons par le premier vers: il compte quatorze pieds, alors que se terminant par une rime féminine (spirituelle) il devrait en compter théoriquement que treize puisque le E de spirituelle n'est pas considéré comme un pied. Dans ce même vers, l'hémistiche (c'est-à-dire la coupure obligatoire après la sixième syllabe n'est pas respectée. Le second vers présente le même défaut puisque l'hémistiche coupe le vers après le mot « vont » le troisième vers n'a que onze pieds, mais le rythme est joli et rajoutant un pied vous retrouveriez un alexandrin qui présenterait deux hémistiches et non un seul. Le quatrième verre n'a que onze pieds. De plus le mot Alexandrie se terminant par voyelle devrait être suivi par une autre voyelle, de façon à ce que le E d'Alexandrie ne soient pas compté comme un pied, sinon la première partie du verre repousse l'hémistiche au septième pied. Pour le cinquième vers le nombre de pieds est correct, mais l'hémistiche a disparu. Pour le septième vers tout est parfait techniquement. Le huitième vers ne respecte pas non plus l'hémistiche. Le neuvième vers met en valeur cette difficulté de la versification que le mot momie au pluriel pose pour la l'écriture. Si vous écrivez momie au pluriel vous êtes obligée de compter trois pieds pour le mot mo- mi-E et si vous passez au singulier le mot momie doit être suivi d'une voyelle. Le neuvième vers est correct, mais l'enjambement du dernier vers le deuxième quatrain au premier vers du tercet, est regardé avec beaucoup de prudence en poésie classique. Le neuvième vers est correct mais la coupure entre le mot « cendres » et « vivote » déséquilibre le vers. Le vers suivant présente un hémistiche après « intemporel » placé à la septième syllabe. L'enjambement là encore est considéré comme osé en poésie classique. L'enjambement est souvent délicat, et il faut qui s'inscrive dans une fluidité poétique. Le vers suivant est parfaitement correct. Le treizième présente un E à à la sixième syllabe, ce qui réduit la première partie du vers à cinq syllabes, et pour garder les six syllabes avant l'hémistiche il faudrait que le mot qui suit le mot « aube » commence par une voyelle. Et la même remarque s'applique au dernier vers le quatorzième ou le mot « aimée » devrait être suivie d'une voyelle. Vous avez bien respecté les deux quatrains et les deux tercets, mais vous avez complètement oublié de faire rimer chaque vers. On devrait en effet retrouver au moins un schéma du style ABBA ABBA CDD CDD. Toutefois je vous le répète vous avais beaucoup d'inspiration et votre élan poétique offre de magnifiques exemples comme « des momies de papier, en pleurs, » ou encore : « capturer la grandeur passée éternelle pour naître.... qui asperge les cieux. » Un peu de travail sur les règles de base vous permettra assez vite d'écrire un sonnet dans les règles auxquelles votre inspiration se pliera facilement. Félicitations en tout cas, votre audace à relever le défi est extrêmement louable, et je vous en félicite. Vous recevrez bien entendu mon roman « le Voyage bleu » que je vous dédicacerai au nom que vous aurez choisi, si vous le souhaitez. Contactez Léo pour l'envoi; Chère Floriane Austry je vous remercie encore pour avoir tenté avec succès de concourir dans ce très difficile défi : écrire en Alexandre ! Très cordialement. Francis Étienne Sicard Lundquist
Lanterne magique
Publié le 02/10/2024
Un poème tout en douceur pour célébrer notre douce et tendre planète dont nous faisons tristement peu de cas. La beauté du jour qui se lève levant le rideau sur un nouveau prodigieux spectacle qu’est celui de la vie, et, à chaque coucher de soleil, la remise des souvenirs dans ce qui pourrait bien être une boîte à biscuit qui défi le temps et l’usure. Tout en sensibilité, merci Francis Étienne.
Enigmatique absence
Publié le 01/10/2024
Cher Léo, merci beaucoup pour ce commentaire qui me touche beaucoup, mais je crois que tu te fais une opinion bien supérieure à ce que je suis. Oui j'aime approfondir les idées, en contourner la profondeur et en tirer une perception plus affinée de la réalité. J'ai eu comme tu le sais une éducation très classique, incluant le grec et le latin dont j'ai gardé un merveilleux souvenir. Je m'intéresse beaucoup au monde classique, l'histoire, et bien entendu à la langue qui est la matière de ma vie. La langue énonce un moyen de communication mais également une matière que l'on travaille de la même façon qu'un potier travaille la glaise. On arrive parfois à obtenir de beaux textes qui s'enroulent autour du tour de la pensée. Le but de ce travail est de créer un monde dans lequel un lecteur peut ouvrir des petites fenêtres dans sa vie, fenêtre qui donne sur un ailleurs qui n'avait pas soupçonné. Bien sûr, il faut un peu de matière et donc un peu de connaissance à partir desquelles, le potier que nous sommes, travaillera l'objet de sa création. Ainsi plus nous sommes riches, plus nous avons de choix. Ce que je reproche au monde qui nous entoure aujourd'hui, c'est avant tout de vouloir ignorer tout ce qui a fait notre langue, et surtout l'immense héritage des grands classiques. Cette ignorance sera le poison de notre civilisation. Je le regrette tellement, car si on comprenait la beauté et la richesse de notre passé, nous pourrions construire un avenir solide. Comme le dit l'Évangile : « on ne bâtit pas une maison sur le sable. » Ainsi avec ces quelques mots je prends congé de toi pour ce soir, te remerciant encore de tout cœur de ce magnifique commentaire qui, vraiment, me touche au plus profond. Merci Léo et à plus tard, cordialement, F. Étienne
Parle lui
Publié le 01/10/2024
On a envie de lui faire un câlin aussi.
Les sept péchés capitaux : EPILOGUE
Publié le 01/10/2024
Bonjour Agathe, je reviens sur ce compte qui rappelle un peu les belles années d'ipagination. Je vois que ton gout de l'écriture ne s'est pas émoussé. Personnellement, il faudrait que je me motive à nouveau. je suis beaucoup attiré par l'image. J'ai aussi commencé des dialogues avec les IA, c'est un peu angoissant, je dois dire, avec tout les sommes fabuleuses qui s 'y déversent. Sinon chantes-tu toujours ?
Enigmatique absence
Publié le 30/09/2024
Merci très cher Francis de ton retour. Tu es un puit de savoir et de sagesse à mes yeux et tu as le chic non seulement d'approfondir les idées mais aussi d'ajouter une couche supplémentaire et supérieure qui emmène encore un cran au-dessus. Dans le "Qui sommes-nous" disponible en bas de page, il est dit "L'usage des mots constitue une piste de réflexion salutaire, et sa maîtrise un moyen personnel de s'exhausser" et tu es comme d'autres auteurs ici de ces personne qui permettent de s'exhausser. je suis chanceux d'être ici et de vous commenter, et c'est peu de chose commenter lorsque vos retours sont aussi enrichissants. Merci à toi, et comme disais l'amie Gisèle Prévoteaux : "Merci de nous" (elle disait aussi "Merci de toi" à la place de merci à toi".
Enigmatique absence
Publié le 30/09/2024
Chariot merci pour avoir encore une fois tu as commenté, avec tant de sincérité et de sensibilité, ce poème, qui comme tu l'as bien saisi illustre la réalité de l'homme dans sa marche vers un au-delà, dont l'existene est à peine soupçonnée et pourtant tant désirée, pendant sa vie. Oui, toutes les images abritent une vérité, et même parfois plusieurs vérités. Or, comme tu le dis avec tant de doigté : « il n'y a qu'un cœur pur et léger qui puisse s'affranchir des réponses, car ceux qui aiment ne raisonnent pas, ils aiment de façon inconditionnelle » tu touches là à l'essentiel de l'amour chez l'homme. Cette vision si pointue me renvoie à « l'amour courtois » dans lequel la personne que l'on aime est la personnification de l'amour pur. On retrouve dans cette conception l'amour de Tristan et Isolde, dont Wagner a traduit musicalement la pureté. S'affranchir de son propre corps est un exercice héroïque. Un amour qui s'attache au corps fait naître en nous : « des doutes et des névroses ». Et comme tu le dis merveilleusement bien « l'homme n'aime souvent que sa propre personne. » Toutefois, je suis certain que dans notre vie d'homme, l'amour très pur dont la poésie se nourrit, peut se trouver et remplir notre vie de cette immense lumière, qui brûlera même nos chairs en fusion. La poésie est le décor de nos âmes. Celui qui s'y complait peut offrir à l'être aimé le bonheur pur d'exister. Rares sont ceux qui peuvent comprendre ça. Merci Léo pour avoir ouvert une page sur laquelle j'ai écrit quelques mots à l'encre de mon âme. Merci encore je suis très touché par ton commentaire. Cordialement, F. Étienne. Aux flammes du désert un jour incandescent Ajoute une couleur qui le tache de sang.
Parle lui
Publié le 30/09/2024
Se parler à soi même et s’écouter avec beaucoup de bienveillance, tous les mots des autres sont souvent vains dans les cœurs dévastés. La clé de l’apaisement est en soi, et il faut souvent beaucoup de temps pour parvenir à la trouver, soi est souvent inévitablement le point de départ des plus belles révolutions intérieures. Et les mots sont de magnifiques traitements à prescrire, matin, midi et soir…
Enigmatique absence
Publié le 30/09/2024
Les questions existentielles sont pareilles à des invocations divines. Ta poésie souvent pleine de mystères se parent d’une constellation d’images qui abritent à elles toutes, très probablement une belle vérité. Il n’y a qu’un cœur pur et léger qui puisse s’affranchir des réponses, car ceux qui aiment ne raisonnent pas, ils aiment de façon inconditionnelle. Seulement l’Homme est pétri de doutes et de névroses, d’orgueil et de tristesse , et n’aime souvent que sa propre personne. La poésie est un souffle infini qui emporte avec elle toutes les âmes. Merci du partage Francis Étienne.
Déjà octobre et le plein de nouveautés à découvrir !
Publié le 30/09/2024
Poésie, quand tu nous tiens...Quelle bonne idée! Et les derniers développements sont supers! Merci infiniment
Nouveaux contes de la folie ordinaire
Publié le 29/09/2024
Hello! Du strict point de vue "style", j'ai apprécié dans ma jeunesse le format court de Bukowski. Je trouve qu'il a été vraiment très en vogue avant de rester dans une sorte de purgatoire littéraire à présent. Pour le reste, j'avais trouvé des histoires de cadavre et de morgue du même acabit chez William Gaddis dans les Reconnaissances quand j'étudiais les romans de peintres. Par ailleurs, les récits concernant Jimmy Savile montrent que la réalité dépassait largement la fiction niveau morgue même si tout le monde connaissait ce "style de folie ordinaire" en particulier le chanteur des Sex Pistol qui déclarait vouloir "tuer Savile". Donc, oui, c'est une chronique de cette époque qui au regard des années 2020 a vieilli. Je n'ai pas relu Bukowski depuis des années, je serais bien en peine pour noter quoi que ce soit. Que dire à part que ça vaut d'être lu?
Tour d'ivoire
Publié le 29/09/2024
Cher Léo, merci encore pour ton commentaire, que je lis toujours avec autant de plaisir. Le sonnet permet l'expression de sentiments et de sensations très fugaces. Sa brièveté comme sa rigidité oblige une composition « calculée » sans que le lecteur ait l'impression d'une construction dont il verrait la structure. C'est une des raisons pour lesquelles je n'utilise pas de ponctuation, faisant de chaque quatrain et de chaque tercet une seule phrase. Cela me donne la souplesse que l'on peut ressentir en lisant le texte. Oui, « chaque jour est une nouvelle chance. » Et lorsqu'on considère le nombre de jours d'une vie, on se rend compte que l'audace de vivre enrichit notre vie. Nous devons faire de chaque jour une irremplaçable réalité, que nous devons remplir de notre richesse, cette richesse qui nous est propre, unique et si séduisante pour l'autre. Nous trouvons dans cette richesse tout notre univers, ses sens, ses parfums, ses balbutiements ou ses cris. Écrire, c'est aussi participer à l'eclosion de chacun de nos jours. Sinon, nos jours se fanent et perdent leurs pétales, dès qu'un nouveau jour s'ouvre devant nous. Écrire, c'est graver dans le temps, qui fuit et se meurt, notre présence à la vie. C'est pour cela qu'un sonnet est aussi une gravure de notre âme. Inévitablement, cet acte est beau, parce qu'il est vrai, presque comme le dirait Platon ! Merci encore cher Léo pour autant de sensibilité à ces textes que je publie régulièrement, merci pour me donner avec autant de clarté tes sensations de lecture, si précises et si précieuses pour moi. Merci Léo et à plus tard, cordialement Francis Étienne. Près d'un château perdu dans le brouillard d'un rêve Un Arlequin s'endort sur le bord de la grève.
Page de neige
Publié le 29/09/2024
Cher Léo, tout d'abord merci pour le magnifique commentaire que tu as laissé et merci aussi pour avoir corrigé quelques erreurs d'écriture. Il est toujours si difficile de se relire et de corriger les quelques détails qui gênent la lecture. Merci aussi pour ton appréciation de la densité du texte, et de sa progression. La nouvelle est un art difficile car elle met en scène en quelques pages une histoire dont on ne connaît pas toujours l'origine et encore moins sa projection dans le futur. La nouvelle est un cliché d'un instant particulier d'une vie, et elle doit par sa brièveté faire apparaître un univers complet, dans lequel les personnages se sont incarnés. La difficulté est bien de créer cette bulle de réalité, fragile, brève, et riche dans laquelle nous entrons par d'infinis détails de la description. Comme tu peux l'imaginer, je fréquente des grands nouvellistes de la littérature, comme Stéphane Zweig, Maupassant, ou Edgar Poe, qui tous à leur manière maîtrisent parfaitement ce style si particulier qu'est la nouvelle. Le lecteur, ayant lu une nouvelle, doit avoir l'impression d'avoir lui un livre complet, mais la sensation qu'il en retient est beaucoup plus forte dans la nouvelle que dans le roman, précisément parce qu'elle est brève et qu'elle nous marque avec plus d'intensité. C'est aussi un art de la description, qui correspond assez bien en peinture à l'aquarelle. On ne peut pas revenir sur une aquarelle, comme on ne peut parvenir sur une nouvelle, en changeant un détail. Je compare la nouvelle à ce que musicalement on retrouve dans le Lied. Chaque note et chaque syllabe doive porter tout un univers. Certains interprètes, rares, comme Dietrich Fisher Deiskau ou Élisabeth Schwarzkopf, ont ajouté au Lieder, une troisième dimension qui serait celle qu'un conteur par exemple pourrait être pour la nouvelle. Je ne sais pas si donner une suite à cette histoire serait suffisamment riche. Elle pourrait amoindrir l'effet que j'ai cherché dans ce texte : parcourir le chemin du désespoir et de l'espoir de cet homme en recherche de sa fille. La nouvelle ne raconte pas, elle peint. Le roman raconte mais ne peint pas. C'est là toute la différence. Peut-être cependant, que je pourrais entrer dans quelques instants de de la vie de la fille, sans relier le récit à son passé, à peine évoqué dans ce texte. Merci merci encore cher Léo pour avoir lu avec autant d'attention et de sensibilité cette petite nouvelle, que l'on pourrait peut-être trouver hors sujet par rapport à la consigne d'écriture, mais je me suis bien amusé en l'écrivant. Merci encore de tout cœur. Et à tout de suite, cordialement, Francis Étienne. Un grain d'or s'est fondu dans un bassin de marbre ou nageait en silence une parole d'arbre.
Rêve de la Zisa
Publié le 29/09/2024
Bravo pour le salto ! ;-) Et fais juste ce qu'il te plaît. Tu as pu remarqué que je n'ai pas tellement parlé de ton texte. Je n'ai pas cette prétention. J'ai exprimé ce qu'il éveillait chez moi. Grosse bise ! ;-)
Rêve de la Zisa
Publié le 29/09/2024
Sûrement, sans mode d'emploi, ce serait clair comme une cartouche d'encre mais pour une fois que j'écris sans faute, je te trouve difficile ^^^. Plus sérieusement, il s'agit d'un entraînement, rien de plus. Vois ça comme un triple loops piqué. J'envie l'ancrage qui permet de parler d'un fond ou d'une classe ici, tu auras du mal à trouver un fond à part un lieu existant... lointain, en ruine et peu valorisé. :-)
Rêve de la Zisa
Publié le 29/09/2024
Merci beaucoup pour ton commentaire. Quand l'atelier sera ouvert, j'y entrerai aussi avec plaisir. Peut-être est-ce un exercice de santé que chaque atelier? Cela nous contraint à explorer d'autres façons de dire les choses et peu importe le résultat après tout, vivement la surprise. À bientôt Léo. :-)
Rêve de la Zisa
Publié le 29/09/2024
La présence du mode d'emploi n'est pas superflue. Je te taquine. Cependant, il y a du paysan en moi, du rustique qui recherche les choses plus simples, moins sophistiquées, moins compliquées. Au delà du joli, c'est la douceur de la spontanéité et l'humilité de la sobriété qui me font planer. Bref, les valeurs de ma classe, il est vrai, en voie de disparition. ;-)
Page de neige
Publié le 29/09/2024
Un sublime texte qui fait la part belle à la description qui est ce que néglige le plus les auteurs. Ce temps long soigné, permet de planter le décors qui apporte une densité dramatique à l’épreuve que traverse le protagoniste. On a froid avec lui et l’on souffre avec lui, on espère aussi jusqu’à ce que l’espoir disparaisse. Pas à pas on fait corps avec le personnage et on est curieux d’en apprendre davantage. Il nous manque juste le passé et les raisons des circonstances qui ont séparées père et fille, mais peut-être que la suite de ce texte avec les yeux de sa fille pourront lever les questions qui subsistent. Grand bravo Francis Étienne pour ce remarquable exercice de style grandement maîtrisé. Voici juste quelques coquilles relevées : est-ce que tu as vu cette Jeanne Blachère ? À quoi il ressemble ? / vous lui avait parlé ? / c’était bien son Annette
Rêve de la Zisa
Publié le 29/09/2024
C’est un vrai défi que d’écrire en des genres différents et je crois que la poésie est celui qui impressionne le plus tant par sa rigueur technique que par la recherche d’images uniques et harmonieuses pour délivrer un poème fluide et équilibré. Ton poème aux saveurs orientales est à mes yeux une magnifique réussite, d’autant plus qu’il livre entre les lignes un sensible message. Et tu as bien fait de mettre toutes les explications au-dessous qui permettent sans changer de page de tout appréhender pour une lecture fluide et éclairée. Il faut beaucoup de courage pour se frotter à la poésie. Et comme le prochain atelier qui sera proposé demain est en lien avec la poésie, cela m’encourage à lever le défi également prochainement même si je doute d’atteindre aussi beau résultat. À plus tard Myriam.
Tour d'ivoire
Publié le 29/09/2024
Tant de délicatesse et en sensualité dans ce nouveau très beau poème que tu nous livre avec une grande générosité. Les mots sont d’autant plus beaux qu’ils sont authentiques et délivrés avec la plus grande honnêteté et générosité. Chaque jour est une nouvelle chance. Merci Francis Étienne.
Ma bio
Publié le 29/09/2024
Ce n’est jamais simple l’exercice qui vise à se présenter aux autres. Mais c’est un exercice très important pour un auteur. Cette présentation s’affine au fil du temps, à l’ajout de la vie mais aussi parfois en considérant les étapes de sa vie différemment et en pensant différemment. Plus qu’à la reporter dans la biographie de ton compte ici-même, car il est vrai que la phrase actuelle au regard de cette bio fait bien maigrichonne et solitaire. À plus tard.