Il n’y a pas de doute sur le danger que tu dis et la rupture entre pays réel et pays représenté. En 2025 février je crois la France reçoit un sommet sur l’intelligence artificielle. L’enjeu serait de savoir comment faire entendre la voix de tout un chacun. Et je pose la question parce que j’ignore ce qui sera mis en place.
Ce que dit notre penseur contemporain, c'est que les gens "qui n'ont rien à se reprocher", qui acquiescent devant toutes les mesures "légales" prises par l'autorité sont les gens qui suivent les lois sans se poser la question de leur légitimité. Lorsque Macron nomme un 1er ministre dont la famille politique a recueilli moins de 6% des voix, c'est parfaitement légal mais tout aussi parfaitement illégitime. Que feront les sbires de Macron avec les caméras de surveillance ? L'UE amalgame l'antisémitisme et l'antisionisme. La France s'est alignée sur ces définitions. Comment peut-on faire confiance à ces faiseurs de lois ? La docilité tue ! Elle a déjà tué et tuera encore par conformisme, docilité, crédulité ou aussi peut-être, facilité. Voilà ce qu'il dit. L'IA, comme les caméras constituent une technologie potentiellement dangereuse non pas par sa nature mais selon les desseins de ses utlisateurs.
Et donc concrètement, il propose quoi notre penseur contemporain? Refuser tous les cookies et les CGU…? Pour moi, la question actuelle est celle des IA. Il suffit de regarder deux synthèses vocales intervenir entre elles et on a du mal à calculer le résultat de l’interaction. Les réponses statistiques des IA peuvent être surprenantes aussi et fausses avec une possibilité de rétroaction ou de plantage. Je joue beaucoup avec en ce moment. A mon sens une IA se dresse et se modèle selon le type d’interaction que tu souhaites. Il y a aussi beaucoup de mecs avec l’esprit wiki comme Aaron Swartz qui vont vouloir mettre ces technologies au service du plus grand nombre. Une des applications des algorithmes sur les corpus de textes peut être la détection de co-occurences permettant de repérer des idéations suicidaires/ des ruminations anxieuses. Une IA pourrait aider sur ce plan. Plus que vers les algorithmes et la norme statistique dont tu peux toujours t’échapper par ta liberté mon inquiétude va davantage vers les boites de tech qui mettent sur pied des logiciels type Pegasus. Ils savent très bien ce qu’ils font. C’est ça qui a perdu Kashoghi. A mon avis, c’est davantage les réseaux sociaux et le mode public qui a perdu bloggers et des activitistes plus que le traçage algorithmique. Avis qui n’engage que moi bien sûr. Bises A la prochaine.
Merci pour ce commentaire. C'est effectivement un texte mélancolique, écrit il y a maintenant quelques années. Peut-être est-il un peu complexe et obscur mais c'est pour mieux se perdre...
Au-delà de te rejoindre sur l’inquiétude liée aux algorithmes et parfois souvent ?) à leur sombre desseins, je suis surtout surpris par le style et ton de ce texte dans lequel je ne te reconnais pas (pourtant j’en ai lu des coups de gueules, mais celui-ci semble plus écrit que vécu.probablement parce qu’il s’agit d’une reprise et qu’il reste encore beaucoup de l’autre âme qui cohabite. À plus tard Patrice.
Bienvenue et merci Perthro de partager ce beau poème. Un poème fait de sens et d’envie mais implacablement ramené à l’inertie et la terrible mélancolie qui l’alimente. Ce poids des mots qui lestent cette âme qui souhaiterait bien meilleur sort est très bien rendu. Merci et bravo. Je ne saurais que vous conseiller de participer à l’atelier de poésie en cours « Alexandrie, alexandrin ». Dans l’espoir de vous relire, à plus tard.
Ouf, merci de nous donner un exemple pour cet atelier.
En parlant de voyage dans le temps, je me pose toujours du moment historique dans vos textes. Est-on à l'époque de Clément d'Alexandrie ici, Cyril? Le conquérant au visage gracile et au regard bienveillant m'évoque le Christ roi directement. Ceux du concile semblent moins tolérants et je pressens la fin d'Hypathie...
Mais qui est ce condottiere qui met la main sur Rome? Plein de nuances de rouge: sang versé, gants d'évêque, passion christique ou vin de messe. Qui est cet intriguant chevalier d'industrie à laquelle Rome suspend son souffle? Est-ce un mercenaire stipendié (il est question de l'or de son brandebourg). Va-t-il tuer? Intriguer mais dans quel intérêt? Faire valoir une fausse prophétie?
Bonjour Floriane, merci pour votre partage et bravo pour le défi ! C'est toujours un plaisir de lire les participations aux ateliers quand on projette d'y participer car cela nous enrichit tous beaucoup. De mon côté, je m'y colle dans les prochains jours. À bientôt de vous lire à nouveau.
Tu parles de la nationalité du "toi" de Fils de Louis ou de son toit? ¨¨¨Les deux semblent importants dans l'histoire. Par chez moi, dans ma commune, un abri de jardin de 9m2 possède des dimensions honorables. Restons dans les caractéristiques techniques d'un toit sans évoquer cette citerne qui semble receler un puits d'habitudes saines... :-)
Bonjour Léo, les descriptions de ruminations sont rares dans ce que je lis actuellement et je trouve nombre de caractères sans relief. Je crois que le narrateur et la fille ont évité une catastrophe et qu'au contraire c'est mieux ainsi pour chacun. La fille est décrite sociable et plutôt saine. Elle cherche probablement une relation réelle (elle réagit en miroir, elle est accompagnée, participe à des manifestations). À l'opposé, le narrateur semble tout mettre en oeuvre pour préserver son idéal qui cesserait de l'être si la fille en chair et en os lui parlait. En bref, il ne l'aime pas. Il projette son idéal où il ne rencontre que lui-même. Même avec une once d'esprit pratique et d'intrépidité en plus, c'est un grand drapeau rouge, j'imagine une conclusion à la Baudelaire avec Apollonie Sabatier. Ce serait malheureux de croire à des déclarations d'hommes qui s'illusionnent eux-mêmes et ce serait le meilleur moyen pour la fille d'aller des étoiles en direction de l'étable (dalle stelle alle stalle). Il faudrait être bien naïve. :-)
Quelle belle entrée en matière poétique ! Il faut dire que l’insouciante Venise est un terreau plus que favorable pour les âmes vagabondes qui aiment s’égarer dans l’imaginaire. Il y a de nombreuses références de lieux et de personnages incontournables mais c’est surtout le style et le rythme que je souhaite souligner car d’emblée les mots te prennent par la main et t’embarquent dans une farandole effrénée où toutes les images se succèdent à la vitesse de la festivité. C’est en mouvement et c’est grisant, c’est vivant et c’est sonore, c’est « plumesquement » enivrant. A ta santé Myriam, à la bonne nôtre et longue vie à la poésie.
Merci Patrice pour ton texte intimiste, car livrer ses petites habitudes c’est livrer son intime et bien plus que des détails qui ne semblent n’être que cela. Car derrière il y a effectivement un besoin, d’exister et par la même se remémorer les souvenirs, le sens des choses transmises puis des années après remises à l’ordre du jour. J’ai juste été surpris par « C'est peu, me direz-vous, pour un toit belge de 9m². » où la nationalité du toit semble avoir son importance alors qu’au final la description est très technique, voire mécanique. À plus tard
Le début de ton poème me fait penser aux lendemains qui déchantent, aux ruines insoupçonnées qui surviennent aux plus mauvais moments, et le tout se réchauffe et s’améliore à la suite. Il y a de nombreuses épreuves dans une vie, mais aussi de nombreuses opportunités de se relever et de faire mieux, de progresser, et surtout cheminer vers le bonheur, qui probablement, est le revers d’une même pièce à se partager avec la sagesse. La patience est de mise. Merci Francis Etienne.
Alors je trouve que ces routines sont rassurantes aussi même si je les trouvais enlisantes auparavant. On s'use à essayer quelque chose de nouveau mais parfois le sens renaît de gestes perdus. Ces gestes que d'autres ont fait avant nous sont aussi moyens de se souvenir. Je trouve que tu le dis très bien.
Bonjour Myriam et merci pour ton analyse qui me permets de revisiter l’écriture d’un ami avec un regard différent, et celui d’une femme qui plus est. Concernant le mauvais regard, c’est toute l’explication qui va avec qui me plait énormément justement, car à l’écrit, peu d’auteurs prennent le temps d’analyser et de décrire ce qui se passe si vite et semblent n’être que des détails, parce qu’au final ça n’en est pas comme tu le dis si bien. Cela permet de réfléchir aussi à ce que l’ont vie, ce que l’on veut, et les messages parfois totalement contradictoires que l’humain par fragilité ou inconscience a, au point de se saborder lui-même. À plus tard Myriam.
Ça devrait s'appeler "Toujours déjà loin": on dirait que le narrateur est amoureux transi d'une image et qu'il ne veut pas réellement rencontrer la personne. La conclusion fait prophétie auto-réalisatrice. Moi je crois que ça aurait pu marcher entre eux puisqu'elle lui souriait au départ justement. La réaction de la fille est plutôt attendue. Il n'est pas banal de se faire foudroyer du regard quand on sourit aimablement à quelqu'un. Bref, c'est un joli récit d'une rencontre qui n'aura jamais lieu. Et là, je me dis qu'il y a une sacrée différence entre être fasciné par une personne et aimer une personne. Cette fille a probablement bien joué, pour elle ça ne l'aurait pas fait.
Chère Floriane ce fut un immense plaisir de commenter, certes avec sévérité, mais beaucoup de plaisir votre beau poème. « Le voyage bleu » part aujourd'hui par la poste et je vous en souhaite bien sûr une excellente lecture. L'échange entre écrivains est toujours pour moi très précieux. Je vous rappelle toute ma gratitude et vous salue cordialement. Francis Étienne
Je crois que l’on est enfermés dans cette même tempête d’activités propres aux rentrées et aux nouveaux défis à relever. Te savoir nous revenir lorsque tout sera plus calme et une grande satisfaction et joie à venir. À plus tard.