Oui c'est tout à fait cela. La société du spectacle existe depuis ''le pain et les jeux''jusqu'à ce que Debord mette intelligemment le doigt dessus à une époque où ça commençait à dégénérer grave. Aujourd'hui ça dépasse l'entendement et l'aliénation est dans chaque onglet et à chaque coin de rue ...
Ton texte Enzo m’a fait penser à « La société du spectacle » de Guy Debord, lorsque l’image et tous les artifices prennent tout l’espace… perte de sens, isolement, uniformisation… l’aliénation guette.
"ses hauts le cœur, ses hauts le corps « , cette phrase est magnifique et représente de mon point de vue la quintessence de ton texte comme s’il était engagé dans un wagonnet de grand huit qui malmène, met la tête à l’envers, fait rire, crier, vivre… Ismahane c’est de la haute intensité qui couvre une évidente sensibilité.
Un texte féroce qui use des assonances comme pour mieux persifler. Il y a des failles d’emblée pour des séismes certains à venir. Chronique d’une solitude anonyme noyée dans un océan d’autres solitudes… à suivre.
La peur de la différence et de ce qui sort des normes et surtout de l’illusion du mariage comme unique norme acceptable et digne. Triste et étriqué. Maupassant, en très peu de mots savait avec finesse faire jaillir et se jouer de belles hypocrisies.
Ce que j’aime le plus c’est entre les lignes, ce qui laisse à chacun la place de penser, de créer, d’innover… les silences sont aussi au service des mots et de l’écriture.
Il manque deux choses essentielles dans nos sociétés modernes : du temps et de l’attention. Du temps pour se poser, se recentrer… c’est en prenant du recul qu’on peut mieux comprendre ses pensées, ses émotions et ses besoins. Et l’attention pour mieux comprendre et apprendre, est largement accaparée par les écrans et le bruit. Il est nécessaire de compartimenter le temps pour mieux le prendre et mieux s’en servir.
Une bien mauvaise cohabitation pour un même corps et pourtant une seule aura le dernier mot. on peut comprendre la lassitude d’un combat qui pourrait sembler perdu d’avance et pourtant, cette héroïne n’a pas encore rendu les armes. Il va falloir puiser en soi énormément de choses, et ton écriture et ta sensibilité Sam vont procurer des mots très importants pour chasser les maux. A suivre.
Ah super,
Alors il te faut les faire venir en Belgique, l’équipe du Horla
Regarde sur Facebook, tu les trouves facilement
Je regarde pour tes 2 pièces
Merci
À plus
Michel
Je partage ce constat amer mais lucide. Il y a malgré tout de l'espoir. Parfois à la vue de l'incendie on détale même si on n'a rien fait pour éteindre la flamme auparavant. Le fait d'être touché personnellement conduit a l'action. Une catastrophe lointaine vaut moins qu'un accident dans sa rue.
Ah merci ! J'habite la Belgique. Mais je me renseignerai. et toi, si tu as l'occasion de voir "La vie est une fête" des Chiens de Navarre, ne rate surtout pas. Cette pièce ou "Les gros patinent bien" (Pierre Gillois) ne sont pas très littéraires, pas du tout, même, mais ce sont des spectacles inoubliables, aussi géniaux que drôles et intelligents. (Je travaille dans un théâtre en Belgique)
Comme je présume tu aimes Guy de Maupassant, il y a une pièce qui se joue un partout en France dans des petits théâtres
Le Horla
Et c’est absolument fabuleux. Je l’ai vu en mai ici à Montpellier et j’y retourne en octobre car ils reviennent rejouer pour 3 soirs.
Je te le conseille vivement
Si tu te recherches
Le Horla pièce de théâtre, tu trouveras les dates et les lieux ( mise en scène Frédéric Gray )
À bientôt et merci 🙏
Merci infiniment pour ton regard, pour ton exigence douce, pour ton clin d’œil. Il me va droit au cœur.
À bientôt peut-être, au fil des mots
Michel à un fils de Louis
Les auteurs se retrouveront nécessairement dans ce texte qui, par conséquent, les touchera, comme il m'a touché. Et puis, ici, il n'y a pas de remplissage. "Pas de gras" comme j'ai un jour entendu une écrivaine dire. Je déteste le superflu. Une jolie écriture est essentielle. Je viens de lire Chevallier, de Maupassant et Flaubert. Ce qui est frappant, c'est qu'il n'y a pas chez eux de descriptifs froids. Ils disent avec leurs yeux et ça, ça raconte. Du coup, les descriptions deviennent primordiales. C'est ce que tu as fait ici. ;-)
La valise va trouver preneur dans ton monde littéraire parallèle peuplé d’idéaux ou de deuils. C’est toujours très émouvant de voir se dissiper ce qui donnait un objectif et une raison d’être à des personnages touchants dans leur quête illusoire. Merci Stanislas pour ce nouveau texte, à plus tard.
Comme dans uns distorsion, j’aime beaucoup dans tes récits, comment tu parviens à y intégrer des images qui viennent troubler la quiétude, prendre position et se développer comme un voile brumeux propice à l’apparition des fantômes.
Ce qui fait l’essence de ce chapitre c’est le lien à la fois sincère dans l’intention) et factice (dans la raison) des voyageurs qui conversent le temps d’un trajet. Je file à la suite.
Il y a autant de douceur que de morsures, ta marque de fabrique qui malmène et fait vaciller l’émotion du lecteur comme le serait la flamme d’une bougie, à l’épreuve d’un souffle lointain.
Entre ombre et lumière, mais aussi à travers l’âme dans le corps (à corps et à cris), tes textes se situent à l’équilibre, sur un fil ténu au-dessus de gouffres affamés. Il y a en chacun d’eux, un véritable instinct de survie, à fleur de peau. À plus tard.
J’aime beaucoup la constellation des cœurs et celles des âmes qui inspirent tant d’histoires et d’émotions. J’aime aussi la constellation des mots et celles qu’elle permet, des univers dans l’univers. À plus tard Michel.
Les artistes sont les interprètes des émotions. Et tous les supports, sous toutes leurs formes permettent de libérer le trop plein de soi… de nouveau de très belles formules dans ton texte.
Que ton texte me parle. Et comme je comprends la détresse qui mène malheureusement dans l’abysse.
J’ai un peu beaucoup de ceci dans mon texte « une vie comme tant d’autres, peut-être… Pas si bien écrit, mais de l’avoir écrit m’a fait du bien énormément de bien, il y avait longtemps que j’y pensais et le défi 7 jours pour changer était là.
Ce fut difficile avec des torrents de larmes..
Déchirant
Ton texte m’émeut énormément
Merci pour ce partage
Michel