J’aime beaucoup tes textes (je me permets le tutoiement), qui illustrent des tranches presque banales de la vie courante. Et pourtant ces scènes sont incarnées et narrées avec toujours beaucoup d’’authenticité, ce qui les rend spéciaux. Le vécu et le sens des détails comme dans ce texte et ce passage qui illustre parfaitement mon propos :
“ Un moment j'ai eu l'impression qu'elle répondait. Mais non. Aucun écho. Les appels restaient vains. On s'enfonça dans l'impasse en regardant au dessus des clôtures des jardins. On découvrait ce que Nyx connaissait sans doute très bien.”.
Il y a tour à tour le détail auquel tout le monde s’identifiera lorsque l’on a cherché une fois un animal que l’on souhaitait retrouver et dont on se persuade de pistes ou de sonorités faussées par le besoin de croire et pour conjurer le pire ; et puis aussi juste après, se mettre jusqu’à la place de cet animal qui nous manque pour s’approprier une part de son quotidien, là encore pour ajouter un peu d’espoir.
L’universel qui rassemble, c’est ce qui rend le banal touchant et émouvant. Alors merci pour cette nouvelle tranche de vie, de mort, écrit en toute simplicité, même si ce n’est pas simple d’écrire ainsi.
Il y a rupture et ruptures et celle-ci fait partie des plus injustes car conditionnées par une crainte toute légitime de braver le rejet des autres et plus particulièrement des plus proches et de sa famille. J’ai particulièrement apprécié “ elle put constater le vide, dans l’appart, et dans le cœur de son ami”. Un beau texte qui appelle à la tolérance et au courage. À plus tard Vickie.
"Aimer sans retour et souffrir de la disparition de cet amour" me fait venir les larmes aux yeux. Comme je suis content que ce récit ait pu toucher. Ce texte comme l'autre intitulé "reflex" ont été écrits à chaud juste après qu'un événement soit survenu dans ma vie. Je triche donc car c'est plus facile de faire un texte intense lorsqu'on trempe encore. ;-)
"Aimer sans retour et souffrir de la disparition de cet amour" me fait venir les larmes aux yeux. Comme je suis content que ce récit ait pu toucher. Ce texte comme l'autre intitulé "reflex" ont été écrits à chaud juste après qu'un événement soit survenu dans ma vie. Je triche donc car c'est plus facile de faire un texte intense lorsqu'on trempe encore. ;-)
;-) Avec grand plaisir je lirai d'autres mots de toi, précédés ou pas de Patrice. C'est mon prénom. Pour l'acquisition, je suis tout à fait d'accord. J'ai d'ailleurs failli changer la formule et puis je ne l'ai pas fait. j'aurais du. ;-)
N.B. Je te donne décidément du fil à retordre avec mes pseudos. Pardon ! ;-)
(dsl je me permets le Véro, mais je reviendrais au Véronique sans pb). Je suis touchée par les flashs. On écrit on envoie. Et que près de nous (plus encore qu'à côté ou qu'en face) on note. C'est combien bon :) Merci mille fois :)))
Dans une relation, une amitié, un amour, chacun connait ses efforts, ses renoncements, mais personne ne sait à quel point l'autre sort de ses habitudes. Le sentiment d'une relation à sens unique, d'une injustice peut faire craquer les carapaces. Celui qui paraissait le plus faible a eu le courage de partir, celui qui semblait le plus fort s'est laissé pleurer. Douleur pour une meilleure renaissance, chacun de son côté. Très bien écrit, Vickie.
Oui, dsl pour la ponctuation, tu as pu voir dans tous mes textes, je joue beaucoup avec elle ! Je regrette si cela m'éloigne un peu de vous, je vais travailler là-dessus :)
Les flashs de la boule qui tourne. Je vois, je vois plus. Je vois rouge, je vois bleu... Les flashs du verre en trop. Comme des bribes de souvenirs. Tentative de maintenir coûte que coûte la distance, pas d'attachement. T'es là, t'es plus là. Boum. Merveilleux respect de la chute. J'ai aimé le double point de vue, celui de la fille, puis celui du gars. Bravo Allegoria.
La pression sociale contraint tout le monde, d'une manière ou d'une autre. Pour s'en départir le plus possible il faut consentir des efforts, incommensurables pour la plupart. Et pour les quelques uns qui résistent, le chemin est rude. Mais c'est le prix d'une certaine liberté. C'est ce que votre texte démontre. Merci.
On va se fâcher là : on acquiert pas un chat ! Mais bon, sinon je comprends : l'un ne peut jamais remplacer l'autre et ça fait mal. C'est plus que bien ! - que les mots marquent leurs empreintes sur ces choses qui font nos vies. Merci fils de Louis - est-ce que je peux t'appeler autrement - parce ce que pour le coup c'est pas simple :)
Merci pour ce commentaire et aussi pour l'enrichissement de mon vocabulaire par ce joli mot "dichotomie" déjà entendu mais jamais précisément compris jusqu'à aujourd'hui ! ;-)
En réalité je n'ai pas écrit un seul mot. J'ai juste croisé les paroles de "l'été indien" avec des extraits d'un procès de viol que j'ai sélectionnés. Merci pour ton commentaire. J'avais un doute sur l'efficacité du contraste. Je n'en ai plus. Merci ! ;-)
Bravo Allegoria, la chute est inattendue et la citation de Mark Twain finit de tout exploser. J’ai trouvé l’amorce avec la “rage room” et la sortie entre collègues très porteuse et originale. On comprends d’autant avec la fin que cette rage est souvent bien enfouie. Et puis toujours ce style incisif et efficace qui révèle des personnages aux failles bien réelles. Merci, c’est super.
Bravo pour cette participation qui déménage. Cette opposition entre romance et violence est très habile car elles montrent bien le docteur et Jeckill et mister Hyde qui cohabitent chez les auteurs de violences conjugales. Vos mots sont durs mais ils sont nécessaires pour bien appréhender la rage qui sévit comme jamais. De plus d’hommes en plus d’hommes se mobilisent (le mois prochains sera d’ailleurs consacré à la thématique du droit des femmes), et c’est essentiel. À plus tard.
Voici une belle opposition entre les paroles de Joe Dassin dédiées à l'amour avec un grand A, et ce croisé violent, âpre. L'opposition fonctionne très bien et le contraste en ressort d'autant plus. Bravo!
J'adore entrer dans le monde des femmes, habituellement interdit, mystérieux. Ici, dans ton texte, A.E.Myriam, on y est jusqu'au cou si j'ose dire. C'est ce que j'ai aimé. Même en Chantilly, Alexandra est on ne peut plus femme. « Quoi, ne dis pas que je te choque, quand même ? » c'est du suprême de femme. Un délice ! ;-)
La menthe religieuse ici transformée en l'amante religieuse. Je ne m'attendais pas du tout à cette fin tu m'as surprise mais j'adore. Cette jeune fille timide, effacée que l'on n'imagine pas une seconde capable d'un tel geste!
Joli rythme joli travail
Bravo ally!