Si je pouvais j'ajouterais un coeur gros comme ça. Il est très agréable de passer du temps à cet atelier et de vous lire tous... à très bientôt de vous lire. Myriam
Je tenais à vous remercier de votre indulgence à mon égard. Je vous souhaite une retraite paisible au bord de vos rivières. Vous le méritez. Je prends note de votre sage conseil, et m'appliquerai à vivre pleinement. Soyez sûr que je partagerai ma dernière lecture. Avec tout mon respect.
entièrement d'accord Léo, AE Myriam a mis le doigt sur une notion essentielle et l'a magistralement développé. Ce qu'il y a d'incroyable dans cet atelier, c'est qu'au-delà de l'aspect littéraire, il pousse notre réflexion commune. C'est assez jubilatoire je dois dire
J'ai passé quelques années en Afrique et dans le village où j'ai séjourné, un conteur africain (un griot) réunissait adultes et enfants tous les mercredis pour leur raconter la vie au travers d'histoires toujours riches d'enseignements. Votre texte, me ramène à cette époque avec beaucoup de nostalgie. Vos mots sont simples mais pas simplistes ( on a souvent dit cela de mes écrits.. Un des plus grand compliment que l'on m'ait fait). C'est très agréable à lire, bien ponctué et très fluide. Un grand bravo pour ce texte quasi philosophique.
J’ai été très sensible au fait qu’elle soit « condamnée à un exil intérieur que la liberté ne lui rendra pas ». Car effectivement tout est une question de point de vue et la liberté est toute relative lorsque les geôliers resteront à tout jamais la culpabilité et les remords. Un beau et efficace plaidoyer.
Bonjour et merci pour cette seconde contribution. Je rejoins Allegoria, l’oralité de votre conte est très réussie. Et puis il est surprenant parce qu’il ne se finit pas bien, ils ne se marièrent pas et ne durent absolument pas heureux et n’eurent pas de nombreux enfants. J’aime être pris à contre-pied, sans compter cette cruauté sublime qui permet à tout le monde de contempler la singularité et la beauté d’une lune qui abrite un terrible drame. À plus tard.
Votre avis plus qu'avisé sera pris en compte avec le plus grand intérêt. J'attendrai bien évidemment le retour des autres membres du jury. Cependant, je tiens à vous remercier d'avoir sacrifié une grande part de votre innocence pour peser objectivement sur cette triste affaire.
Bien à vous.
Madame,
j'ai pris connaissance de votre lettre avec beaucoup d'intérêt. Vos remarques soulèvent des notions essentielles et m'amènent à réfléchir sur la notion même de liberté. La liberté extérieure peut-elle palier de quelconque façon à l'emprisonnement intérieur? C'est une question essentielle. Et je dois dire que votre réflexion métaphysique me pousse à voir cette notion sous un prisme différent.
Chère Madame,
pour des raisons très personnelles, Madame de Lapaille ne formera pas avec vous autres le jury populaire qui décidera de libérer ou pas Madame Astriate. L'appartenance à jury n'est pas obligatoire. Néanmoins, Je vous ai toutes choisies pour vos qualités humaines et de réflexions. Et j'espère pouvoir compter sur vous toutes sur ce dossier plus que sensible.
Qu’il est dur de statuer sur la vie des autres et plus encore sur ses intentions futures, sur la sincérité d’un cœur et d’une âme. Ce défi mets en lumière toute cette complexité ou les mots parfois ne suffisent pas de juger objectivement de situations et de drames. Mille mercis à Fabien pour cette animation de qualité et merci beaucoup Allegoria pour toutes les participations. À plus tard.
Surtout, je ne voudrai pas vous priver d'une excellente lecture. À présent, je vous laisse avec Christian Grisoni. Vous verrez, il est comme le pan abrupte d'une insaisissable montagne. Riez, pleurez, espérez au fil de ces pages. Et surtout restez bien dans la vie, obstinément..
Bien à vous
Chère Allegoria de La Paille, je lis votre missive qui me subjugue. Mme Astriate va-t-elle finalement pouvoir méditer librement sur une possible récidive? Qu'en dit M. Le Juge d'Application des Peines? Le cas est-il résolu?
Faire partie d'un monde sans solutions, sans injonctions. Je ne porterai aucune amende contre vous. Comment punir chez vous ce que je commence tout juste à chérir chez moi...
Je vais prendre ma retraite Allegoria. Je n'arbitrerai pas à la mort d'un enfant. Aujourd'hui je rêve de rivière et de forets de vie. Je veux laisser mon esprit aller, aller, aller.. Prendre des vacances sans prévoir de rentrer
Aujourd'hui alors que l'âge me vieillit, je nourris plus de questions que de regrets. La sagesse de l'homme prend le pas sur la certitude du juge et c'est une bonne chose
J'ai bien reçu votre missive et je dois avouer qu'elle m'a renvoyé à des éléments très personnels. Puis-je vous parler librement Allegoria? Je sens qu'avec vous je peux ôter pour quelques instants le manteau bien trop grand du juge. J'ai bien conscience de vous avoir demandé d'assumer à ma place un verdict qui me revenait de prendre. Toutes les études dont vous parlez, je les ai embrassées. J'ai pensé qu'elles me donneraient la légitimité de mes choix futurs. Décider qui est bon ou mauvais, digne de vivre libre ou pas.
Tu viens de relever quelques-uns des points sérieux du texte. Ce qui me permet de préciser qu'Allegoria De Lapaille n'avait pas pris connaissance du dossier Astriate. Car derrière ses airs fantaisistes, Allegoria a un cœur gros comme ça <3 Et que si l'on peut rire de tout, on ne rit pas de la mort d'un enfant.
Moi aussi si j'en avais eu les épaules j'aurais fait des études de droit!
J'aime beaucoup la notion de cas de conscience et l'hésitation de ce juré
A bientôt
Non seulement de votre participation réussie au défi, mais aussi de nous donner l'occasion de le prolonger ! Au plaisir de vous relire, et je constate que c'est imminent :)