Pour le coup, tu me touches vraiment beaucoup. Je pense que lire, c’est mettre sa patte au fil des lignes. Alors quand j’écris, je jette - c’est vrai j’essaie ;) - des touches des couleurs des blancs. Je balance vers d’autres imaginaires. Je laisse la place. Le rêve c'est que chacun s’y trouve. Personn-age c’en est sans doute la base. Je guette le site aujourd'hui, j'attends ton texte :)
J’étais mal à l’aise face au sujet. C’est ta participation une fois de plus qui m’y a encouragée. Je suis contente si la fin t’a embarquée. Merci vickie :)
C'est sans doute un peu aussi un saut sans filet, mais combien bon :) Quant à la couardise de l’amoureux, il lui a - au moins - épargné le sms ;) Merci mon cher Fabien. À quand de te lire ?
J'imagine certains peintres jeter des traits vifs aux couleurs variées. Sans hésitation, ils en terminent certains, d'autres pas. Mais tous se rejoignent dans un tout plus ou moins limpide, plus ou moins mystérieux. Des gouttes de couleur jonchent le sol de l'atelier, irrémédiablement perdues aux yeux de la postérité. Pourtant ces déchets, ces tâches, ces plaies et ces saignements invisibles sont envisagés par celui qui regarde la toile avec attention, comme il est aussi possible qu'il les ait imaginés. Tu écris un peu comme ces peintres que j'imagine.
Au delà de la forme, tu racontes une histoire tout à fait particulière qui est aussi, si on la transpose un tant soit peu, universelle.
J'ai revu mon amoureuse rousse qui m'avait accordé une danse et un baiser dans l'espoir de rendre jaloux son "Bernard". Je m'autorise à dire son nanar. Je te remercie pour ce récit qui, en plus de tout le reste, me donne le thème que j'exploiterai et que je partagerai très certainement demain avec toi et avec nos autres amis ipaginéens.
J'avais imaginé autre chose mais non, grâce à toi, ce sera bien mieux.
Ah l'amour, qu'est-ce finalement? Un frisson pris au piège de l'habitude (s'il dure).. Comment aimer et qui aimer? L'amour une extension de l'amour de soi.. Mais ton amoureux dans sa missive assassine et son manque d'humanité ne doit avoir pour destinée que l'oubli. Il y a beaucoup de "la mort à crédit" dans ton style. J'aime toujours autant
J'ai aimé la description de l'antre qui "pue la mort et la solitude". Et plus encore, les derniers mots, ceux de l'antre-matrice : "ce n’est pas un enfant que j’imagine, c’est un bécasseau, un oisillon déplumé, trop gras, lourdaud, vulgaire et débile." Merci pour ce partage Valérie :)
Bonjour Valérie, je vous découvre ici sur un autre registre. J'ai été saisie par les couples d'extrêmes présents à plusieurs reprises.
- Multitude/isolement. Oui, il y a foule. Des tas d'hommes accoudés au zinc, des tas de nénettes qui balancent du popotin. Et l'héroïne, qui ne se retrouve pas dans cette faune. Une seule autre femme la fera sortir de sa réserve.
- Profite/séducteurs. Ces deux voix intérieures qui se disputent la politesse. Bien sûr que tu dois t'amuser. Bien sûr que tu te feras avoir. Ce sont "l'ange et le diable", comme vous l'écrivez vous-même.
Chez lui/chez moi. Entre les deux mon cœur balance.
- Torride/ça puait la mort et la solitude. Quelle opposition entre cette première nuit et les suivantes. Quelle déconvenue !
- Il fallait que je m’en débarrasse/Je déménage pour me rapprocher de toi. Drôle de façon de se débarrasser de quelqu'un en choisissant de déménager pour se rapprocher de la personne.
Et cette chute vertigineuse. 60 ans. Oisillon lourdeau et débile. Adieu les rêves de princesse.
Merci pour ce texte, Valérie, et à très bientôt.
Merci pour le retour. J'en prends bonne note.
J'ai pensé aussi qu'il fallait condenser et j'ai du mal à condenser. Des progrès à faire. On ne fait que ça, en écrivant. Du plaisir à lire les autres aussi.
Bonjour et bienvenue Valérie. Hors des contraintes de l'atelier et des sentiers battus. On bascule de la tendresse et à la sagesse à des propos très crus qui bousculent. Je trouve intéressante cette dualité, cet envers du décors, qui sait effectivement qui se trouve derrière l'apparence de façade. Il m'aura juste manqué beaucoup plus de description pour entrer dans l'histoire et les personnages et surtout dans le développement de cette histoire. Au plaisir de voue relire, merci Valérie.
Etant d'un naturel inquiet concernant la qualité des mes écrits, il m'est difficile de les partager.. Je travaille sur ce roman dans mon coin depuis un an et demi, depuis Stockholm, en Suède..C'est la première fois que je le soumets au jugement d'un regard extérieur. Je vous suis très reconnaissante pour vos analyses toujours très développées et toujours remplies de bienveillance, Merci !
Merci pour le retour. Une erreur, je voulais écrire : "Trop tard pour avorter !" (mais pour accoucher aussi). Dans ce texte, j'y vois plus des choses de sexe que des choses de l'amour.
Cordialement. Valérie.
C"est en effet la première fois que je te lis. Mais je ne serai pas vulgaire au fur et à mesure que je découvrirai tes prochains textes. Promis ! Je n'ai pas analysé du tout ce que tu as écrit. J'ai juste lu pousser en avant sur chaque nouvelle proposition. ;-)
Qu'il est difficile d'être soi dans une société qui stigmatise encore la différence. Et même si les choses ont beaucoup évolué, que la loi accompagne la différence, les mentalités bas du front de beaucoup ne changeront jamais. Alors il faut se battre, et se montrer coûte que coûte. C'est un combat quotidien, violent. Mais vivre dans la peau d'un autre et sûrement bien plus violent encore.
Eh bien Valérie, quel texte. J'aime beaucoup la structure, le changement de temps et de rythme. J'aime aussi la vérité d'un texte sans fard, cru mais sans tomber dans le vulgaire. C'est une belle prouesse. Un texte fort, une expérience pas banal et un retour dans le monde de la séduction tonitruant. Donner de soi n'est pas forcément se donner soi. Les choses de l'amour marchent souvent sur un terrain de compromis.
L'authenticité, plus que la simplicité fait toujours mouche. Ne pas tricher ni surjouer l'émotion dans un texte, c'est à mon sens essentiel. Quelque soit le lexique utilisé où la forme des phrases, l'essentiel est de rester dans la vérité des personnages.
Un texte qui me touche particulièrement,
j'ai pour passion les chats.. Je les trouve fascinants. On ne leur impose rien, ils choisissent avec qui cohabiter, les moments de tendresse. Cela me rappelle mon petit chat Dexter, que nous avons cherché plus f'un mois et retrouvé au fond d'un puits. L'animal nous ramène à ce qu'il y a de plus naïf en nous. L'animal ne vous contraint à aucun jeu social. L'amour se niche où il le peut...
que tu sois sensible à la simplicité de mon écriture. Fils d'ouvrier dans un bête village belge, en société, j'ai rapidement exhibé ma rusticité à Bruxelles ou dans les restaurants de Blankenbergh plutôt que de tenter maladroitement de la cacher comme l'a toujours fait ma mère. Autant assumer. Cavanna m'a ensuite démontré que c'est dans cette tonalité que l'écriture est la plus convaincante. C'est aussi vrai pour la musique, pour le théâtre et pour la danse. En ce qui concerne le passage que tu relèves, j'en étais content aussi sans trop savoir pourquoi. Ton regard argumente mon sentiment. ;-) Merci, Léo !
que tu sois sensible à la simplicité de mon écriture. Fils d'ouvrier dans un bête village belge, en société, j'ai rapidement exhibé ma rusticité à Bruxelles ou dans les restaurants de Blankenbergh plutôt que de tenter maladroitement de la cacher comme l'a toujours fait ma mère. Autant assumer. Cavanna m'a ensuite démontré que c'est dans cette tonalité que l'écriture est la plus convaincante. C'est aussi vrai pour la musique, pour le théâtre et pour la danse.
En ce qui concerne le passage que tu relèves, j'en étais content aussi sans trop savoir pourquoi. Ton regard argumente mon sentiment. ;-) Merci, Léo !