Il y a chez les enfants seuls, les enfants à l’appétit livresque sûr, une promptitude à croire, une ingénuité à faire de l’authenticité et de la sagesse des principes de vie conducteurs, une honnêteté à écouter et à en…
En froissant de sa voix le marbre d’un ruisseau
Le soleil pousse l’ombre au bord d’une écuelle
Où des feuilles de lierre au bout d’une truelle
Dressent une muraille au flanc d’un arbrisseau.
Des nappes de vanille accrochent un aisseau
A la frondai…
Dans une barque en or le soleil se consume
Comme un bout de trésor que le sable a percé
D’une griffe émoulue au sourire gercé
De visages sans peau que la douleur inhume.
On grave dans le marbre à la pointe de plume
Les lettres d’un mystère où par …
Je ne me rappelle plus vers quelle époque j'ai commencé à commenter certaines particularités de Port-au-Prince. Le 14 août 2018, j'écrivais mon 75ème《mot》sur le principal espace urbain d'Haïti.
Graduellement, suite au séisme du 12 janvier 2010, j'int…
Aux branches du silence une ombre sans couleur
Glisse ses doigts de suie au bord d’une margelle
Dont le marbre blanchâtre échappe à l’étincelle
D’une étoile arrimée aux larmes d’une fleur.
Des pages de brouillard tournent dans la douleur
Autour d’u…
Elle sentait comme une effervescence au dehors, des chuchotements, des va-et-vient, le téléphone qui n’arrêtait pas de sonner …
- Elle est décédée, dit son père, distinctement.
Le livre lui tomba des mains,…
Je vivais de Bohème au gré des contre-vents
En mettant en poème ces temps de tant d'avant
Mais je ne voyais plus où porter mon salut
Et un matin pourtant que je n'attendais pas
Je compris en partant qu'à coté de mes pas
Ma main s'accompagna…
Dans l’alcôve du soir où s’abrite la lune
Une flamme de cire ouvre de son rayon
Le trésor d’un poème affublé d’un haillon
Que des perles de menthe ourlent de leur fortune.
Des mouettes en deuil par-dessus la lagune
Piétinent le silence au pas de ba…
Il avait souvent eu l’obsession du bonheur sans se soucier de vérifier si c’était à l’identique de l’autre côté. Et puis, il crut qu’il était assez fort pour deux. Or, deux, c’était distinct et il ignorait tout encore de la …
Il alla vers la mer. C’était un matin de janvier. Il adorait le froid glacial et la Bleue était là à l’attendre, comme à chaque fois.
La mer, cette Amie de toujours qui savait tout de lui, de sa na…