C'est ça le plus important: comme toi je n'oublie jamais une personne qui a compté pour moi dans ma vie même quand elle choisit de me sortir de la sienne... Me restent des souvenirs que je chéris et m'applique à garder en mémoire: chaque instant heureux passé ensemble, chaque émotion partagée, chaque secret confié. Tout cela a de la valeur et tu as raison il ne faut pas l'oublier même si on se retrouve confronté à un mur de silence...la première colère face à ce ghosting est normale je pense car l'incompréhension l'avive. Mais passé ce stade, il te reste juste à accepter son choix (malgré toi) et comme tu l'as écrit: lui souhaiter "d'être heureux" et faire de même de ton côté.
Avec toute ma compassion pour cette situation frustrante et décevante pour toi
Vickie
Les gens que nous rencontrons nous aident à nous construire, même si ce n'est qu'éphémère. Parfois la séparation est simple, parfois non. Des gens que nous aimons reste près de nous et d'autres choisissent un autre chemin que le nôtre. Pour ma part, ils feront toujours parti de mon histoire :)
C'est exactement cela. J'ai écrit ce texte après la triste constatation qu'un ami qui m'était cher m'avait ghosté. Au début, je le refusais et lui en voulais, mais maintenant je l'ai, difficilement, accepté. Je ne sais toujours pas pourquoi il a fait ça et probablement que je ne le saurai jamais. J'oublierai jamais notre amitié et tous les bons moments que nous avons vécu. Je lui souhaite d'être heureux là où il est.
Je suis d'accord avec vous, tout va beaucoup trop vite. Le temps devient oppressant et l'attente insoutenable, mais malheureusement certains n'oublient pas de répondre. Ils choisissent de ne plus vous répondre sans explication.
Malheureusement, tout le monde ne veut pas offrir cette chance et la distance devient une excuse facile pour vouloir tout oublier. Une amitié qui n'est pas entretenue ou mal entretenue ne devient qu'un souvenir du passé.
Je pense qu'on ne pourra jamais comprendre ce refus.Malgré les nombreux et merveilleux souvenirs, le risque existera toujours et le refuser dans un silence est, comme vous le dites si bien, un crachat pour celui qui fût.
Un énorme bravo Vickie. Les descriptions sont très réussies, on ne peine pas à s'attacher aux personnages et à leur belle insouciance. Il y a la transgression, les questions, les doutes, les émotions fortes et difficiles à contrôler, de magnifiques amitiés et non moins amour naissant. Il y a la description physique mêlée à la description des caractères habilement menés. Et puis surtout la description d'une tranche de vie, probablement la plus belle et intense. C'est très bien écrit et c'est frais, cela donne un beau bol de vie dans nos sociétés contrariées, alors merci. Et encore bravo, vraiment. .
Merci beaucoup, j'ai beaucoup aimé écrire sur ce défi et de constater, en écrivant, une évolution positive entre les deux générations, j'espère moi aussi que cette évolution va se poursuivre.
Merci pour ce commentaire
Bonjour Vickie,
Merci beaucoup pour ton texte. J'ai beaucoup aimé la structure en dialogue mais avec des rimes et retours ligne qui rappellent les poèmes ou les chansons et donnent plus de poids aux mots. Naturellement on lit plus lentement et moins mécaniquement. C'est un superbe texte sur l'évolution espérée dans les années et décennies à venir. Combien de choses regarderont nos descendants avec circonspection tant des inégalités sont criantes et peu combattues...?
Merci à toi!
Antonin
Je suis très sensible à tes encouragements. Je travaille de plus en plus et c'est notamment vos observations qui me motivent. J'étais en train de parler à un technicien en vidéo et cette histoire m'est revenue. Du coup, je me suis dit, je vais l'exploiter. Et puis je me suis aussi dit que je pourrais sans doute la recycler dans un texte plus large sur lequel je travaille pour l'instant. N.B. J'ai ajouté deux remarques de Laurent Gaudé qui me sont revenues. Je sais que tu as apprécié ce retour. Sache que je l'ai complété hier. ;-)
Un très joli texte Patrice. Ta petite souris dévoile un côté de toi que l'on ne connaissait pas. Un petit côté Amélie Poulain dans l'univers. C'est très réussi. Encore un personnage à exploiter, car moi je reste sur ma faim... Sourire. Je trouve que ta prose prend de l'ampleur texte après texte. Tu parviens à beaucoup mieux canaliser ton imagination. Et je trouve que tu as trouvé ton rythme aussi et que ça se ressent sur la qualité de tes textes. Un franc bravo!
l'art du spleen poétique, toujours des images profondes arrachées à la raison, les objets et les maux détournés de leur fonction initiales. Lorsque l'on te lit ma chère Allegoria, on a toujours cette impression d'aller en terre inconnue, sans savoir où l'on va poser le pied. Et moi j'aime beaucoup me perdre, moi qui suis si cartésien dans mes écrits. Bien à toi.
Merci pour ton enthousiasme dont tu ne te dépares pas. Et merci d'avoir aussi vu mes allusions à la casse du service publique qui fût la cause de mon divorce avec cette entreprise. ;-)
Merci pour ton enthousiasme dont tu ne te dépares pas. Et merci d'avoir aussi vu mes allusions à la casse du service publique qui fût la cause de mon divorce avec cette entreprise. ;-)
Merci Léo pour ce gentil commentaire.
Concernant la chute: j'ai aimé l'idée que son père lui fasse confiance au point de l'écouter en portant sa voix auprès de ceux qui ne veulent pas l'entendre :)
Merci encore
Ce faux affranchissement fait main avec toute la patience d'un amour passionné, est un point de départ fantastique pour disrupter la monotonie et la recherche constante de rentabilité d'un métier (si important, puisqu'il permet de bâtir de magnifiques liens et histoires). J'aime être surpris de la sorte et j'apprécie toujours autant les nombreuses formules gagnantes travaillées avec soin, qui permettent de mettre de l'éclat littéraire dans le banal du quotidien. Merci Patrice.
Le naufrage du corps, j'ai l'image de l'oeuvre majeure de Géricault en tête à la lecture de ton poème. De l'indicible souffrance qui pourtant impose une pyramide d'espoir comme pourrais l'être ton "je vais bien", bouleversant. Merci Allegoria.
Un bon texte dans lequel on adhère facilement du fait qu'il soit documenté, ce qui apporte la dose de crédibilité qu'il fallait pour valoriser les connaissances de cette femme de science qui connais aussi les leviers du développement durable. Le fait que ce soit au Mali dont nous suivons depuis quelques années les difficultés s'accumuler, contribue aussi à une attention particulière. J'ai également trouvé la chute très réussi... j'aime ces murmures qui lézardent les cuirasses de l'ignorance... merci Vickie.
Pour répondre à ta question, ce sont des songes tourmentés à cause d'une réelle cruauté passée:) Merci pour ton commentaire au sujet de l'empathie que le lecteur peu ressentir, je me demande souvent si l'on peut s'attacher à mes personnages:)
Merci beaucoup pour ta franchise! Tu pointes ici ma plus grande crainte: un style trop rébarbatif ! Hélas, je travaille par courtes sessions, en prenant sous la dictée les phrases de cette petite voix intérieure que l'on appelle sans doute "inspiration" ( méthode atypique ?). Je ne retouche jamais mes textes, je ne contrôle ni le style, ni l'histoire. C'est mon plus gros problème...
Il s'agissait d'un des défis de Fabien. Le prisonnier à l’isolement écrit ici le poème. Et la poésie des prisons (ou poésie carcérale) est un genre littéraire :)