A la première ligne on est content et surpris d'apercevoir quelqu'un qui est dans la même équipe, celle des humanistes. L'empathie envers les bannis est rare. Puis il y a cette extension du classique "je t'attendrai" à laquelle je n'avais jamais pensé alors qu'elle est évidente si on parvient à se mettre dans la peau de l'infortuné. Bravo !
Sauf que là il s’en est manqué de peu. Ces petits détails et cette implacable mécanique qui fait de vous la chose la plus fragile sur Terre, l’espace de quelques interminables minutes… votre récit s’appuie sur un brin d’humour lors de la détection du problème jusqu’à nous entraîner dans une course contre la montre que vous gérez parfaitement bien. Nul doute que ce soir je couperai plus petit et mâchouillerai plus longuement tant votre texte flirte avec la mort. Efficace.
Merci pour cet encouragement et c'est sûr qu'on se recroisera ! D'ailleurs, je viens de changer mon texte, en particulier le 7eme paragraphe. Ce sera peut-être déjà l'occasion de se recroiser. Merci et à tout bientôt ! ;-)
Ça me fait très plaisir ! Je viens d'ajouter de la musique ! Cette nouvelle idée rend le texte encore plus sensuel. Je serais heureux que vous me disiez. ;-)
Cette histoire est en fait un patchwork de choses que j'ai vécues. "C'est un peu comme si on s'était embrassés..." n'est pas une idée de moi mais elle vient d'une fille, Nathalie, qui me tournait autour et moi, nigaud, je ne m'en rendais pas compte. Je suis content que cette idée vous ai frappé. Je vais abuser, ce matin j'ai retouché mon texte après avoir entendu un titre sur FIP radio. J'en suis très content. J'aimerais beaucoup votre sentiment à son sujet. ;-)
Merci immensément pour votre commentaire qui m'encourage et m'aide. Il me permet aussi de comprendre que des choses les détails sont relevés par la lectrice assidue que vous êtes. Je vais abuser, ce matin j'ai retouché mon texte après avoir entendu un titre sur FIP radio. Je suis très content de cette nouvelle idée. J'aimerais beaucoup votre sentiment à son sujet. ;-)
Une belle réflexion Sam sur ce que l'on est, devient, inculque et laisse derrière soi. Nos sociétés modernes sont ainsi faites qu'elles nous inféodent. Garder conscient l'enfant qui est en soi, celui qui rêve encore et qui avance sans préjugés, sans chaînes, n'est pas une mince affaire. L'existence est une nuit noire d'où rien ne ressort, ni les espoirs, ni les remords. Heureusement il y a encore le territoire des mots pour se recréer. Merci Sam
Encore une jolie manière de te livrer ma chère Allegoria. Et parce qu'une phrase ce n'est pas, sujet, verbe, complément, j'aime ta "déstructuture", cette poésie bien à toi de placer l'idée au-delà du mot, de privilégier l'émotion, la sensation presque charnelle du choix et d'une structure envolée, incomplète des fois, à l'image de ce que nous sommes finalement, sans fard.
Très beau texte qui s'appuie sur le contraste entre la violence et le fragile. Un sujet qui me parle puisque j'en avais écrit un sur le même thème, utilisant comme vous une marguerite en image. Le titre était "souffrir pour ne plus souffrir". Je songe à le republier ici ou sur wlw un jour. Je ne manquerai pas de vous alerter.
Bonjour. Merci pour votre accueil et surtout pour votre mur murre: vous m'avez soufflé le titre qu'il me fallait, n'ayant rien trouvé d'autre que "Mural" jusqu'ici. Murmure, voilà!
Joyeux anniversaire Allegoria, un dicton dit que c’est une drôle d’idée d’ajouter des années à la vie, alors qu’il faudrait plutôt ajouter de la vie aux années, et j’ajouterai des mots à la vie. Merci de ta présence rayonnante.
Bonsoir et bienvenue Enzo. Un texte sensible et plus que jamais d’actualité : on n’a jamais autant construit de murs que maintenant, et comme vous l’imagée parfaitement, ils sont nombreux les murs qui nous coupe de notre humanité, qui avilissent, blessent, asservissent, isolent assurément. Heureusement, les mots sont des passe-muraille… merci de ce partage.
Bonsoir, bienvenue et merci pour votre texte qui nous plonge dans nos jeunes années toutes en ébullitions et à fleur de peau. Ces quelques secondes qui durent des siècles telles une épitaphe gravant une âme amoureuse, foudroyé sur place par la passion : “Ici gît celui qui a su goûté au sucre de la vie…”. À plus tard j’espère.
Bonsoir, bienvenue et merci Sam. Il faut lire et relire effectivement pour apprécier chaque gramme de cette dense introspection. Une ode à l’enfance, comme ultime rampart à la vacuité du monde qui se mue bien malgré nous en un vertigineux précipice. On se meurt de prendre trop au sérieux l’inéluctable, comme l’on redouble de vie lorsque l’on parvient à conjurer l’ennui de notre totale insouciance. Votre texte est intense et les images tourbillonnent pour emporter toutes les années que l’on n’a pas su retenir. Sur le vertigineux rebord du monde, les mots seuls survivront… merci infiniment pour ce profond moment de lecture. Au plaisir de vous lire à nouveau.
Des aliterations et un rythme qui font penser à une musicienne virevoltante et espiègle, comme une symphonie à la fois douce et, comme fort justement déjà remarqué dans les commentaires, qui fouette.
Bonsoir. Merci pour ton accueil. J'ai enfin franchi le mur qui me séparait de ipagination depuis welovewords où le reste de mon "oeuvre" se trouve. D'ailleurs on m'a dit que ipagination a été créé par d'anciens membres de wlw donc...mais pour en revenir à l'écriture , et bien je vais de ce pas explorer la tienne!
Eh bien quel texte. Il me ramène à mes 17 ans, ces petits jeux de séduction, le regard, tous les sens en éveil. "C'est un peu comme si on s'était embrassés sur la bouche quand tu bois dans le verre dans lequel j'ai bu". Ça vraiment j'aime beaucoup, c'est une très belle image vu du prisme de l'adolescence. Merci.
et penché en avant, médite peut-être sur l’éducation à l’envers. Et à suivre vos lignes, je pense à K.Gibran : “Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.”
Merci Sam pour ce partage :)
L'idée que vous exprimez ici est très belle mais pour moi qui ai une vue pas exceptionnelle, elle est dure à percevoir. J'ai souvent du relire et relire encore pour pouvoir extraire le sens hors de cette densité. Mais le son des mots qui étayent les minutes de la vie qui s'égraine est très joli. Bravo !