Je découvre ce texte aujourd'hui (et oui ta présence ici me manque alors je me replonge dans tes "anciens" écrits).
La liseuse professionnelle qui dégaine sa critique face à l'écrit d'une auteure dépendante de son bon vouloir...ou non...
Voilà à quoi ce poème me renvoie personnellement: à toutes les maisons d'éditions où j'ai tenté ma chance, mis mes mots dans les mains de "liseuses professionnelles" engageant malgré moi un duel (ce que je ressens dans ton poème) aphone au lieu d'un duo harmonieux...
Merci Ally pour cette plume incomparable et inimitable que tu détiens et nous fais gentiment partager
Coucou Ally,
Je ne sais pas pourquoi je n'avais pas vu celui-ci...
Il est fidèle à ta plume en tout cas, clair-obscur, doux et bienveillant
J'aime beaucoup
Je suis d'accord avec toi: les choses changent, évoluent, et même si tout n'est pas encore parfait (mais en même temps la perfection n'existe pas) mais je constate un grand mieux en comparant les deux générations qui séparent les deux personnages en effet
Un texte remplis d'espoir et en rimes, pas facile à faire. Eh oui, je crois effectivement que tout se passe dans l'éducation, car on ne cesse d'être ce que l'on a appris à devenir. L'époque a changé, alors que nos grands-parents vivaient sous " le travail, famille, patrie" dans une société patriarcale, nous revendiquons aujourd'hui d'être "soi" dans notre essence, notre sexualité. On commence à comprendre que passer le balai, faire la cuisine, ne sont pas des aspects génétiques que se partagent les femmes. Et même s'il reste beaucoup à faire, eh bien c'est un bon début. Bien à toi Vickie
L'éditeur et l'auteur sont des partenaires qui ont le même objectif. Et je vois beaucoup d'auteurs qui ont toujours un mot à dire, une idée à défendre par principe. Alors que l'oeil de l'éditeur est des plus objectif avec les travaux de ses auteurs.
Mais c'est un travail éprouvant, passionnant mais éprouvant. Pour ma part, j'ai effectué 60 relectures de "chemins de plomb" avant de le trouver acceptable et d'oser le soumettre à l'édition. Le conseil que je donnerais c'est de ne jamais rester seul avec son texte et de le faire lire. L'éditeur tient un rôle capital dans ce mécanisme. C'est un professionnel et il sait juger de ce qu'il faut retravailler, parfaite, enlever.
Pour ce qui est de la manière d'écrire, du chantier d'écriture, chacun à sa manière propre. Joël Dicker ne fait pas de plans, il part de l'idée principale et il avance ainsi. Moi par exemple, comme Laurent Gaudé, j'ai besoin de poser un plan très stricte que je suis. Ensuite je m'autorise de m'en écarter pour le bien de l'intrigue
Si je me réfère à mon expérience personnelle, je dirais que l'homme est l'auteur ne sont pas éloignés. Pour écrire et rendre de l'authenticité au propos, je crois qu'il faut ne pas être indifférent aux sentiments que l'on décrit. On ne peut pas surjouer. De la même façon que l'on ne peut aborder tous les thèmes pour une question évidente d'intérêt
Un grand merci Patrice pour ce retour. Je trouve ton texte très utile. Il pose de vraies questions.. Doit-on séparer l'auteur de son oeuvre? L'auteur et l'homme sont-ils les même? Comment écrit-on un roman? Et comment écrire un roman?
Un très joli texte. J'y retrouve beaucoup de souvenirs personnels comme le fait de faire des photos, de demander ou souvent d'acheter cette autorisation. Tu auras sûrement d'autres textes sur ce périple sénégalais. Je suis curieux de les lire.
Merci pour ce retour livré en vrac. Un an avec toutes les reprises est très rapide, pour de très nombreuses personnes il faut bien plus d'un an. Le temps ne doit pas faire peur. Il faut en revanche de la régularité et effectivement le nombre de pages de l'ouvrage n'est pas essentiel, si l'histoire et l'écriture sont top on ne voit pas le temps passé, et l'on souhaite justement que ce soit interminable. D'accord aussi sur le trop peu de pages. A plus tard.
Merci Vickie pour cette participation qui fait du bien et donne beaucoup d’espoir. Tout est une histoire d’éducation et de modèle . Ta participation est habile et cadre parfaitement avec le défi qui était à relever, savoir expliquer à hauteur d’enfant qui ont cependant une âme et une générosité bien plus grande que certains adultes. Ce n’est pas simple de dire les choses simplement et avec beaucoup de justesse, alors bravo.
Ton texte me fait penser à ce qu'on appelle aujourd'hui le ghosting : le fait de voir un ami vous claquer la porte au nez sans explication...situation que j'ai connue moi aussi...
Dans ton te texte cependant il est question de grande distance et malheureusement dans ce cas là l'adage "loin des yeux loin du coeur" peut s'avérer vrai...même si comme toi je ne le comprends pas...peut-être n'y a t il rien à comprendre ? Peut-être s'agit il juste de l'histoire de deux chemins qui se séparent éloignés par la distance et le temps mais il est vrai que les non dits et les pourquoi restent des blessures d'incompréhension...alors pour ne pas souffrir une seule solution : accepter de tourner la page...
Merci pour ce texte Ui résonne je pense en.bon nombres de lecteurs
Je cherchais une respiration à mon dimanche matin matin. Quelque chose qui vienne couper l'enfer personnel que je vis ces derniers temps. Et j'ai suivi ta Lili, un peu fantasque, pas vraiment dans les cases, entre mélancolie, rire, gravité et futilité. Sûrement un double de toi. Merci ma chère amie pour se petit sourire.
Eh bien, quel texte.. J'aime beaucoup ta façon de disséquer l'âme avec minutie, de donner de la raison à l'impalpable comme le fit Proust. Ta prose me ramène à celle du grand Michel Suffran... C'est dire... C'est très beau, très plein, très abouti, très riche. Juste un minuscule remarque et qui n'engage que moi et mon oeil profane de lecteur, attention au trop de richesse dans le style quelquefois. Une phrase forte abondante et riche, pour qu'elle explose à l'esprit, doit (à mon sens) être portée par une prose un peu moins soutenue afin qu'elle explose dans l'esprit de toute sa substance. Comme le dirait un vieil ami écrivain " Il faut toujours en garder sous la pédale". Mais quel beau texte. Merci beaucoup
Pas mal du tout pour cette incursion érotique en territoire poétique. Il y a un peu de Brassens dans tes mots. Et tes images fonctionnent plutôt bien. Bravo Patrice .
À l'heure où tout doit aller vite, où les sms, visio, etc. sont presque une injonction à une communication qui se doit d'aller à la vitesse de la lumière, on peut se poser la question de ce qui nous lie. Jadis, une lettre mettait plusieurs jours à nous arriver. Le temps mettait alors plus de temps. Il y a aussi la notion de ce que l'on attend des autres. Souvent cette attente est tyrannique, soumise à caution. Merci pour ce texte
Le revers d’une amitié forte lorsqu’elle n’est plus est une indicible (mais que vous décrivez toutefois bien dans votre texte) solitude. On dit que l’on emprunte la Terre que nous léguerons à nos enfants puisque nous sommes que de passage. Tout n’est que temporaire, éphémère ou en sursis et il faut beaucoup d’efforts pour préserver les liens humains. Tout est le revers de quelque chose, quel est donc le revers de cette nouvelle solitude. On ne retrouve jamais ce que l’on a eu par le passé, mais ce que l’avenir peut offrir comme opportunité, n’est qu’à portée de cœur à la condition que l’on s’offre de nouvelles chances.
Merci pour ce texte qui me touche. Comment comprendre que des amis avec qui on a partagé tant de choses refusent le contact ? Bien sûr se revoir comporte un risque, Peut-être qu'on n'aura rien à se dire, qu'on ne partagera plus les mêmes valeurs, qu'on souffrira de jalousie. Mais refuser ce risque c'est reconnaître finalement très peu de valeur à ce qui fût. C'est du mépris pour ce qui fût. C'est un crachat pour celui qui fût.
Bonjour tout le monde,
En écrivant ce texte, je ne penserai pas qu'il toucherait autant de monde, mais en vous lisant je prend conscience du contraire. J'ai essayé de me plonger dans la tête d'un homme, père de famille, détruit par la mort de son fils et qui a embarqué sa famille dans sa destruction jusqu'à sa rédemption.
Quand je vois et lis vos commentaires, ça me fait très plaisir qu'il soit aussi bien reçu. Je vous en remercie !
A bientôt.
Merci pour vos retours.
Dans ce texte, la proposition de déménagement n' est qu'une solution à la fois pour obliger l'homme à avouer qu'il ne tient pas plus à cette femme qu'à n'importe quelle autre et pour s'en débarrasser définitivement.
Cordialement.
Tu ne devineras jamais comment l'idée m'est venue ! Cela fait maintenant plus de deux semaines que je dors mal à cause du conflit en Ukraine. Je ne parvient pas à me le sortir de la tête. Et en plus, un homme pour qui j'avais beaucoup de respect, un ancien professeur, une relation de 44 ans m'a claqué la porte au nez à cause de mon opinion sur ce conflit. Alors depuis le début de cet atroce événement, je me réveille vers 4 heures, 4h30. Et alors, ça tourne dans ma tête. Je repense à mes arguments déjà 100 fois ressassés et aux arguments opposés, probablement un peu moins. Et tout ça me pourrit le cerveau et me rend fou. Alors pour opposer quelque chose à cette déferlante de boue, je voulu trouver une déferlante de joie, ma compagne et nos câlins. Mais ça ne me prenait pas assez de temps et toujours l'Ukraine réapparaissait. Je me suis alors évertué, dans mon lit, sans bouger pour ne pas la réveiller, à créer des vers sur le thème de la déferlante de joie.
Comme Léo, je cherchais une citation à mettre en intitulé. Mission impossible, devant l’afflux de phrases possiblement à souligner. J’ai opté pour la dernière, parce que j’aime cette façon que tu as d’afficher un dernier point sur la phrase choc qui nous laisse bras ballants. Sam, je ne cesse d’être subjuguée par le souffle de ta plume ! Merci :)