Œdipe cherchait un coupable aux malheurs qui s'abattaient sur Thèbes, il a réalisé que le devin Tirésias avait raison. C'était lui, Œdipe. On ressent le choc de cette prise de conscience, les mots sont percutants, et ils m'ont ramené à l'étude de l'œuvre de Sophocle, et à son adaptation cinématographique par Pier Paolo Pasolini avec plaisir. Merci Francis Etienne !
Le poète est l’artiste suprême qui sait composer avec l’univers, le monde et ses images et rien ne lui est interdit. C’est cette liberté qui le place au dessus de tout, et c’est en cela qu’il est celui par qui se crée de nouveaux mondes et impulsent de nouvelles âmes. Il est ce magicien qui a la nature, les couleurs et chaque bribe de création pour en faire quelque chose de vaste et d’inattendu. Longue vie aux poètes et merci à toi Francis Etienne qui en est un magnifique.
Où l’humain et le temps se confondent et disparaissent sous la célébration du sable, de la mer, de la pluie et de la nuit qui s’activent pour proposer un nouveau décor. Rien ne disparaît, tout se réagence, et rien ne sera plu pareil. Cela n’est pas une fin, mais le cycle de la vie orchestrée par l’éternelle nature, témoin de chaque renouveau.
Merci cher Léo. Mme G. reviendra. C'est selon le dynamisme de la mer. Là, je suis en face de la jonction Méditerranée-Atlantique et ça agit :))
🍀
Amitiés
Bonsoir. Merci pour ton appréciation. Un an avec soucis c'est copyright Grimaldi (rire). Quant à divulgâcher il commence à circuler ici et là mais n'en suis pas l'inventeur.
Des images d’un autre temps et de nouveau des vifs mystères des mondes intérieurs colle tu sais si bien les faire émerger. J’ai été toutefois surpris car je m’attendais à retrouver cette douce mamie et son amie psy. A plus tard Sam.
Qu’elle est belle est héroïque cette frêle fleur qui pourtant fait des pas de géant, d’une force insoupçonnée, aux racines digne , des pieds à l'âme. Je suis totalement sous le charme de cette empêcheuse de faner en rond. Grand merci Lucie.
Feuilleter le ciel, quel magnifique passe-temps ! Il y a de l’insouciance et une forme de relâchement total, comme on se laisserait aller à lézarder au soleil, en profitant enfin des jours heureux que l’on nous avait prophétiquement promis. Qu’il est bon de se laisser glisser le long des vers. A plus tard et merci de ce moment paisible Francis Etienne.
Entre le chant du coeur et celui de l’indignation qui refuse d’abdiquer. J’ai particulièrement ailé « j'ai pris un an avec soucis.« fallait le trouver lais aussi divulgâcher que je découvre. Merci Enzo !
Lorsque la nature se fait coquette, ne lésine pas à se faire belle pour maquiller les failles et des souffrances indicibles, comme une ballerine serrant les dents à faire des pointes sous le poids des âges contrariés. J’ai une ilage qui me vient avec Sisyphe qui laisserait s’échapper cette roche qui dévalerait et ravagerait tout sur son passage après tant d’efforts. A plus tard Francis Etienne, et merci surtout.
La ville et son indolence, tel un monde déchu , glisse dans les plis de ton rideau poétique, celui-là même qui aux trois coups fait place à une nouvelle scène, dans laquelle une figure féminine va tout ravir de son charisme… (et je m’aperçois de cette phrase incroyablement longue qui ne souhaitait plus s’arrêter de peur d’être rattrapé et happé par la vacuité urbaine). C’est toujours un plaisir de te lire et plus encore lorsqu’arrive le week-end où l’on peut en toute sérénité et calme se plonger dans la portée de tes mots. A plus tard Francis Etienne.
Cher Léo, merci encore une fois pour un beau commentaire dans lequel tu te réjouis d'avoir trouvé un nouveau mot, un mot que j'aime bien, parce qu'il est laid, à la fois en tant que sonorité (je ne peux pas m'empêcher de penser au mot propriétaire et à son fameux loyer à payer !) mais encore en temps que désignant un personnage dont l'habit fait le moine. Or la poésie est aussi l'art d'incruster dans la beauté des points de laideur, et de les faire briller comme de véritables joyaux. J'aime beaucoup ton expression : « être plongé dans le beau et immédiatement agrippé par le rude. » C'est exactement ce que je recherche, et c'est ce que je fais à travers le choix des mots et des images. La poésie n'est pas la béatification du beau mais elle reste bien le reflet de la réalité. Et nous sommes tous pris par « un métronome interdisant paix et repos ». Nous savons bien que les moments merveilleux que nous passons sur terre sont tous limités et surtout ce ce fameux métronome nous use. Merci Léo pour ce commentaire qui me touche, et qui m'a permis de m'enfoncer encore un peu dans ma recherche et surtout qui fait mouche sur ce texte. Merci encore de tout cœur Léo, et à plus tard. Cordialement Francis Étienne. Les rênes du cocher étranglent dans la nuit Un reste de sommeil qui lentement s'enfuit.
Bonsoir Sam, et merci pour ce nouveau texte plus en paix et en sagesse que le précédent (qui était intéressant. Bravo pour toute la partie descriptive qui permets de prendre place dans cette bulle de bienveillance (ce qui ne semble pas évident dans les institutions du 4ème âge). La description c’est toujours le point que je néglige dans mes écrits. Nous prenons place dans ce qui semble être une belle amitié et une écoute active et généreuse. Vivement découvrir l’intrigue de ce nouveau récit. A plus tard.
Entre beauté et douleur, innocence et servitude (je découvre par ailleurs ce qu’est un caudataire), on est malmené, car plongé dans le beau et immédiatement agrippé par le rude, comme un balancier, ou un métronome calé sur la musicalité de ta belle poésie interdisant paix et repos. A plus tard Francis Etienne.
Bonsoir Lucie, cela semble être corrigé. J’ai juste trouvé de mon point de vue que c’était vraiment écrit petit (faut dire que j’ai une mauvaise vue. A plus tard.
Merci cher Léo ! Retrouver la chaleur du soleil fait du bien au moral effectivement. La seule chose qui me froisse un peu c'est d'avoir eu ce petit souci dans l'alignement de mes vers. J'espère trouver un remède au plus vite.
Tout l’art du sonnet et plus encore celui d’élever les âmes, voire de les transcender. On perçoit une force supérieure, bien plus grande que la portée des mots, qui préside à la nature et aux destin des humains. L’art de faire jaillir la lumière au confins de l’obscurité, l’expansion du domaine poétique comme la promesse d'un nouvel eden. Merci Francis Etienne.
Tes doux et chaleureux mots font écho aux rayons de soleils recouvrés la semaine dernière. Qu’il est bon de les retrouver après un long et harassant hiver. Les vers de ton poème sont pareils à ses rayons qui s’emparent des lieux comme tes mots s’emparent de l’âme et du bien-être communicatif. Un poème qui fait du bien dont la posologie devrait être matin, midi et soir. Merci Lucie pour cet instant de plénitude.
Indubitablement, l'apocalypse, contrairement aux scénarios des vieux livres prophétiques, surviendra via le portable, qui fait déjà bon nombre de victimes. Bien vu.
Cher Léo, merci pour ce commentaire et ton émerveillement à voyager à travers mes mots. Oui Salamine est une rade du Péloponnèse, dans laquelle j'ai mouillé à bord d'un yacht sur lequel je travaillais. Lorsqu'on traverse la Grèce, et en particulier les Cyclades, chaque port, chaque crique, chaque plage est chargé de l'histoire et de la mythologie. J'y ai retrouvé devant moi les noms de ces lieux, qui ponctuaient les versions grecques de mon enfance. C'est toujours un émerveillement de se retrouver face a ces lieux la, parce qu'ils ont pris racine en toi depuis des années. Et Salamine est un des endroits où l'histoire grecque pour ne pas dire l'histoire du monde a changé de cours. C'est ainsi que de Delos à Ithaque, on passe par Salamine, Corinthe, ou Delphes. J'ai eu la chance de pouvoir visiter ces lieux sans aucun touriste, si j'ose dire, à huis clos. À Delphes dans la forêt de chênes, je me suis promené, et j'ai trouvé l'entrée des enfers, par où Orphée a pénétré le monde des morts. Bien entendu, ce sont les pages de Pindare, Thucydide ou d'Hérodote que je lisais sous mes pas. Les mots, en grec aussi, ont un pouvoir, celui de nous envoûter du mystère de la poésie. Peut-être que jouer avec des cailloux est plus important que de lire beaucoup de livres. Merci encore pour ce commentaire, mon cher Léo. Il réchauffe mon cœur et attise mon âme. À plus tard Léo, cordialement Francis Étienne. Le murmure du buis au bord de la colline Appelle les géants d'une langue câline.
Cher Léo, mille mercis pour ce magnifique commentaire et pour le témoignage de ton amitié. Il est extrêmement rare de rencontrer un esprit, comme le tien, qui puisse à la fois jouir de notre conversation et commenter avec autant de sincérité et de particularité les textes que je publie. C'est pour moi aussi une magnifique occasion de creuser dans mon âme et d'y puiser les quelques richesses dont j'aime combler notre dialogue. L'écriture est un exercice purement solitaire, alors que la réponse à tes commentaires est un échange qui enrichit tout mon travail. D'ailleurs je t'en remercie de tout cœur. À très bientôt Léo et merci encore
Mais tout le monde s'en fout de ce type et de ses idées. Par contre trop de monde se moque aussi de la montée de l'extrême droite, et ça, c'est idiot et dangereux. On en a la preuve en voyant les résultats des scrutins électoraux partout en Europe. Se mettre la tête dans le sac en disant "N'en parlons pas, ça passera" ne fonctionne pas. Mittérand a fait sauter la limite en autorisant le RN (afin de faire perdre des voix à la droite traditionnelle). Les médias s'y sont engouffrées. L'extrême droite et ses idées existent, que nous le voulions ou nous, que nous en parlions ou non. Lorsqu'un ministre déclare qu'il y a des otages israéliens et des prisonniers palestiniens, il ouvre en grand l'autoroute de l'islamophobie. Ne pas relever ce genre de détail, n'est rien moins que de la non assistance à démocratie en danger. Je publierai à ce sujet l'excellente lettre de Cavanna.
Je m’en fous de ce type et de ses idées pourries et c’est cela le devoir et le civisme le plus élémentaire qui s’impose à mes yeux, s’en foutre et surtout en aucun cas participer à propager les flammes de la haine et de la colère. C’est toi qui lui donne de l’importance, et si je te lis bien tu ne devrais pas :-)