Excellentes Idées dont j'espère suivre bientôt le fil au bout de ma plume. Merci pour ces informations et pour la qualité de ton travail sur ce site qui s'enrichit de jour en jour de magnifiques fonctions. Je me soumettrai avec grand plaisir à la forge et comme Wotan devant les flammes, je laisserai mes vers se plier aux coups de marteau des lecteurs mes orfèvres !Merci Léo et à très bientôt. Cordialement Francis Étienne
Bien au contraire, tu as largement de la marge: les critiques sont toujours constructives, quand elles sont fondées. Tu peux y aller sans crainte: j'ai le cuir solide, tanné par l'éducation de feu mon père, prof de lettres, qui criblait au stylo rouge toutes mes copies de remarques aussi drôles qu'assassines. Je suis ici pour progresser et apprendre :)
Je suis content que ce soit la bienveillance de ma réponse qui t'es apparu. C'était bien mon objectif. Même si ça fait un peu mal, forcément, le but ici, il me semble, est d'avancer ensemble. N'hésite d'ailleurs surtout pas pour exprimer les choses qui te sembleraient incohérentes ou insuffisamment claires dans mes textes. Je t'embrasse, Engome. ;-)
Je peux te faire aussi une confidence Un fils de Louis, chaque page noircie en vaut la peine si elle est remplie avec authenticité. Je crois que c'est ton cas.
En ce qui me concerne, j'essaie à travers l'écriture de démocratiser des concepts inconnus de la doxa: le terrorisme d'état et l'émergence des NBIC (convergence des Neurosciences, biotechnologies, Informatique quantique (Interface Cerveau machine) et Sciences Cognitives.
Nos futures générations doivent être préparées à ce monde, mais tu sais ce que c'est : l'Information est la chose la moins bien partagée. Nous vivons dans un monde bruyant qui a érigé la communication en dogme, en enterrant l'information et le savoir qu'il devrait véhiculer.
C' est pourquoi j'ai rendu libre l' accès de mes livres publiés (Droits protégés) sur mon site auteure:
****https://edoplumes.fr/2014/12/15/des-apprenantes-ravies/****
Je suis très plagiée (la faute à ChatGPT diront-ils pour se justifier, comme s'ils étaient dénués de conscience et de sens moral),
mais je préfère prendre ce risque plutôt que celui de taire ce que j'ai eu la chance d'apprendre, et qu'il me parait urgent de transmettre.
N.B: les textes y sont plus longs, et plus aboutis, même si j'y ai multiplié les coquilles.
Merci pour ce retour Myriam: Tu as vu juste concernant "l'alliance sacrée du Dancefloor". J'ai longtemps hésité entre les deux adjectifs...et puis, j'ai juxtaposé les deux, comme si le "trop" était moins risqué que le "pas assez".
Il est probable que certaines parenthèses ne soient pas non plus nécessaire. Malheureusement, le texte restera court et lapidaire.
"On ne peut pas tout dire, mais ce qu'on dit, il faut bien le dire", je vais garder ce conseil en tête lors de la réécriture. Merci pour les mots d'encouragements :)
Un fils de Louis, je te remercie pour ton retour: je vais corriger la première phrase: "les livres de développement personnel...", en reprenant mot pour mot ta suggestion. Merci beaucoup.
Pour le reste, c'est un style qui plait ou pas, et ça ne me dérange pas de déplaire.
Le cheminement de pensée n'a pas besoin d'être linéaire, comme s'il s'agissait d'une dissertation qui suivrait une dialectique précise.
C'est une déambulation dans mon fil de pensée, avec mes errements, mes doutes et probablement mes erreurs. Mais voilà, ce sont les miennes et je n'y toucherai pas. Je souhaite que ces failures apparaissent, tout comme le côté un peu sec et saccadé de cette non-fiction.
Il manque probablement des informations, dans la temporalité. Tu fais bien de le souligner. Je vais modifier ça, également.
L'expression outrée des tantines "Ils vont caler dans leur mariage...." traduit leur émotion, non la mienne. Dans un livre audio, il y aurait eu l'accent: la francophonie est un vaste espace, et la façon dont le français est parlé ici, n'est pas la même qu'au Québec ou en Afrique. Il y'a une rythmique, un lexique, qui leur sont propre. C' est ce que j'ai essayé de transmettre, et que tu as reçu comme un trop plein d'émotion, là où il y'a spontanéité.
Je vais le retravailler, sur les quelques aspects que tu as relevé et que je juge pertinents. Je t'en remercie. C'est plutôt agréable de voir une personne se soucier assez de mon texte pour en souligner les faiblesses et m'inciter à le retravailler. C'est constructif. Merci beaucoup.
Hey you, je trouve que tu possèdes décidément un sens de la formule tout à fait remarquable. Ton style, c'est le "feu dans le caillou". À ce stade tu tiens de l'or en fusion qu'il t'appartient de forger à ta guise. Je crois que tu as matière à de nombreux HEY YOU dans des textes plus prometteurs les uns après les autres. C'est une chance d'avoir un style, c'est rare et c'est précieux. À ce stade de conception, les comparaisons peuvent entraîner la lectrice que je suis vers d'autres voies de lecture (et peut-être l'auteure que tu es vers l'écriture d'autres HEY YOU): tant mieux. Je crois qu'à partir du moment où tu mets une phrase entre parenthèse (et j'ai cette tendance donc je la vois chez les autres, toujours une histoire de paille et de poutre, d'où ma parenthèse ici-même), tu risques de diluer ton feu. Parfois, nous hésitons entre plusieurs entre plusieurs formulations lors de la conception. Si tu procèdes comme moi par conduite d'approche et je rejoins ce que Fils de Louis dit plus haut "Tous les livres...". Si tu veux améliorer encore ton texte, peut-être qu'il faudra choisir la formule qui chantera le mieux ta pensée car on ne peut pas tout dire mais ce que l'on dit on essaye de bien le dire. Il reste des traces d'autres conduites d'approche comme dans la "sainte alliance sacrée du dance floor". Est-ce que ton texte chante mieux dans une version comme " la sainte alliance du dance floor" ou "l'alliance sacrée du dance floor? Aucune réponse car tout dépendra de la forme définitive de ton témoignage. Je note l'utilisation très redoutable des parenthèses pour catégoriser d'un trait le (Makassa old school). Tu parles des 5h00 du matin, de mon côté, je suis curieuse du déroulé de ce mariage tradi et surtout j'aimerais savoir comment le culot du divorce a été annoncé, commenté et repris. À bientôt de te lire.
Merci à toi, Engome pour ta lecture et ton si aimable mot. Je peux te faire une confidence. Après avoir écrit mon premier roman "Ambre gris", j'hésite, je ne sais sur quel pied danser. Encore écrire ? En ai-je besoin ? Et si oui, écrire quoi ? Dans quelle mesure le récit d'une fiction a-t-il la moindre valeur ? Peut-être est-il possible de raconter une histoire en mettant suffisamment de son vécu pour lui donner de l'épaisseur et pour qu'elle en vaille la peine. Si je pars vers une fiction, ce sera sans doute le développement de cette idée. Encore merci pour ta bienveillance. ;-)
Vous m'avez emmené, Lucie, dans le grenier malgré quelques petites lourdeurs (la description quasi maniaque de la chronologie dans le premier paragraphe m'a un peu contrarié). L'histoire est jolie. Merci ! Au plaisir de vous lire. ;-)
Coucou,
"Tous les livres de développement personnel sont unanimes" Il aurait fallu écrire "Les livres de développement personnel sont unanimes" pour éviter le pléonasme et gagner en légèreté.
"Tous les livres de développement personnel sont unanimes, comme si cette vérité absolue découlait d'une convention internationale ou d'un théorème aussi complexe qu'irréfutable."
"Cette vérité absolue" n'en est pas une puisque tu la contestes. Tu aurais pu écrire, par exemple, "comme si cette affirmation découlait d'un théorème irréfutable" car on ne voit pas non plus pourquoi l'internationalisme ou la complexité vaudrait preuve. Il faut faire très attention à être précis et concis. Cette première phrase aurait pu être : "Les livres de développement personnel sont unanimes comme si ce qu'ils affirment découlait d'un théorème irréfutable". Je pense que là, on a le sens souhaité et on est concis.
En terme de sens, je ne comprends pas le texte dans sa globalité.
1°) On rencontre l'amour lorsqu'on s'aime soi-même et quand on ne s'y attend pas. OK
2°) Je m'aime parce que je suis belle (??? S'aimer, à mon sens, n'est pas se trouver physiquement beau ou belle) Pas OK
3°) C'est parce que tu ne t'attendais pas à rencontrer l'amour de ta vie à ce mariage de Jéhovah et que tu ne l'as en effet pas rencontré que les livres ont tort ? La déduction est abusive. Pas OK
4°) Comment as-tu découvert cette vérité cachée que l'amour est cyclique. Les mariés ont-ils annoncé leur divorce le jour de leur mariage ? Pas OK car pas clair.
etc.
Les faiblesses de la construction comme expliqué ci-dessus n'aident pas à comprendre le cheminement de tes pensées. Et parfois même l'écriture est confuse comme dans l'exemple ci-dessous :
"Ces deux mariés, temoins de Jéhovah ont eu le culot d'annoncer leur divorce.
Mais c'était sans compter sur la langue acerbe de nos tanties:
- "Ils vont caler dans leurs mariages comme on a calé dans nos chaises, le jour là. On va voir qui va divorcer!"
Je pense que tu es très touchée par le contenu de ton récit. Il faut, pour faire passer cette émotion, que tu puisses te canaliser afin d'exprimer clairement différents paragraphes dont les liens doivent être lumineux.
Je te recommande de réécrire le texte ci-dessus. Pour moi, il n'est pas achevé. D'autres auteurs te le confirmeront, l'écriture demande d'innombrables relectures la plupart du temps. La nouvelle que j'ai publié ici est la résultat de dizaines d'heures de travail et je ne suis pas encore satisfait du résultat.
J'espère que cet avis non flatteur te motivera à avancer. Il n'existe pas de talent. Il existe du travail. Chacun à un monde intérieur riche. Il vaut la peine d'être peint avec toutes les nuances afin qu'il soit crédible. Il y a une seule condition : le travail.
N.B. Il y a une seconde solution, c'est d'écrire ce qui plaît au pouvoir. Mais c'est une autre histoire. ;-)
Bise !
Un fils de Louis, ce texte est un bijou rare, puissant et délicat à la fois. Il aborde la plupart des questions éthiques liées au développement exponentiel de nouvelles technologies invasives, sans toutefois aucune injonction moraliste: la douceur, l'humanité et la dignité, tranquillement distillés au fil des mots, suffisent amplement à nous rappeler quel est notre place de mortel(le).
Je voudrais ajouter que j'ai pris un plaisir immense à le lire, de la première à la dernière ligne: c'est une ballade agréable, parfois drôle, toujours émouvante. Merci infiniment.
Bonjour Engome, merci pour ta lecture de ce texte qui était pourtant fort long. Malgré sa longueur, il a été coupé car il l'était davantage: j'ai dû considérer la journée entière pour penser un détail. L'ensemble donnait lieu à une journée entière en miroir, la rentrée 2001 étant choisie à dessein. L'anachronisme sur Mo Amer m'a échappé: merci pour ta vigilance sur cet essai. Je parle d'essai car le personnage de Mo Amer est un modèle: je le trouve encore bien trop fascinant pour moi, je dois encore prendre beaucoup de distance pour écrire quoi que ce soit de juste sur ces sujets dont lui parle si bien en riant. C'est quoi ton nom? -Mo? - C'est une blague? -Non c'est mon prénom.
Je crois que les scories et les entreprises de construction et reconstruction des tissus littéraires déjà beaux trouveront leur bonheur dans l'apparition "des forges" qui permettront par l'utilisation de bulles des suggestions aux lecteurs attentifs et soucieux des détails. J'ignorais l'existence de Germain Nouveau avant de jouer les curieuses tout comme vous m'apprenez cette boîte aux lettres du cimetière d'AR. J'aime beaucoup cette idée de voyager entre les siècles grâce à la correspondance. Cela m'évoque l'affection de Stendhal pour l'épistolière Julie de Lespinasse (impossible à atteindre pour lui car elle demeure une femme des années 1770) tout comme il évoque les "âmes tendres" de 1936, lecteurs idéaux du futur déjà passé pour nous. Votre texte m'évoque ce voyage-là. Et je me dis que recevoir une lettre revient toujours à recevoir la parole d'un vivant. Les correspondances me semblent très précieuses pour cette raison. À bientôt de vous lire.
Bonjour Lucie R! Merci pour votre lecture et votre gentil retour. En ce point, votre remarque rejoint celle du Fils de Louis et elle s'avère très précieuse. Quand on parle de rupture, il faut expliquer pourquoi et détailler les caractères. Pour le contexte: Marie-Gabrielle a rompu unilatéralement en prétendant rester "amie" avec son ancien amant. Il n'y a donc aucune vérité dans cet échange: l'amitié de Maxime est fausse, le projet monacal de Marie-Gabrielle tout autant. Pourquoi cette fausseté de part et d'autre ? Il faudrait expliquer pourquoi les personnages en arrivent à se mentir et pourquoi un Maxime peut en cacher un autre. J'ai bien la biographie de Marie-Gabrielle en tête car je l'étoffe depuis cet été mais je n'ai rien qui ne soit publiable même si j'expose cette petite scène ici. Ensuite, encore merci car ce retour m'engage à poursuivre un travail plus long que je ne le pensais au départ. À bientôt de vous lire.
Cher Léo merci encore pour ce commentaire qui montre encore une fois, avec quelle attention tu lis les textes que j'écris. Bien entendu tu as très vite fait le lien avec Venise, qui est par excellence une ville de la nuit.Ses palais chassent l'ombre à leur cascade de lumière, ses canaux renvoient la voûte du ciel comme un miroir, mais ses ponts, ses passerelles, ses ruelles, ses passages cachent le mystère du meurtre, la cruauté de la vengeance, la punition du traître. La nuit est un masque comme tu le dis si bien et sous le masque la parole se transforme et avec elle le monde politique de l'écriture. C'est aussi pour cela que j'aime la nuit. Et j'aime particulièrement ces deux points de la nuit que sont le crépuscule et l'aube, qui marquent les frontières, comme si cet espace entre l'ombre et la lumière devenait un miroir au travers duquel nous devions passer. Je n'oublie jamais que Dieu créa d'abord la nuit avant de créer le jour dans l'ordre du temps. Cette vision biblique, on la retrouve dans l'écrasement du temps la nuit. Celui qui a travaillé la nuit connaît très bien cet écrasement du temps. Il semble que les heures n'ont pas les mêmes longueurs, que les secondes ont une profondeur différente que même la lumière, fût-elle artificielle, devient magiquement source de rêve, de peur, ou de vision. Ainsi la nuit à une place toute particulière dans la poésie. L'opéra, lui aussi, lui accorde une importance première. Bien des drames se préparent la nuit, bien des crimes se perpétuent la nuit, bien des romances se nouent la nuit. Ainsi la nuit est l'écran parfait de l'écriture poétique. Merci encore Léo pour m'avoir encore donné l'occasion d'approfondir quelques lignes de ce poème. Merci encore mille fois et a tout de suite. Cordialement, Francis Étienne. Des lampions de sommeil coulent des larmes lentes Sur la peau de vermeil de vierges indolentes
Cher Lucile,
merci pour votre magnifique commentaire que je partage en tout point; la nuit en effet montre un monde particulier et je dois vous avouer que j'ai vécu une grande partie de ma vie dans la nuit pour voir travaille la nuit et pour aimer la nuit. Son voile de mystère qui titille nos peurs, son lot de surprises inattendues et surtout la si particulière dimension du temps m'ont toujours inspiré. Peut-être aussi l'approche du côté sombre de l'homme, qui comme vous le dîtes fascine. Merci encore pour ce commentaire et surtout merci pour avoir pris le temps de découvrir un de mes nombreux sonnets. Cordialement Francis Étienne
Bonjour ! Je vous remercie d'avoir partagé ce texte où les émotions font la pluie et le beau temps. Pas facile d'en garder la maîtrise ! Au plaisir de découvrir un peu plus votre plume.
Bonjour Francis Etienne, je fais, à travers ce texte, votre rencontre, et il montre une nuit vis-à-vis de laquelle nous sommes attirés, comme par le diable, et repoussés par sa monstruosité qui souligne son aspect inquiétant. Cette nuit semble nous manipuler, on ne peut faire autrement que la suivre, et elle est sans pitié comme nous pouvons l'être d'ailleurs. Ne serait-elle pas un reflet du côté sombre de l'être humain ? En tout cas le texte est très intéressant, merci de l'avoir partagé !
Bonjour Myriam ! J'ai été captivée par le texte dès les premières phrases. J'aime beaucoup l'humour qui ressort grâce aux nombreuses références mythologiques, littéraires, et filmographiques, ça donne du caractère au texte et aux personnages. Cependant, on ne comprend pas bien pourquoi il y a eu rupture, et donc ce qui constitue un blocage chez les deux personnages. Pour finir je dirai que la fluidité est au rendez-vous dans le style, et c'est agréable pour le lecteur !
Je vous remercie pour ces magnifiques retours sur mon travail. Il est vrai que Germain Nouveau est moins connu, ce qui explique que je ne me suis pas encore penchée sur son travail. Quant à Arthur Rimbaud il est même possible de lui écrire. Les courriers arriveront dans la boîte aux lettres du cimetière où repose le poète. Chaque année le facteur trouve de nombreux poèmes, ainsi que des lettres. Cela ne peut qu'être intéressant de voyager entre deux siècles grâce à la correspondance. Pour terminer je pense que j'ai laissé quelques fautes d'orthographes par ci par là, et mes phrases sont parfois maladroites ou trop lourdes dans la formulation (trop de "que" par exemple), ce qui fait que je peux avoir un manque de fluidité. Je n'ai pas encore trouvé de solutions, alors si vous en avez je suis preneuse !
La nuit fascine et inquiète bien souvent et sa pénombre coupable de tendre des pièges (fleuves et brouillard) et lieu de toutes les conspirations menant jusqu’au « corps criblés de lames de poignards ». J’ai pensé à Benise que tu affectionne particulièrement, avec ses canaux, ses mystères, les intrigues… et les masques. Merci du partage Francis Etienne, à plus tard.
La ville est un lieu de fascination chez beaucoup d’écrivains? Entre répulsion et\ou passion car elle est l’espace et l’environnement qui a fait partie intégrante de leur vie et de leur évolution. Et cela confine même comme vous l’exprimer si bien dans le texte à une forme d’oppression, d’obsession parfois qui confine presque à l’aliénation. Votre texte se lit lentement comme si les mots en perfusion maintenaient un semblant d’espoir que l’on espère voir surgir d’un paragraphe à l’autre. Merci pour ce nouveau texte Alain et n’hésitez pas à réagir pour partager votre point de vue et ressenti sur votre texte, ce lieu est avant tout un lieu de partage et d’échange. J’ai relevé une coquille : « Le silence est têtu qui feutre », « est » semble être de trop. À plus tard.
Merci pour votre analyse toujours juste. Ce sont des textes pour lesquels je travaillais beaucoup l'alexandrin et la forme, en effet. Je vous annonce que les suivants seront moins bien construit sans doute avec une plume plus libre.
J'aime beaucoup Lautréamont c'est vrai. Il est tout à fait possible qu’inconsciemment, il ait suivi le fil de ma pensée en me dictant ces quelques vers!
Merci Léo pour ce magnifique commentaire qui traduit si bien le parfum de ce texte. La Provence ou du moins le sud de la France en général a bercé toute mon enfance et une grande partie de ma vie. Lorsque je suis parti à Berlin pour plusieurs années et plus tard à Londres pour encore beaucoup d'années j'ai eu la nostalgie de ce sud inondé de lumière, de senteurs, de musique, et somme toute de poésie. Et cela s'est inscrit indélébilement dans mon écriture où l'on retrouve beaucoup d'éléments de ce monde méditerranéen vers lequel je suis revenu aujourd'hui. Il est aussi le berceau d'une littérature grecque bien entendu et italienne qui ont marqué toute ma formation. La littérature allemande et anglaise viendra se superposer sur cette couche méditerranéenne, et souvent dans l'une comme dans l'autre on retrouve ce sentiment de nostalgie du Sud, en particulier chez les romantiques allemands ou chez les romanciers du dix-neuvième siècle anglais où le sud de la France mais aussi l'Italie apparaissent comme un pays de cocagne. L'élément central de la Méditerranée est bien la lumière, très différente de « das Licht » allemande qui est une lumière entièrement spirituelle et c'est encore très différent de « Light » anglais qui est presque je dirais la lumière de la Toussaint, cette flamme au milieu des ténèbres, reprise d'ailleurs par la tradition d'Halloween. On peut ainsi jouer avec ses trois lumières dans l'écriture et les faire se superposaient se croiser ou s'opposer. Avec elle découle toute nu univers de parfum, d'ombre, de fruits, de fleurs bien entendue mais aussi de ciel et de vent, si présents dans mon vocabulaire. Voilà donc une petite dentelle à ce poème dont ton commentaire m'a vraiment fait chaud au cœur. À très bientôt Léo et merci encore de tout cœur. À plus tard. Cordialement, Francis Étienne. Des hardes d'horizon flottant sur la mer nue bruissent comme un savon en petite tenue.