Je n'avais jamais vu l'idée du réchauffement climatique comme objectif et non comme effet. Le scénario me semble prometteur même si je dois reconnaître que la science fiction n'est pas mon domaine de prédilection.
Je voudrais zoomer une phrase dans ton texte qui m'a gêné : "Il vient (de) réaliser que la partie est terminée pour l'humanité. Elle va disparaître à jamais et aura de plus contribué à l'extinction de milliards d'autres êtres vivants sur la planète."
Je pense qu'une difficulté pour un auteur est de trouver le meilleur équilibre entre la rigueur et la légèreté. A mon sens, ta deuxième phrase ici est, dans cette perspective, perfectible. Par exemple : "Il vient de réaliser que la partie est terminée pour l'humanité qui, de surcroît, va disparaître en emportant avec elle la plupart des espèces animales." J'irais plus loin. La seconde phrase n'est, en réalité, pas indispensable, elle est nuisible. "Ce simple constat transforme le ciel, cette nuit, en une perspective terrifiante pour Ralph. Il vient (de) réaliser que la partie est (était) terminée pour l'humanité. Exit le prédateur suprême, une autre espèce arrive : la nature a horreur du vide !"
J'espère ne pas avoir été trop rentre dedans. ;-) J'ajoute que mes commentaires n'engagent que moi qui ne suis pas auteur. Je n'ai jamais publié un seul livre.
Cordialement ! Et bienvenue ici ! ;-)
Je n'ai pas connu les vidéos, et de très loin playboy. Par contre, en 3ème (française !) j'avais réussi à me placer sur la liste d'attente du livret rouge interdit. Un petit livret d'une 20 aines de photos noir et blanc sous une banale couverture anonyme rouge qui circulait dans le collège. Quand ce fut mon tour, je l'ai ramené à la maison. Mais au moment ou je commençais à m'ébahir, interloqué, devant ces scènes très "osées" que je n'imaginais absolument pas avant ce jour là, ma mère est monté dans ma chambre. Je n'ai eu que quelques secondes pour mettre le livret dans une poche de mon blouson. Je suis allé faire je ne sais quoi ailleurs, "mine de rien", sauf qu'en revenant un moment plus tard vers ma chambre mes deux parents m'attendaient. Cela m'a valu une redoutable et douloureuse gifle de mon père, des engueulades de ma mère qui me criait "ça n'est pas comme ça que ça se passe", et une privation de repas de midi avec interdiction de sortir de tout le week-end. Sans oublier les foudres de tout le collège ou presque puisque mes parents ont brûlé le livret.
Ce que j'ai retenu de tout ça : 1 - mes parents fouillaient dans mes poches et mes affaires 2 - ils me mentaient éperdument, car SI, c'est bien "comme ça" que ça se faisait et qu'ils le faisaient 3 - que jamais, JAMAIS, ils n'y aurait le moindre mot de mes parents sur la sexualité, ni même sur ce que je ressens ou vis 4 - qu'à partir de là... toute confiance serait définitivement rompue. Ceci dit, j'adore tes mots "de ne pas s'être lavé les mains, de salir la cuisine avec ses chaussures sales, de mettre trop de poivre, trop de sel, trop d'ail", ce que mon père pouvait parfaitement reproché à n'importe quel moment à ma mère, et cet autre extrait : "Simplement associer Martine et ma sexualité était impossible, inimaginable." qui semble reflété et résumé à lui seul toute la complexité de la sexualité dans nos têtes, à ces âges-là !
Merci, Jean-Luc ! Bientôt un autre défi ! J'adore être brûlé par certaines femmes. Les autres, je vais parvenir à les virer de mon esprit, ce n'est qu'une question de temps.
L'image du pétrole est intéressante, car c'est l'exemple type des ressources que nous "pillons' jusqu'à épuisement, en seulement quelques décennies, là où il a fallu des millions d'années pour qu'elles se forment et nous parviennent. Pareil pour le gaz, les métaux rares, les minerais précieux... Au point où nous en sommes, il me paraît impossible que nous trouvions "à temps" les ressources (énergie et matière) nécessaires pour compenser cet épuisement. Oui, nos vues sur l'espace proche n'a pas d'autre objectif que de piller sur d'autres satellites ou planètes ces ressources, mais qui sera capable d'aller vraiment vivre "là-bas" dans seulement quelques décennies alors que nous ne sommes pas même en mesure de nous entendre sur ce bijou unique que l'on appelle Terre ? Immense sujet que celui soulevé ici. Merci de l'avoir fait :-)) Sur la forme, je suis un peu comme Léo.
...et je lis des sentiments plus que des mots.
C'est superbe ce que tu a écris là.
Mais je m'inquiète un peu : ne vas tu pas te faire dévorer par cet amour quasi obsessionnel des femmes ? :-)) Humour, évidemment
Merci beaucoup Chris pour ta (je tutoie directement mais je peux vouvoyer à la demande :-), pour ta confiance car publier un texte et le livrer aux autres nécessite du courage. Je te propose un retour en deux phases, le fond et la forme. Concernant le fond, j'ai accroché à toutes les thématiques, nombreuses, traitées et j'ai apprécié que l'on parte du plus proche de nous sur le constat au plus large avec les politiques, et notamment celles des Etats-Unis dont on sait qu'elle relève plus du profit et du développement que de la préservation et de l'équité. Et même plus lointaine ment parce que tu évoques "ceux d'en haut" dont toute une littérature leur est dédiée. Donc sur le fond... je suis à fond. Sur la forme, ce qu'il y a dans ce seul texte pourrait tenir... en plusieurs livres. C'est un pré plan, qui nécessiterait à mes yeux d'autres plans de développement pour chaque livre à venir (de mon avis, partir du local, à pourquoi pas l'intergalactique) avec surtout des personnages qui deviennent notre, auxquels on peut s'identifier ou non (de très bons "méchants" animent de très bons livres et servent par antagonismes de très belles causes. Tu as les idées, tu ne fais quasiment pas ou peu de fautes (je n'en ai pas relevé en lisant à bonne allure), il ne te reste plus qu'à mes yeux à contextualiser et développer, à travers les personnages, à travers les intrigues multiples et nombreuses qui doivent survenir sur un récit au long cours. Merci d'être ici et d'avoir partagé ce premier texte qui je l'espère en amènera d'autres. A plus tard.
C'est très court et très puissant. Beaucoup d'émotion et beaucoup d'harmonie, les mots et les sentiments font corps et offre un temps suspendu aux ailes des anges, pour un souvenir qui vient d'entrer dans l'éternité. Très beau.
Une autre époque, qui sans les smartphones prenait des tours nettement plus audacieux et risqués. Et puis il y a le sexe et il y a l'amour, ton texte discerne bien ces deux notions, qui même si elles se combinent et fusionnent dans un second temps, n'ont pas du tout la même approche. Merci Patrice, je file sur ton dernier texte publié.
Je n'ai jamais pu me ranger dans une case depuis le jour où, vieil ado, j'ai finalement décidé de vivre plutôt que de passer mon temps à chercher comment me flinguer. Alors maintenant, j'espère ne jamais changer de voie pour le temps qu'il me reste :-)) J'aime bien mon "Oreste" et je n'ai pas envie qu'il tombe aux oubliettes, pas plus que Diégo qui m'amuse beaucoup. Mais s'il faut faire dans de l'hippocampe baladeur et dans de l'approche clinique... no problemo, je suis là ! C'est super bon pour la mémoire et l'esprit que de creuser quelques connaissances, de fouiller pour être crédible. Donc, je suis prêt à me faire maçon, pervers narcissique, oligarche ou voleur (bien que c'est un peu le même truc) s'il le faut. Très sincère remerciement Léo. Et ça m'a fait plaisir de parler de Gibraltar aussi, car pour de vrai... c'est un détroit envoûtant
J'ai aimé tout particulièrement l'ombre de l'ange, il fallait penser à associer ces deux là, contraste du divin et du terrestre, de la pureté et des zones sombres... c'est très difficile de trouver les bonnes images et d'équilibrer les descriptions, un travail méticuleux et il est toujours heureux de constater à quel point tu y travaille.
Je rejoins Jean-Luc, tout est effectivement sensoriel et d'une légèreté incroyable, du coup un seul mot me gêne "frotter", dur et trop mécanique comparé à l'ensemble.
C'est génial, quel excellent moment passé. Le je au commencement, et le voyage intérieur pour refuge, du court et bref et l'on comprend mieux la raison ensuite. Je ne m'attendais pas du tout à une approche clinique pour cet atelier, et une fois n'est pas coutume, tu parviens à me prendre complètement à contre pied et l'on avance de surprise en surprises. Lorsque j'ai vu le Chaman intervenir, j'ai irrémédiablement pensé à celui des Mascareignes mais celui-ci dans ce contexte semblait tellement plus sérieux que j'ai poursuivi en pensant que c'en était un autre, jusque la chute où j'ai affiché mon plus grand sourire, car bon sang, qu'est-ce que cet atelier au long court a été un formidable moment. Et puis enfin, et surtout, quelle incroyable trouvaille poétique que cet appel du large à l'hippocampe... vraiment excellent. Et puis une nouvelle fois, bluffé également par le niveau de documentation, cette fois médical, tu es un caméléon aux multiples expertises, chapeau.
Et je m'en rends compte pour l'instant. La limite entre le personnage touchant ou pathétique est infime et en relisant - c'est sur cette étape que je suis - je me retrouve parfois du mauvais côté de la ligne. J'élague donc. ;-) Il faut aussi se rappeler que je ne publie ici pour le moment que des passages d'amoureux transi. Il font partie d'un tout qui rééquilibre quand même un peu les choses. Mais tu as raison et j'en suis conscient. Merci encore pour tes observations !!! A vite !
J'adore ta première phrase, interrogative. Elle est magnifiquement construite. La seconde est très belle également. Je les ai toutes deux relues une seconde fois en m'arrêtant à ange. Un délice ! Car après, c'est peut-être cette sensation de quasi "obsession" autour de ces "jolies dames" qui me laisse une impression de presque déjà lu ? Ou parce que je me lasse un peu trop vite de cette perpétuelle admiration que tu as d'elles, de Martine, notamment ? Ou les deux "petits" qui se succèdent dans la même phrase ? Pourtant, c'est joli, c'est toi... mais je suis moins fan :-)
"A hauteur d'où se trouvait jadis l'églantier" donne une dimension toute particulière à ce bel extrait. L'homme que je suis, dont le sang a laissé place depuis son enfance à la sève, ultra sensible aux "vibrations" végétales, ne savait pas qui de Martine ou de l'églantier était ici question, avec ces effets sensoriels autour des senteurs. Bravo pour ce joli doute mis en mon esprit :-)
"Amnésie" est un terme générique qui recèle de nombreuses formes différentes. Il y a, de mémoire, une bonne vingtaine de pathologies différentes. Je n'en connais que trois, dont deux que j'ai vécu au travers de mes très proches, et une que j'ai vécu perso. Quand l'amnésie touche fondamentalement la situation temporo-spatiale de la personne, son esprit fonctionne de manière obsessionnelle, avec deux trois questions en boucle. Il n'y a strictement plus aucune "élégance de langage" qui vaille dans ce cas et pire, même, c'est une véritable puérilité de son expression qui prend le relais. La personne à laquelle je fais référence comme cet amour qui me permet de retrouver des repères, dans ce texte, a exactement été ainsi pendant plus de trois semaines. C'était terrible pour moi de ne plus pourvoir communiquer correctement avec elle. Je n'ai pas voulu tomber dans cet excès, ici, puisque le défi ne porte que sur une journée. Donc j'ai fait un mixte avec une autre forme d'amnésie que j'ai vécue par ma mère, et qui s'appelle précisément un "ictus amnésique". Je n'ai rien inventé, mais plutôt tenté de traduire :-)) En même temps que j'écris ça, je me souviens aussi d'avoir vécu une quatrième forme d'amnésie avec mon père, après son troisième AVC. Là se fut une cata totale, dont il lui est resté de lourdes séquelles. Il ne parlait plus qu'avec une centaine de mots, toujours les mêmes ! Toi, tu évoques des formes d'amnésie légère, assez souvent dues à des stress ou chocs émotionnels. C'est très différent et ce n'est pas du tout le cas ici, raison pour laquelle c'est par les émotions que le personnage du texte retrouve des images !
Je ne vous remercierai jamais assez pour la bienveillance que vous m'avez prodiguée à travers vos commentaires sur ce site. Des bises ! Et bonne année !!!
Merci beaucoup à toi pour ce commentaire très attentionné. Mais j'ai souri en lisant tes premiers remarques, car tu es tombé dans le piège des nombreuses répétitions... très calculées ! Elles sont l'exact processus de ce qui se passe dans la tête d'un amnésique dans le cas d'un ictus de perte de mémoire. Mille fois il se répète sans le savoir, parce qu'il oublie ce qu'il vient de dire quelques secondes avant. C'est précisément en se reposant sans cesse la ou les mêmes questions, en employant le ou les mêmes mots qu'il finit par comprendre qu'il est pris dans un cercle infernal dont il doit sortir (quand il le peut). Donc... il faudrait, sans doute, plus de "sans doute" que j'en ai mis, et plus de fois encore la répétition des mêmes mots repris presque à l'identique pour être au plus fort de la vérité. Mais le fait que tu relèves cela est finalement la preuve que je ne me suis pas trop raté dans ce processus répétitif volontaire :-))
D'abord, quelques remarques formelles :
- "Il est là, comme il l’était, sans doute, il y a des dizaines de milliers d’années, sans doute avec bien peu de différences." Il y a un "sans doute" de trop,je crois.
- "Sur le fond, je sens bien que tout, ici, correspond à mes plus profondes aspirations, à ce besoin viscéral de solitude et de quiétude qui me sont ordinairement si chères, et pourtant, pourtant…" J'aurais conjugué au singulier, il s'agit d'un besoin double "qui est ordinairement si cher..."
- "Si c’est bien de cela qu’il s’agit, il me faut sortir de cette boucle infernale. Je dois partir à la recherche d’indices. " "Indice" On a lu précisément ce terme quelques lignes plus haut. Je remplacerais le second par "indication".
- "...face à ces yeux pleins de bienveillance..." Un peu plus haut, on a déjà eu l'association des yeux et de la bienveillance. Pourquoi ne pas carrément utiliser "amour" ici ?
Je trouve que tu pourrais être plus concis dans la première moitié du texte. Comme le dit Fabien, "on veut dire beaucoup de choses, mais il faut trancher."
J'ai beaucoup aimé cette phrase "Et comment se peut-il qu’il y ait finalement autant de tout et même de n’importe quoi dans l’immatérialité de mon être ? "
J'ai senti plusieurs clins d’œil envers Ipagination dans ce texte. Je me demande si les yeux plein de bienveillance ne sont pas ceux de Martine... La première fois que le mot chaman est ici utilisé, on se rappelle immanquablement le défi de l'été dernier. Ce qui est confirmé par les prénoms explicites de tes personnages ensuite. Le paysage connu est très bien. L'hippocampe amène une touche poétique vraiment essentielle à ce récit, pour mon goût.
Bravo ! ;-) Chouette début d'année !