Bonsoir et bravo, car cette seconde version est plus aboutie effectivement, je ne reviendrais pas sur ce qu'a dit Fabien et que je partage, aussi j'ajoute un nouveau point très positif à mes yeux : ce questionnement des autres factures et papier, c'est bien pensé. Car oui, si c'est possible pour soi, cela serait possible pour les autres. Et fonction du karma on hériterait d'un format plus ou moins attractif sachant que le poème à mon avis, serait le haut du panier. Il y a de quoi faire, ce sont de belles portes ouvertes qui récompensent cette chouette participation. A plus tard.
Un texte dans lequel je découvre beaucoup de choses, Lili déjà et puis un passage par l'armée ainsi qu'une fibre musicienne qui me fait mieux comprendre ta passion pour le son. Mais tout cela passe dans les grandes lignes et l'on aimerait bien suivre cela dans le temps et les situations, dans les différents contextes successifs. Tu l'auras compris, je suis resté sur ma faim.
Merci Fabien pour votre commentaire! ( je n’aimerais pas faire ce mauvais rêve..)
Concernant le confort, je suis tout à fait d’accord avec vous. On baisse les thermostats et on vit très bien. On revient à des choses plus saines comme mettre des pull-overs et non des t shirt chez soi en hiver, par exemple.
Merci pour votre commentaire. Vous avez raison si on a plus de bras on se met à hurler… Mais cet auteur ou cette facture si vous préférez, ne sait pas en fait réellement ce qui se passe. Au fur et à mesure du texte elle analyse les choses et cherche à sortir de cette situation qu’elle ne comprend pas. Ça peut arriver qu’on fasse un cauchemar avec d’horribles sensations mais comme on rêve, on ne peut pas hurler. Ici la facture EDF a une conscience d’où mon titre * sortilège ». Je vais tenir compte de vos remarques qui m’aideront bien pour d’autres textes . Merci.beaucoup.
Merci pour votre commentaire. Vous avez raison si on a plus de bras on se met à hurler… Mais cet auteur ou cette facture si vous préférez, ne sait pas en fait réellement ce qui se passe. Au fur et à mesure du texte elle analyse les choses et cherche à sortir de cette situation qu’elle ne comprend pas. Ça peut arriver qu’on fasse un cauchemar avec d’horribles sensations mais comme on rêve, on ne peut pas hurler. Ici la facture EDF a une conscience d’où mon titre * sortilège ». Je vais tenir compte de vos remarques qui m’aideront bien pour d’autres textes . Merci.beaucoup.
Bonjour Evelyne,
En lisant cette seconde version, je faisais un parallèle entre la protagoniste qui se demande ce qu'elle est et l'auteur qui se demande par quel bout prendre le récit.
Il faut dire que le défi de Fabien est très difficile, je trouve. J'ai pris la diagonale, je ne me sentais pas capable d'exprimer le point de vue d'une facture.
"(...) Alors, j’étends le bras pour allumer ma lampe de chevet. Horreur! Impossible, car je n’ai plus de bras. Je suis à l’intérieur d’un cauchemar, mais comment en sortir.(...) J'ai choisi cette phrase car elle illustre ce que je voudrais vous dire et que j'avais, dans une certaine mesure, commencé à exprimer lors de ma précédente réaction à votre écrit. "...Horreur, impossible, car je n'ai plus de bras..." Ça, ça me semble impossible parce que si on n'a plus de bras, jamais on ne dira "Horreur, je n'ai plus de bras", on pleurera, on hurlera mais on ne dira pas "Horreur, je n'ai plus de bras" et s'il s'agit d'un cauchemar alors, l'absence de bras n'est en fait pas horrible car son sait qu'on est dans un cauchemar. Ce que je veux dire, c'est qu'en écrivant on ne peut pas mentir, jamais ! On ne peut dire que des choses utiles, avec des mots non excessifs et le tout doit être crédible, sinon, on perd instantanément le lecteur.
Finalement, il y a la chute. Elle est chouette et nous rabiboche, nous les lecteurs, avec vous, l'auteure.
;-)
Il y a un questionnement plus profond, plus métaphysique dans cette version plus aboutie. Pour ma part j'aime beaucoup cette dernière, ou première. Est-ce que j'ai mal fait quelque chose? Est-ce une punition? Ces deux idées sont très intéressantes et mériteraient d'être mieux exploitées. Car c'est bien ainsi que pensent la plupart des gens quand une loi tombe. L'on voit tout sous le prisme de la sanction gouvernementale. Une autre issue est-elle possible pour changer ce paradigme?
Bonjour et merci de vous être à votre tout transformée en facture Edf (sourire). J'aime beaucoup les écrits qui vont droit au but, sans trop de digression. Le texte est court et bien sûr il est l'arbre qui cache la forêt. Peut-être tenter d'approfondir une conséquence en particulier? Et la petite incise pour amener la fin est fort bien trouvée.. Bonne idée pour retomber sur ses pattes.. J'ai lu il y a peu dans une revue, que la notion de confort avait fortement évolué avec les époques. Ainsi, dans un foyer moyen, voire aisé, la température dans les habitats (en hiver), il y a 40 ans, était en moyenne de 17,5 degrés. Et ce n'est qu'un exemple.. L'humain occidental de la classe moyenne et plus ne s'est il pas habitué au trop de confort que lui perfuse la société d'hyper consommation? À méditer.
Merci Louis - je suis content de te surprendre, mais en réalité, j’écris assez souvent de cette manière, surtout quand il s’agit de ma vie. Ici, l’événement est réel, et plutôt amusant. Mais je fais pareil dans l’expression des douleurs et drames vécus, avec un regard entre l’amusé et l’acide, le désiroire, le vain et l’essentiel. Tu as exactement mis le doigts où il faut : le conflictuel… qui a tant pris de place dans mon existence, et qui m’a, sans doute d’une certaine manière, permis d’arriver jusqu’à maintenant. Tu vois que je peux effectivement me déshabiller, moi aussi ! Et aller plus loin sans aucun problème. Je ne crains aucun sujet dès lors que j’ai quelque chose à dire avec sincérité.
C'était bien de te voir aussi te déshabiller aussi littérairement parlant. Bien sûr, on te reconnaît mais j'ai eu l'impression d'un glissement, d'une vulgarisation conflictuelle. Parfois tu lui lâchais la bride, parfois moins. Ne t'enrhume pas ! ;-)
Ayant été "formateur" pour de futurs formateurs en éducation à l'environnement et en animation nature dès les "premières heures" (1980) et durant 22 ans, je suis évidemment d'accord avec vous, mais je sais aussi hélas qu'à trop se concentrer sur les enfants dans ces domaines, beaucoup finissent par oublier ou négliger les bons messages, plus tard. Sans un éveil permanent à ces questions tout au long d'une vie, l'éveil au respect "des beautés de la nature", pour reprendre vos mots, perd du sens ou se transforme en tout autre chose, chez bien des jeunes adultes puis adultes, jusqu'au n'importe quoi, même.
Est que vous me suggérez de faire un texte avec ce fil et ces idées, mais plus long. Ça pourrait être une bonne idée . Peut on mettre deux textes pour le même atelier?
Une belle idée que celle de la transformation comme étant une punition liée à un mauvais Kharma. J'ai aussi découvert le mot "solastalgie", je connaissais cette tendance mais ignorait qu'elle se caractérisait en ce mot précis. Il y a plein de matières dans ce texte pour développer les idées posées. Merci Veramylene pour cette participation.
Merci Jean-Luc de ce texte et surtout de l'humilité qu'il a fallu pour partager ce moment plus que. gênant. Sur le plan de l'écriture je trouve très fort la façon que tu as eu de faire de quelques secondes une éternité, entre le corps et le cerveau en alerte totale. Tout est décomposé et analysé, bienvenue en terre inconnue, celle de sa honte, des jugements d'autrui, des racontars (authentiques ou amplifiés), des ressources philosophiques pour se relever et aller de l'avant... quitte à devenir voyeuriste :-) Merci et à plus tard.
Bravo pour ce texte qui, nous humains, ne nous met pas tous à l’honneur.
Merci pour les rappels de ce que nous avons..gardons le, soyons en conscients, travaillons surtout à le conserver au lieu de..
Merci beaucoup pour pour votre commentaire.
Par rapport aux enfants, je pense que vous avez raison et ils ont des angoisses comme tous les êtres humains , mais par rapport à notre nostalgie la Solastalgie et, ce sentiment que nous inspire la disparition des beautés de la nature qu’on connaissait, je pense qu’ils sont différents de nous . Ils ont déjà appris tout jeunes les bons gestes et des choses dont on n’avait même pas conscience à leur âge. Je pense qu’ils gèrent bien ces choses là.. des angoisses hélas, ils en ont et même plein..
Je vais aller en sens inverse du précédent commentaire (ne m'en veut pas, Patrice :-)), le pensé-je était un français "ordinaire" quand on écrivait en français correct. Mais ça c'était avant :-)) La fin est astucieuse, et la formulation "Je suis à plat, ah ça oui c’est le cas de le dire… Plate comme une facture et chère comme la vie…" est très belle. C'est une idée générale très sympa,en tout cas. Las, il y a un point sur lequel je ne peux pas abonder en votre sens, c'est sur la généralisation, à propos des enfants : "ils sont joyeux (...) Ils n’ont aucune angoisse". Ce serait bien si c'était toujours vrai !
Un très beau texte qui m’a touchée parce qu’il décrit bien aussi l’attitude des chats et leur façon qu’ils ont de nous attacher à eux eux. La disparition de Nyx est triste et j’imagine très bien le chagrin que vous avez dû avoir…
Merci
Merci pour votre commentaire. Oui, pourquoi j’ai mis « pensé-je », un tic de lecteur je pense. J’ai fait assez vite et j’aurais pu écrire autrement mais bon..
J'aime moins quand vous écrivez comme on imagine que les auteurs écrivent "Ce n’est pas possible pensé- je." Mais j'aime beaucoup quand vous écrivez au plus simple. ;-)
N.B. C'est tout à fait personnel.
Ton commentaire me touche, Léo. Je t'en remercie. Je vois bien tous le positivisme que tu mets pour l'avenir, et c'est évidemment très bien. Je l'étais "autrefois", mais je suis devenu un pessimiste positif (je n'ai plus que cette locution là pour défendre mes convictions). Tout ce qui faisait mes espoirs profonds s'est émietté, craquelé, fissuré... jusqu'à l'effondrement total. D'abord l'écologie, puisque je suis de la première heure dans ce domaine : les formidables espoirs que cette science complexe, nouvelle et salvatrice à la fois pouvait offrir ont été littéralement salis, détournés, avilis, au point de former un immense n'importe quoi où il est devenu presque impossible d'en repérer encore ses atouts profonds. Le mot s'est "plurialisé" en perdant tout son SENS et surtout toutes ses indissociables approches. Ensuite, l'humanité : baigné dans la révélations des horreurs absolues de la dernière guerre, et les terribles et insupportables silences qui les ont remplacés ensuite, j'ai cru qu'arrivaient les prémices d'une nouvelle ère. J'avais tout faux, et je suis rongé par tous ces cris de désespoir qui s'ajoutent les uns aux autres, et même avec beaucoup plus de vigueur encore ces dernières années. Quant aux révolutions technologiques... elles imposent de très nombreuses heures de formation pour apprendre à manier une arme d'aujourd'hui là ou un coup de gourdin suffisait avant pour tuer ! Je ne crois pas aux vertus d'un détachement à la terre, à l'eau, à l'effort, à la lecture d'un vrai livre en vrai papier... pas plus que je crois aux vertus d'une telle course à l'espace, sauf à comprendre qu'il n'y a énormément que de sales intentions derrière, pour l'essentiel. Je ne sais plus sur l'instant quel génie a dit "jusqu'à maintenant on avançait en regardant dans le mauvais sens ; maintenant on regarde dans le bons sens mais on y va en reculant" Je le ressens si profondément ! sans pouvoir m'empêcher d'ajouter qu'une trop faible partie du monde regarde dans le bon sens. Mon propos est très gauche car impossible à exprimer ici, dans un si petit espace ;-)
Bonjour Fabien, quel bel atelier qui remue et qui fait surgir énormément d'émotions. Nos mots et cet endroit pour les mettre en commun et échanger et partager, c'est précieux. Pour moi il y a plein de luttes qui divergent souvent mais qui en ce cas convergent sur un questionnement commun : de quoi sera fait demain ? Si égoïstement je me réfère à ma condition alors je suis un privilégié, au sens où j'ai de quoi vivre de façon très satisfaisante, j'aime mon activité et tous mes passes-temps qui me nourrissent quotidiennement et donc, travailler deux ans de plus effectivement serait totalement transparent pour moi dans ces conditions (et compte je travaille pour une association et qu'une fois à la retraite je travaillerai toujours pour elle, en fait rien ne changera vraiment), alors oui, je pourrais travailler 2 ans et si la santé me prête vie 10 ans de plus même. Mais ma condition n'est pas celle de plein de personnes et surtout, je ne veux pas penser ainsi. Quelqu'un m'a dit enfant, vit de ta passion et tu ne travailleras plus un seul jour. C'est vrai. Mais c'est très rare de vivre de sa passion, en revanche je souhaiterai que chaque humain soit libre d'exercer sa passion, de s'en découvrir de nouvelles ou même d'en redécouvrir... et pour cela il faut du temps à défaut d'avoir l'emploi qui solutionne tout. L'humain ne doit pas être esclave et toutes les avancées technologiques laissent à penser que oui, très honnêtement, l'humain n'a franchement plus à devoir à travailler autant. Si tous les humains disposaient du maximum de leur temps pour donner le meilleur d'eux-mêmes et produire tout autre chose qu'une économie complètement dingue et dépourvue de sens, comme je l'ai écrit dans le commentaire laissé à Jean-Luc... c'est le bonheur de chacun, additionné et corrélé à celui de tous les autres qui sera l'antidote à toutes nos peurs pour un monde plus apaisé et surtout partagé. En revanche je crains que gueuler restera toujours dans l'ADN des français, et c'est parce que tout le monde gueule que tout le monde donne son avis, et que parce que tout le monde donne son avis que l'on voit parfois surgir des idées totalement inédites et inattendues... alors que chacun gueule à bon escient si ça le libère et si ça permet entre des tonnes d'inepties et de faux débats permettre à quelques idées de génies de nous permettre d'atteindre le chaînon manquant... et devenir enfin une humanité évoluée, prête à tout autre chose.
Je n'ai lu aucun.des commentaires avant d'écrire le mien pour ne pas être influencé. Quel texte... sincère comme à ton habitude et rappelant les fondamentaux comme l'incontournable question du sens, car oui, il faut toujours questionner les choses, les évènements, se questionner, et même pour être plus conscient, questionner le questionnement... et surtout se souvenir, NOUS souvenir de toutes les époques, de toutes les histoires, de toutes les séquences de notre Humanité, dans ce quelle a de plus décevant, mais aussi de plus beau et de plus inspirant : celle qui élève les âmes les plus basses, et celles qui rabaissent les moyens lorsqu'ils ne sont plus du tout adaptés aux véritables besoins. Il y a un juste équilibre à trouver, et il faudrait aussi que chacun se sente l'artisan de notre humanité. De plus en plus de personnes souffrent, et si les moyens augmentent pour beaucoup, ou alors baisse mais à des niveaux encore totalement convenables, il y a de plus en plus de laisser pour compte, des personnes et notamment de plus en plus d'enfants qui finissent à la rue, qui se coupent de la dignité qui leur est due, de l'éducation qui est la mère de toutes les chances et de toutes les aspirations, de la culture qui panse les plaies et donnent un peu de baume au coeur... Nous sommes avec les révolutions technologiques à l'aube de franchir une nouvelle ère, celle qui devrait permettre aux humains de s'affranchir de leurs conditions de producteurs de richesses, pour justement... produire à nouveau du sens, de l'équité, de la fraternité, de la conscience individuelle et collective et tant de concepts qu'ils nous restent encore à inventer pour que demain soit un véritable espoir. Merci pour ton texte qui est pareil à une brise qui attise tous les espoirs, bien que la tendance soit en proie aux plus grands doutes... merci, ça fait du bien.
J'ai beaucoup ri et avec gravité, car c'est tout à fait représentatif de la société moderne, où tout repose sur ce que tu fais bien ou non, des injonctions permanentes, qui se succèdent. En une décennie on a réussi à faire culpabiliser tout le monde sur tout avec toujours plus de privations pour le plus grand nombre et des libertés et possibilités quasi infinies pour quelques uns... à terme une poignée probablement (de nouveaux dieux terrestres en quelque sorte). Et pour coller au costume sociétal, il faut effectivement de plus en plus souffrir. Plein de prises de consciences étaient nécessaires et salutaires (violences en tout genre, pollutions environnementales, rationalisation énergétique...), mais l'on est passé de tout à tout avec une forme de radicalisation de tous les courants dits humanistes qui si l'on n'y prend pas garde instaurera une nouvelle dictature, celle de la perfection et de l'uniformité, de ce à quoi on doit absolument ressembler au risque d'être un paria ou un poids mort pour la société... autrement dit le retour du fascisme. L'humour a toujours été un levier formidable pour dire les choses avec beaucoup d'efficacité, merci pour ce partage Patrice.