Un peu dur pour moi... 2 fois hospitalisée 2 mois pour ces mêmes raisons, 2 ans de psychothérapie, il y a des évènements douloureux plus difficiles à expurger que d'autres, tes mots me touchent forcément ... C'est bien de mettre des mots sur la terrible souffrance de ceux qui nous aiment, merci .
C'est tellement vrai, nous sommes tous si différents de l'image qu'on fait de nous, que nous nous sentons presque obligés d'en être le miroir .... J'ai eu, par bonheur, la chance de rencontrer aussi ce grand amour qui m'a permis de m'épanouir pleinement, de me réaliser ... Rencontrer l'âme sœur, c'est un cadeau merveilleux que la vie nous fait, nous sommes des privilégiés...
Tes commentaires sont précieux parce que tu prêtes une attention rigoureuse aux mots que j'écris. Tu as raison, mon objectif est d'écrire "un livre". La structure se trouve dans ma tête, là encore tu as parfaitement compris. Les idées se sont succédées et ce n'est sans doute pas fini mais une structure commence à émerger. En gros, il y a Rosie avec son geste et ses conséquences. C'est très dur. C'est trop dur alors je compte ponctuer cette histoire par sa cause ; mon existence. Pour ne pas gâcher le plaisir de découvrir, je ne peux pas être beaucoup plus précis mais un troisième personnage va bientôt faire son apparition. Finalement, je trouve mon histoire plus agréable à écrire et peut-être à lire que le drame. Peut-être le drame et le troisième personnage disparaîtront. On verra bien. Mais je le répète sincèrement, les avis que je lis ici, me motivent aussi. La seule petite erreur que tu commets est que ce n'est pas douloureux à écrire, au contraire, c'est plutôt une sorte de thérapie. Par contre, ma compagne m'a fait comprendre qu'elle ne souhaitait plus que je lui pose des questions lorsque ma mémoire me fait défaut. Le souvenir, pour elle, est douloureux.
Encore merci pour ton soutien ! ;-)
C'est toujours aussi bien écrit et c'est important la fluidité qu'il n'y ai pas de rupture de style. C'est pourquoi il faut écrire sans s'arrêter et sans revenir en arrière. Je pense que cela pourrait faire un livre, mais ce n'est pas la question à ce moment précis, le plus important est d'écrire sans discontinuer. Pour écrire un bon livre il faut un plan (ce que très peu d'auteurs font d'ailleurs) mais comme cette histoire est la tienne il n'y a pas de plan. Il faudra faire le point en toute fin, pour essayer de voir quel séquençage (chapitrale possible) et comment renforcer celles-ci entre-elles et comment développer les parties qui le nécessiteront et surtout qui feront que ce livre sera plus singulier que tout autres qui traitent déjà de cette problématique et thématique... mais encore une fois, tout cela est secondaire, on ne peut rien faire sans matière et sans un minimum de qualité, alors écrit, pour toi et pour toutes les bonnes raisons qui t'y encouragent... demain sera un autre jour et en tant que lecteur, c'est tout ce que l'on souhaite pour Rose. Bon courage car je mesure en lisant avec attention tes mots, à quel point c'est douloureux. Bien à toi.
Tu as très précisément compris l'intégralité du texte ce qui me fait penser que j'ai pu exprimer ses idées avec suffisamment de clarté et de subtilité. Merci, chère Vickie ! ;-)
Une hospitalisation n'est jamais facile: ni pour la personne hospitalisée, ni pour l'entourage...Personnellement, jusqu'ici je l'ai toujours refusée, y compris quand j'ai eu le même geste que ta fille...Mais c'est vrai qu'une hospitalisation d'une semaine ça pose question quant à son utilité...en général c'est trois semaines minimum.... Je comprends aisément que Rose en ait eu marre de cet univers carcéral que semblait être son quotidien au sein de cet hôpital. Je comprends ton inquiétude permanente, le besoin de t'occuper pour ne pas sombrer. L'hospitalisation de Rose aura au moins permis une chose: rétablir un commencement de dialogue entre vous, et ça c'est super important.
Merci encore une fois pour ce texte touchant dans lequel la réalité des deux côtés est très bien dépeinte émotionnellement.
C'est vrai que depuis notre enfance nous essayons tous de correspondre aux attentes des autres (parents, société etc...). La personnalité se construit donc tout doucement, parfois même inconsciemment en essayant de correspondre à l'image que les autres ont de nous. Ce qui est génial dans ton texte, c'est que c'est celle que tu aimes finalement qui t'as permis de devenir ce que tu rêvais d'être en reprenant confiance en toi et en t'encourageant à vivre tes rêves. Merci pour ce partage qui fait réfléchir quant à la naissance de l'identité et aux images que l'entourage nous colle d'emblée sur la tête et comment au final, on arrive un jour à se retrouver soi-même (toi grâce à l'Amour, ça c'est vraiment beau)
Oui c'est vrai. Ça mériterait en tous cas une discussion. Comme tu le dis, c'est un peu facile de tout jeter. Mais comme tu le dis aussi, ce n'est jamais si simple. ;-)
Oui c'est vrai. Ça mériterait en tous cas une discussion. Comme tu le dis, c'est un peu facile de tout jeter. Mais comme tu le dis aussi, ce n'est jamais si simple. ;-)
Un périple qui m’a fait passer un bon et joyeux moment de lecture ! J’ai étouffé mes rires en même temps que “les filles”. Et la fin du récit est tout aussi cocasse. Merci Joye pour ce premier partage :)
J'ai réalisé par le commentaire de Léo qu’il s’agissait du défi ! À la lecture de ton texte, je me suis dit “ rhôoo belle idée, ce langage complètement déstructuré !” ; et comme Patrice, j’ai pensé à Ionesco, et à son Bérenger. Bravo vickie, et merci : une fois de plus, un défi bien dedans :)
Merci Patrice ! Cet épisode de la Mégane est vraiment bien vu. Elle cristallise l’ensemble. Et tu as bien abordé ce thème du marasme parfois d’une vie à deux. Bon, il y a cette phrase que je trouve un peu facile : "J'avais trente-six ans quand le démon de midi m'a empoigné. S'il vous empoigne, laissez-vous faire !" Je pense que l'homme est un être en perpétuel devenir, et qu'il s'use lui-même quand il stagne. Mais ce que l'on prend comme un problème de couple, est bien souvent propre à l'individu, et touche à l'existentiel. Peut-être un chouïa raccourci de faire penser que le remède est de bazarder, et de changer de jardin ;)
Merci Patrice pour ce texte, qui révèle ces étapes difficiles - passages obligés, par lesquelles les familles passent après de tels accidents de vie. J’ai lu tes commentaires, et tes doutes sur l'écriture du texte. Peut-être est-il moins évident d’écrire quand l’épisode est plus “concret et technique” (je pense à la 2ème partie, au transfert en lui-même) alors qu’il touche directement à l’émotif ? Quoiqu'il en soit, merci encore :)
Merci Sam. Pour le titre du texte, déjà, très pertinent. Et puis pour ton écriture : tu nous emportes et tu nous saisis toujours dès les premiers mots. Et ce, jusqu’à la fin. Ici, avec “l’indicible projet” et ses points de suspension :)
J’adore les onomatopées, et je me suis souvent amusée avec. J’ai voulu changer un peu en les utilisant dans leur emploi nominal. Et c'est vrai, tu as raison, nous avons beaucoup de chance : le français dans sa langue compte une infinité de pierres précieuses :)
Bienvenue et merci pour cette première participation. Le titre porte bien son nom, et l’on est pas bien loin de la galère à rames… côté écriture vous avez des passages descriptifs très encourageants et l’on sent bien que vous êtes portée par l’e,vie de partager et d’écrire des histoires, et vous êtes au bon endroit. Au plaisir de vous lire à nouveau.