Oh sublime ! J'aime la façon dont tu isoles les mots, comme pour leur redonner toute leur puissance. Ils deviennent à eux seuls, une image, une émotion. Ils se détachent soudainement de leur simplicité et nous empoignent. " À pieds joints. L’ode espère. Console. Déborde. Sans piège. ": c'est magnifique. Merci.
Merci infiniment ton commentaire et le temps que tu m'as consacré. Vraiment !
Pour écrire ce texte, j'avais pris quelques renseignements auprès d'un professeur de l'école d'ingénieur du son (IAD) où j'avais suivi mon cursus d'ingéson. J'avais des questions très précises à lui soumettre, notamment, la couleur du document d'origine qui accompagne le Nagra 4S. C'est aussi lui qui a choisi ce modèle précisément car je ne savais pas quel était le plus beau Nagra analogique. Enfin, bref, après sa rédaction, je lui ai envoyé le récit, à quoi il a répondu, comme toi, que ce texte aurait mérité un plus grand développement. Alors, je pense que je vais écouter le ronronnement de mon égo quitte à prendre le risque de décevoir le lecteur quant à la suite.
Pratiquement parlant, puis-je ajouter au texte "L'humain, son ingéniosité, ses mécaniques,..." ou dois-je nécessairement publier un autre récit ? Je dois dire que je préférerais la retouche car, malgré mon paiement, je ne peux pas publier plus de deux fois par semaine.
Encore merci et à tout bientôt donc pour un développement, d'une façon ou d'une autre.
;-)
Merci pour cette troisième participation à cet atelier. Étonnante découverte que cette bande-son venue d'outre-tombe qui n'est pas sans me rappeler une nouvelle de JG Ballard dans laquelle des pilleurs de tombes du futur recherchent les hologrammes laissés sur leurs sépultures par les défunts. Ces hologrammes les représentent et offrent à leurs descendants un vision presque vivante de leurs ancêtres, et deviennent des fantômes menaçants pour les pilleurs. Sans avoir besoin de la science-fiction, tu offres à ton personnage un témoignage vivant et vibrant de sa grand-mère... On a envie d'en savoir plus, de découvrir quels furent ces combats et ce que cet enregistrement apportera comme changements dans la vie de ton personnage. Serait-ce le début d'une nouvelle, et auront-nous la.cha'ce de la lire bientôt ?
Pierre
Je la trouve magnifique cette chanson d'Aaron et ton texte l'es tout autant. Le tourbillon de la vie qui renverse tout sur son passage, qui donne le luxe de pouvoir se soustraire au temps, un grain d'éternité qui sème l'inaltérable souvenir lorsque les plus belles années finissent par être derrière. Merci.
Tu as mis le doigt sur plusieurs thèmes du texte, et merci d'avoir dansé avec nous. J'en suis vraiment heureuse : il n’est pas facile de suivre Lili ! Heureuse aussi de pouvoir être un peu là :)
C'est une de tes marques de fabrique. Moi qui suis très rationnel, ça m'a posé des problèmes au début. Ça m'en pose encore mais de moins en moins. Il faut se laisser glisser sur tes vagues de mots et alors, c'est un parfum particulier, très personnel qui émane de ton sous-marin. ;-)
"J’aime ton texte. Une fois encore". Ça me fait très plaisir qu'on commence à se connaître, à apprécier certains traits d'écriture. Merci pour ton petit mot qui me fait très plaisir ! ;-)
Oublier/pardonner ou dire merci, ces questions me remettent en tête une phrase de Sartre - bien probablement en dehors des limites du sujet, mais quand la tête galope ;) « L'important ce n'est pas ce qu'on a fait de nous, mais ce que nous-mêmes faisons de ce qu'on a fait de nous. »
C’est la phrase que je relève. Et c’est très justement celle que tu as mise en titre. J’aime ton texte. Une fois encore ;) Tes mots illustrent bien la dynamique victimes/agresseurs (même si la victime ici finit par prendre la balle). Le souffre douleur : réalité universelle qui - comme le note Léo - fait partie aujourd’hui des sujets de société, et commence enfin à se voir condamnée Merci Patrice :)
MERCI, pour la légèreté, pour la musique, pour la marelle et l'enfance, pour le duo, pour le voyage.
Avec ce texte j'ai dansé avec tes personnages, avec Lili, qui joue, qui sourit. (et merci de me faire taire un instant en e lisant: tellement plus agréable pour moi). Heureuse de te revoir ici
Merci Ally
Merci Léo ! J'adore quand tu passes dire un mot ! Ce texte a ceci de spécial qu'il n'est absolument pas auto-biographique Il est construit à partir de bribes de ma vie prolongées d'événements imaginés. Ce match de volley par exemple n'a jamais eu lieu même s'il s'inspire d'un match de balle pelote réel. Cette histoire donc, je l'ai construite à partir de l'actualité. Il s'agit d'une allégorie. ;-)
"le roseau plis mais ne rompt pas": tout à fait! Pour le reste je parlerai pus 'oubli que de pardon mais au fond cela revient au même. Et ce "Merci" simplement parce que besoin de le dire et parce que je pense qu'on ne le dit pas assez souvent en règle générale .
Merci à toi en tout cas.
Le roseau plie mais ne rompt pas, le pardon est un acte à racine qui prends ses forces dans le terreau de l’humilité. Il n’y a rien de plus fort que la dignité qui relève la tête et fait face aux briseurs de rêves.
Très bien écrit et décrit, la cruauté des enfants et l’effet de meute font des ravages. Le harcèlement scolaire est un sujet de société qui est devenu prioritaire tant “ des sourires de drapeaux blancs” se sont transformés en “sourires de linceuls blancs. Il n’y a parfois que la violence qui puisse se mettre en travers de la violence et empêcher la mécanique destructrice d’avoir raison jusque du dernier espoir.
J'ai pu voir à quel point Ida t'avait réellement touché. Alors je te révèle un petit engrenage supplémentaire de ma petite horlogerie. Il s'agit d'un clin d’œil au "déjeuner du matin" de Prévert". Ce poème que j'adore, je le recycle ici pour la seconde fois, la première étant à l'occasion des obsèques de ma maman, en 2010. Merci, Léo !
Dès cette première phrase, je me suis dit : ah là ça va me plaire, et dévoiler de la belle bécane ! Quand on te sent passionné, ton écriture décolle, et c’est un pur sourire de te lire. Bon début, bonne fin, et ton récit nous embarque jusque dans les mystères d’Ida et de l’ingénieux. Merci Patrice :)
Je rejoins Léo : je pense aussi aux textes lautréamontiens en te lisant. On se laisse guider par cette espèce de mélopée pénétrante. Par ses intonations pures et adoucies. Par son propos pertinent. Merci beaucoup Sam pour ce partage. Un très bon moment de lecture.
Eh oui : si tu cherches de la SF, tu ne frappes pas aux bonnes pages ;) j’aime le genre, mais bien incapable d’en écrire ! En fait, avec ce texte je participais à l’atelier des 7 accords. Le silence serait d'ailleurs une intéressante proposition :)
Bonjour! Je ne sais pourquoi mon commentaire publié hier n'a été enregistré, j'espère retrouver aujourd'hui les mêmes mots.
Merci beaucoup pour ce texte qui pose beaucoup de questions. Tout d'abord la puissance de la voix dans le témoignage. Une bande audio est aussi un journal intime, ce n'est pourtant pas la première idée qui nous vient en tête. Or une voix donne énormément d'éléments sur une personne: son ton, son rythme, son timbre... Il est très difficile de savoir décrire ces caractéristiques avec des mots.
Génie de l'être humain, depuis moins de deux siècles, on parvient à capter, à "écrire" la voix sur une bande. Cela me marque d'autant plus qu'il y a quelques mois, mon grand frère m'a transmis un enregistrement qu'il avait fait de notre grand-père au milieu des années 90, quelques années avant son décès dans lequel il évoquait comment il avait vécu la 2e Guerre mondiale. Le témoignage était touchant mais il l'était encore plus en réentendant après tant d'années mon grand-père, faisant du temps un élastique. Comme si ces 25 années s'étaient écoulées en quelques heures.
À mes débuts en tant que journaliste, j'ai moi-même travaillé sur les vieux Nagra à bande dont tu parles dans ton texte, vite mis au placard à l'ère du tout numérique. Ce qui pose aussi la place du matériel dans le souvenir. Nous vivons à une époque de l'immédiateté, où les écrits comme les audios sont dispersés dans des "clouds" ou des disques durs, volatilisés dans notre approche court-termiste. Le romantisme de fouiller un grenier poussiéreux a disparu. Qui prendrait du plaisir à rester 4H devant un PC à revisiter des documents uniformes comparé à "la chasse au trésor" de remuer meubles et cartons pour trouver des objets et écrits?
... car j'allais commenter sur la même citation. Les fous font l'histoire, mille fois oui. Comme il était fou d'aller sur la Lune ou d'imaginer un jour créer une flotte pour protéger les animaix marins ou de se battre contre l'esclavage. Moi-même j'ai suivi le projet d'une personne folle. Peut-être ne suis-je pas assez fou pour avoir le mien, mais cette folie là me parlait.
Bonsoir Patrice et merci. J’avais noté sur ton précédent texte une passion sur l’audio avec un descriptif technique qui ne faisait pas l’ombre d’un doute qu’elle était authentique. Et puis ce texte livre le pourquoi, un sacré héritage. Ton texte est touchant car il est authentique et passionné, parce qu’il rend éternel ce qui n’est pourtant plus, parce que les mots dits avec toutes les intonations sont comme une palette de couleur, riche de tant d’émotions. Et ta toute dernière phrase pour clore ce très beau texte est d’une beauté infinie. Merci.
Forcément, Futur ET Robots ET récit uniquement en dialogues, ne peuvent faire penser qu'à cet auteur. Par contre, ces robots, vu la lave, ne semblent pas ne menacer que l'humain, mais bien tout le Vivant. Des milliers d'anmaux ont déjà dû y passer...
Bonjour Allegoria, c'est enfin mon tour de vous lire et de vous commenter et je suis infiniment désolé que cela ne soit pas arrivé plus tôt !
Parmi tous vos textes, j'ai cliqué sur celui-ci en lisant l'extrait "2120 sur Terre..." - Je me suis dit : ''Chouette, de la science-fiction !"
Finalement, non ! Mais cela me renvoie aux 4 accords Toltèques que j'ai beaucoup aimer lire ! La maîtrise du temps est cependant un rêve de la SF - le voyage dans le temps. En vous lisant; je me suis demandé si cette idée avait germé dans l'esprit de Wells inconsciemment pour les raisons que vous décrivez. Après tout, son monde industriel s'y prêtait déjà...
La seule nuance que j'apporterai est qu'il est des domaines ou l'urgence commande. C'est notamment mon métier. Donc, question : comment appliquer ce 6ième accord lorsqu'on le délai n'existe pas ?
Une chose qui me vient à l'idée : prendre le temps du silence. Je suis incapable de survivre sans silence. J'adore être seul. Trop de gens, trop de bruit et je suis en détresse totale dans mon environnement, totalement incapable de me concentrer.
Merci pour ce 6ième accord.