Je suis tout à fait d'accord avec ton analyse. En fait, j'écrivais au fur et à mesure et au fur et à mesure, j'étais sur les rotules, ceci explique notamment cela. De plus, j'avais d'autres priorités. La littérature a du s'incliner au profit d'autres objets. Ce que j'aime le plus, c'est mon histoire d'eau ! Merci Jean-Luc ! ;-)
J'ai beaucoup aimé cette première partie pour la fluidité de sa lecture. Il y peu à revoir pour en faire un bon texte, et le ce style plein de petits détails est agréable met le sourire aux lèvres. Mais j'ai été assez déçu par la partie suivante (Fucking LGA) pour les raisons suivantes : à l'inverse de Bien arrivé aux USA, il n'y a pas assez d’homogénéité dans l'écriture. Déjà, on ressent une certaine rupture quand on lit cet épisode juste après le précédent (ce que j'ai fait). Ensuite, les trois premiers paragraphes, un peu "lourds" à mon goût, dénote avec la suite que j'apprécie beaucoup plus. Sauf que cette suite présente, me semble t-il l'inconvénient d'être beaucoup trop dans une autre langue, sans traduction, ce qui rend complexe la lecture pour un "non initié". Dommage, car elle raconte ce genre d'événement vécu par beaucoup de personnes, et c'est bien rythmé :-))
Voili voilà mes petites remarques !
Ces folles semaines, ces folles journées... ça a toujours un côté déconcertant : comment faire pour trouver du temps libre, vraiment libre et serein pour écrire, pour lire ? Plus on va vite pour gagner du temps, moins on a la sensation d'en gagner ! Je connais et je comprends oh ! combien :-))
J'adore tes mots "demain est fragile, et nous ne sommes que les pantins de nos drames, à la merci d'une nature surpuissante". C'est cela, exactement, à mon esprit aussi, puisque nous refusons obstinément de nous ranger à la sagesse de Bacon (Novum organum) : on ne commande à la nature qu'en lui obéissant !
Merci cher Léo.
Merci pour ton texte très vivant Patrice même si la mésaventure de l'embarquement ne peut que laisser un gout amer. Avec les attentats, ils ne badinent avec rien. La belle aventure commence avec Tammy et Cara, de magnifiques moments en perspectives j'en suis sûr, à les lire prochainement je l'espère.
Merci Patrice de ce partage quasi en temps réel. Je n'y ai jamais fichu les pieds et c'est pourquoi j'ai lu ton texte avec le plus grand intérêt car comme toi, ce qui peuple mon imaginaire, c'est le cinéma et les séries TV. Cela doit faire une drôle d'impression de faire partie de la pellicule, celle qui se grave dans ta mémoire. Que de choses à voir et découvrir, du gigantisme à parfois la terrible vacuité de bien des choses, ou dont le sens nous échappe totalement car la culture européenne est tout de même très différente. Hâte de découvrir de nouveaux textes de ton périple.
Folle semaine me concernant, c'est pourquoi je ne commente que maintenant. Je souhaitais être au calme absolu pour découvrir tes nouveaux mots et je ne suis pas déçu. La mer a cette faculté d'apaiser les âmes autant que de malmener les hommes, c'est ce paradoxe et cette toute puissance qui nous rappelle à notre humilité. Dans le style il y a des sonorités groupées, des mots en rafales qui balayent toute certitude : demain est fragile, et nous ne sommes que les pantins de nos drames, à la merci et tout le monde l'a bien compris d'une nature surpuissante. Merci Jean-Luc, à plus tard.
Merci Léo ! Regrets ou indifférence pour celui qui reste, celui qui part ne le saura jamais, il a renoncé à l'apprendre pour la tranquillité d'esprit des deux.
“Mon amitié unique et honnête”, que c’est beau, à l’image de ton texte sensible et nostalgique. Un spleen littéraire élégant, tout en retenue comme pour honorer de la meilleure façon ce qui ne sera plus, et qui entretiendra peut-être le plus grand des regrets pour celle qui reste. C’est vraiment très émouvant et touchant. Merci Patrice.
oui, j'avais noté le contraste entre la voiture et la maison. Mais effectivement, c'est assez "discret" et pourrait donc s'accentuer un peu plus :-)) Tout dépend de l'éffet recherché et du poids que l'on souhaite mettre dans ce contraste. Sinon, la nouvelle formulation de la phrase de clôture est mieux ainsi.
Merci pour tes encouragements ! Ce texte fait partie du fameux récit même s'il est possible qu'il n 'apparaisse pas, qu'il ne soit qu'évoqué. Tes encouragements me sont précieux. J'espère que je trouverai le temps. Merci encore. ;-)
Tu nous livres un texte pudique et juste, comme je les aime, avec les mots qu'il faut, et le sentiment livré sans emphase. C'est maîtrisé, ce mi regrets d'outre tombe, et ce final qui tombe comme une lame. Je te félicite Patrice, ton travail paye, ton débit assez court est efficace. Quelle évolution en peu de mois. Adapte cette simplicité à ton récit autobiographique, ne lâche rien surtout.
On a tous des textes qui nous changent, qui nous font voir les choses sous un autre prisme. Moi c'est une déclaration d'amour dans le voyage au bout de la nuit, quand Ferdinand Bardamu écrit une lettre à une femme qu'il a laissé partir, par lâcheté , par peur d'aimer. Un passage authentique, des mots qui sont dans la vérité des personnages.
C'est pour avoir des avis, des critiques, des conseils constructifs comme les tiens, que j'aime Ipagination. Et je te remercie pour ton aide précieuse. Je suis d'accord avec toi. il y a des perfectionnements à apporter. Notamment sur la dernière phrase. Le "les" se réfère aux "mots" plus loin dans la phrase. C'est correct mais c'est tordu. La "," pour remplacer le "puisque" est une excellente idée. Je m'en veux de ne pas l'avoir eue. ;-) Et le "." après "lettre" aussi. Je te propose ici l'alternative. "Cette soirée n'existera jamais, je suis décédé à l'heure où tu lis cette lettre. A l'heure où je l'écris, j'espère que tu ne douteras pas des mots que j'y ai mis."
Je ne sais pas si tu l'as remarqué mais j'ai essayé d'établir un contraste entre ma vieille voiture et sa maison récente, nos univers tellement éloignés. Peut-être devrai-je l'appuyer plus ?
Merci Jean-Luc !
C'est une belle histoire ; ça sent le vécu..... d'une vie antérieure :-))
Il n'y a que la dernière phrase qui me gène un peu. Elle est moins aboutie. Ce serais sans doute plus joli en remplaçant le "puisque" par une ",". Et avec un point après "lettre. Comme je ne comprends pas "et à l'heure où je les écris" (à quoi se réfère les "les""?), je terminai par la courte phrase "J'espère que tu ne douteras pas des mots que j'y ai mis."
ou alors quelque chose du genre : "Mais voilà, ça ne se produira pas. Je suis décédé avant d'avoir écris cette lettre, avant que tu ne la lise. J'espère que tu ne douteras pas des mots que j'y ai mis".
Juste un avis, bien sûr
C'est le maître mot en ce qui te concerne. Je ne suis pas très fier de tout ce que j'ai écrit pour ce défi mais comme tu le dis, je suis arrivé au bout et c'était une gageure car le temps me manque. Merci encore pour tous tes encouragements ! Il n'y a plus qu'à espérer, qu'en plus des défis, de nouveaux textes apparaîtront sur ce site qui est presque un peu devenu ma famille et qui j'espère s'agrandira durant la saison à venir. ;-)
Bravo, mille bravos Patrice. Tu es allé au bout et comme je le disais précédemment, ce n'est pas donné à tout le monde. Cette idée de Fabien avec ces nombreuses étapes est effectivement très adaptée pour tenter l'aventure au long cours. Pour cette fin, même remarque que la fois précédente concernant Tutal, et puis un grand bravo pour cette fin caverneuse qui m'a replongé dans les magnifiques aventures d'Indiana Jones, et un livre précieux s'avère effectivement être un magnifique trésor qu'il valait le coup de découvrir. Après l'environnement avec Jean-Luc, c'est donc la culture grâce à toi qui montre à quel point qu'au delà des pièces et autre lingots, c'est ce qui ne saurait avoir véritablement de prix qui est finalement le plus précieux. J'espère que cette aventure te donnera du coeur à l'ouvrage pour poursuivre ton projet personnel, à la condition bien sûr qu'il ne te fasse pas plus de mal que de bien. Bien à toi très cher Patrice et grand MERCI. A suivre par mail, le code qui te permettra d'activer le compte mécène que tu mérite d'avoir bien au delà du défi relevé, merci de ton altruisme, de ta fidélité et de tes mots que tu partage avec nous. A plus tard.
Oui, je veux bien te croire. Et oui, il faut du temps. Mais il faut aussi des échéances. Je viens du monde de la musique. Si les Beatles avaient eu 5 ans pour enregistrer "Please please me", le groupe n'aurait jamais existé. Une fois de plus c'est une question d'équilibre. Sortir le fond avec la spontanéité et retravailler le fond sans abîmer cette spontanéité. Je ne manquerai pas de publier ici des extraits de mes avancées... après qu'elles aient été retravaillées. ;-)
Les mots qui te manquent aujourd'hui, couleront de ta plume demain. Enfin, il convient je crois de rester simple dans ce que l'on écrit, (simple qui ne veut pas dire simpliste). et puis enfin, ne pas s'isoler avec son texte, le faire lire, et accueillir les critiques constructives. Et puis prendre son temps, rien ne presse..
Mon cher Patrice, eh oui écrire n'a rien de facile, le fond, la forme, la densité, etc. Je suis sorti épuisé de la rédaction de "Chemins de plomb". Tout du long, ce ne fut que bataille avec les mots, les idées. Alors quelques conseils jetés comme ça. Déjà ne rien lâcher.. Le texte que l'on écrit, à force de relecture et de réecriture, on l'aime autant qu'on le déteste. Il faut prendre de la distance sur ce que l'on écrit. Faire une ou deux relecture des passages et mettre le tout dans un tiroir. Tu liras ces passages plus tard d'un oeil nouveau. Ensuite, on bute tous sur des idées que l'on n'arrive pas à traduire, à synthétiser. Dans ce cas, là aussi, le temps reste ton allié
Cela me rappelle une chanson de Caroline Loeb "c'est la ouate", auquel cas c'est un chouette clin d'oeil. Il est vrai que tu gagnes en sens de la formulation, ta prose prend de l'épaisseur, ta patte s'affirme, et ça s'est vraiment très bien. L'humour que tu y mets fonctionne aussi très bien. Ensuite, je rejoins un peu les derniers commentaires sur Total, Un passage qui supplante un peu l'intrigue de départ. En revanche, ce passage est bien écrit, les joutes verbales dans les dialogues sont de belles factures, et ce n'est jamais évident à créer. Bravo
aurais-je le temps de lire ton texte dans son intégrité. Je le suspecte d'être bien plus rigoureux que le mien et bien plus constant. Parfois j'étais assez heureux de mes trouvailles, parfois pas. En attendant, merci de m'avoir lu et du coup, soutenu. Et d'une façon ou d'une autre, un exercice est toujours constructif, je te rejoins là-dessus. ;-)
Que d'imagination, et toujours de jolies tournures semées tout au long du récit, comme une invite à découvrir sans cesse la suivante.
Pour l'écriture d'un autre récit, je suis tenté de dire que cette ipaginaventure est un excellent exemple de ce qu'il faut faire : se fixer des étapes. Ne jamais s'en écarter et s'obliger toujours à les faire au fur et à mesure, avec la même constance. J'ai beau écrire des centaines de pages pour mon boulot, cela reste de l'écrit technique en général, ce qui me permet de changer fréquemment de sujets. C'est pourquoi cette affaire de trésor, même si je n'aime pas les trésors ( oups ! ;-) à Fabien, mais je n'aime pas non plus le père Noël, les fées et les super-héros, sauf s'ils me font vraiment rire) je l'ai prise très au sérieux, pour reprendre le rythme des écritures longues, avec les nombreuses contraintes qu'il faut s'imposer. Et pour apprendre aussi à essayer d'écrire autrement que dans la souffrance ou dans la délivrance. Le plus amusant, c'est que j'ai quand même craché mon venin quand il me brûlait la langue :-)) Mais je maintiens que c'est un bon exercice à refaire, et je pense qu'ensuite, le récit autobriographique (Zut, une coquille. Non, je la laisse car il est bien ce lapsus, prémonitoire ?) s'imposera plus logiquement, avec une démangeaison de plume qui permettra d'aller jusqu'au bout.
Je voulais remercier ici tous ceux qui d'une façon ou d'une autre m'ont poussé à rédiger cette histoire. Fabien, Léo, Jean-Luc, Allégoria, Véronique,... Je voulais aussi expliquer pourquoi j'ai poursuivi la création de ce récit. Depuis quelques mois, je tente d'écrire un récit autobiographique. Mais en juillet, la tâche s'est transformée en enfer et je crois que dire que je commençais à perdre la raison n'est pas exagéré. Grâce à mon amoureuse et à ma décision de suspendre le projet, j'ai pu refaire surface. Grâce aussi un peu grâce au défit d'Ipagination. Ensuite, c'est un peu enfantin, mais je me suis dit que si je ne parvenais pas à terminer "L'île Maurice", je ne parviendrais sans doute jamais non plus à conclure le roman entamé. Malgré des contraintes qui étaient aux antipodes de mon potentiel, j'ai donc voulu finir. Je vous demande pardon pour les nombreuses maladresses qui ponctuent cette histoire mauricienne. Et je vous embrasse toutes et tous !
N.B. Il est donc possible que je puisse terminer ce qui devient petit à petit l'une des priorités de ma vie.
Merci Fabien ! Oui, beaucoup de contraintes. Je ne suis pas sûr que ce soit le lot de tous les écrivains. Peut-être. ;-) Mais c'est intéressant. En fin du dernier épisode, j'ajouterai un commentaire pour répondre justement à ce côté contraintes et à pourquoi je les accepte. ;-)
Eh bien Barbara et Josiane nous offre d'être un duo féminin sensuel et nous verrons par la suite, peut-être plus que sensuel.. sourire. J'aime beaucoup ton imagerie globalement, je trouve que tu la maîtrise de mieux en mieux. Tes incises sont plus percutantes mais tu en gardes sous la pédale. Tu es plus concis sans l'être trop, et c'est une bonne chose. Et c'est une bonne idée cette idée à la jeux de 20 heures, avec ce ni oui ni non. Je suis très content de te voir participer. Ce concours n'est pas simple, il implique beaucoup de posture au travail d'écrivain, s'adapter, se plier aux règles, créer de l'intrigue. etc. Toutes ces petites montagnes à gravir qui sont le lot de tous les écrivains. Un grand Bravo Patrice
Merci beaucoup pour cet encouragement, Jean-Luc. Par paresse et manque de temps, je n'ai pas lu avec l'attention nécessaire ce que tu as créé. Je promets de le faire prochainement et de donner mes impressions en pondérant un défaut trop encré en moi, l'à priori. ;-)
j'ai eu un peu de mal avec l'affaire Total qui m'a semblé prendre plus de place que tout le reste de l'aventure. Mais par contre, j'ai toujours autant de plaisir à découvrir de très jolies formulations. Mes deux préférées : "nous avons failli demandé où était le mort, tant l'ambiance était funèbre", et "Heureusement pour moi, leur paradis et mon enfer n'ont duré qu'une dizaine de minutes"