Entre le scolopendre et le varan, j'ai eu deux éclairs d'un Jérôme Bosch qui viendraient troubler la quiétude du sacré. Du divin au rampant, une distorsion en suspens. La poésie est seule maître du temps et des images qu'elle peut figer à sa convenance. Tu maîtrises les mots, leurs évocations et très clairement la triste destinée qu'ils savent habilement conter...
Il y a les masques mais aussi les habits qui déguisent les âmes sur la scène de la vie. Une théâtrale mise en scène qui prête à l'intrigue et passionne. On aurait aimé que ce poème ne cesse qu'après avoir délivré jusqu'à son dernier secret...
On sent poindre les plus beaux rêves après avoir profiter des plus beaux banquets dont les effluves paradent jusqu'au bout des sens. On sent poindre le rêve, il est là, que l'on vogue avec lui sur les paisibles eaux florentines...
Merci à cette dune salvatrice qui nous extrait d'une lugubre procession automnale, dans laquelle régnait les froids et vaporeux adieux bien vains. Heureusement que l'univers sera toujours plus grand que la mort. Merci Francis Etienne.
De la légéreté au trou béant de l'absence, du sucré à l'amer, ces paroles vacillent sur les deux pieds du souvenir féérique et de la rupture qui semble irréconciliable. C'est ce tout qui fait de la vie ses hauts et ses bas, qui nourrit les plus fortes émotions. Merci Agathe, tu as le chic pour mettre les mots justes sur des sentiments universels, c'est toujours un plaisir.
La vigie de l'apocalypse et ses haines assassines. C'est sombre comme les âmes dépourvues de toute humanité, les mots sonnent le glas de tout espoir... si seulement les larmes pouvaient éteindre jusqu'à la dernière flamme de l'enfer, à tout jamais.
Ce poème est pareille à une cavalcade vénitienne aux nombreux rebondissements, il est plein de vie et d'envie. Et les mots remportent cette course effrénée pour mon plus grand plaisir. Je suis comblé.
Tout d'abord je vous propose de corriger deux très grosses fautes "L’admire et rit encore," Rire subjonctif : "L'admire et rie encore" et ensuite "Matamores" prend "s" au pluriel.
J'aime vraiment beaucoup ce texte parce qu'il est plein de poésie, non pas à cause des rimes mais, pour les images très ouvertes qu'il donne à voir. On peut largement l'interpréter et ainsi se l'approprier. Personnellement, j'y vois trois thèmes au moins et de ceux qui me touchent mais je suis convaincu que d'autres verront autre chose. C'est ce qui rend ce texte très aimable pour moi. ;-)
On pourrait peut-être un jour faire un défi ici qui consisterait à faire un poème sans rime et y opposer des rimes non poétiques. ;-)
Ah ah ! J'aime beaucoup le portrait de ces deux femmes et les rapports un peu hypocrites entre ces deux femmes . L'une profite, l'autre accepte sous couvert d'une "vieille amitié". Cette année, plutôt que d'aller à Cabourg chez Monique Paquette, Hélène devrait profiter d'une seine toute propre, surtout au mois de juillet... peut-être pourrait-elle même y dénicher le remplaçant de Guy !
La philosophie de l'âge, cet âge dont on se dit lorsqu'on s'y arrête : "Non, c'est impossible, pas moi"
Alors oui, nous sommes tous embarqués dans un même bateau qui nous emporte au même endroit, faisons en sorte que le voyage soit riche. Vivons chaque minute, chaque seconde comme une chance. Merci pour ce joli texte Evelyne !
Un témoignage poignant, éminemment juste à certains esprits, dont le mien, puisqu'il ne s'agit pas de vieillesse, de mort ou de regard attristé sur le passé, mais bien de sagesse, d'espoir, de vie et peut-être même de pardon ! Bravo !
Merci Evelyne. Oui, le mot défiguré me convient parfaitement, car j'adore regarder des lieux très réputés sous un angle très opposé à la "figure" que tant de gens en ont. Ils révèlent souvent une émotion si différente ! J'avoue par contre qu'il me faudrait l'améliorer un petit peu, mais je n'en ai pas encore pris le temps :-))
;-) Merci ! N'hésite surtout pas à aussi voir et exprimer des choses que j'aurais écrites qui te choquent, te gênent, etc. Merci encore pour ton intérêt. ;-)
Ravie de te retrouver Evelyne ! Optimiste pas trop, je suis plutôt réaliste vis à vis de l'indifférence de l'humain, qui face au problème choisit de s'adapter pour le résoudre... à son niveau. Merci de ton commentaire, je vais lire tes textes dès que possible.
Merci Myriam ! Désolée de mon retard à répondre, je suis du genre un poil débordée... Alors je fais de tout un petit peu. c'est ce qui m'a fait me mettre en retrait car ce n'est pas satisfaisant. Bref ! je te remercie d'avoir apprécier mon texte sur la triste évolution de notre monde...
J’ai bien aimé ce texte et la pénible Hélène. La description du quartier suffocant pendant l’été est excellente, mais quel boulet cette femme! Le gag sur la méprise de Monique par rapport au chien est très amusant et tout le texte est léger et agréable à lire.
Merci
Quand un journal disparaît, c’est une époque qui disparaît.
Ce texte est un beau témoignage d’un monde qui change, mais aussi de la violence qui découle de ces changements.
Pouvez-vous me dire ce qu’étaient « les duels urbain » ?
Merci Gilbert
Quel beau texte empreint d’émotion et qui décrit si bien cet enthousiasme et cette fierté qu’on peut avoir quand on a été distingué pour partir aux U.S.A. C’est un voyage à cet âge là qui fait grandir et qui donne les ailes pour réaliser des rêves et y croire.. c’est très bien exprimé et ressenti..
Merveilleux texte que j’apprécie beaucoup.
C'est un texte qui nous rassemble, je trouve, chère Evelyne ! On y parle doucement de la vieillesse, de la mort, des souvenirs, des blessures aussi. C'est bien un texte qui nous rassemble, vous et moi, chère Evelyne. A bientôt ! ;-)
Super ! C'est très bien de permettre à chacun de lire selon son envie et de scinder d'une manière ou d'une autre le site de sorte que chacun y trouve son compte. ;-)
Cher Léo,
Quelle belle idée que de mettre en contact ce texte et Von Gogh et quelle magnifique expérience tu en rapportes. J'ai déjà travaillé avec un peintre Jean Marc Sardou en écrivant une quarantaine de sonnets sur ses tableaux sous le titre de Hommage à Jean Marc Sardou. Je les refais avec des photographes et des aquarellistes. C'est un travail délicieusement exquis. On perd la solitude de l'écriture en trouvant la fraternité. Je suis toujours intéressé par le chevalet de l'autre. Merci encore de tant de bonté pour mes pages...et pour Van Gogh Bonsoir, Léo, Cordialement, F Etienne Sur le sucre du soir une frange de vent Pousse un bout de dentelle au fin fond du Levant
Cher Léo,
...et oui peut-être. Merci pour une vue si pénétrante sur ce texte. Toute la quête de la poésie repose en effet sur un acte de foi et sur le doute, sa splendeur sur les les mots et leurs miroirs. L'alchimie des mots et des voyelles. La poésie est redemptive et charitable, elle nous panse les plaies depuis toujours, les comptines de notre enfance sont les doudous de nos âmes. Quelques fois la poésie nous pousse dans le fossé juste pour venir se rouler dans l'herbe avec nous. La poésie est une grande amoureuse. Bonsoir, Téo, et merci. Cordialement, F.Etienne Une voile de lin flottant sur l'océan Annonce le soleil renaissant du néant.
Cher Léo,
Tu écris comme un Prince en partageant sous ce texte un commentaire si profond ! Merci pour ce merveilleux don. Les mots de clepsydre et d'ultime souffle poétique m'ont touchés Mon écriture est rempli de vieillesses, de nombreuses vieillisses. C'est aussi la société que Proust nous a décrite. Chiffonner le soir autour d'un arlequin demande le tact d'un Prince de Lige. J'aime lire les mémoires qui nous sont parvenus. Ils ne sont pas parvenus pour rien. Lorsque j'en lis un je me délecte à voir quelqu'un qui se voit à travers moi. C'est ça le miracle du voyage dans la littérature: voir se voir.
Ainsi merci encore, Léo, Cordialement F Etienne. Sous l'eau de ma mémoire ondule un bruit d'écaille
Que parfois le courant de son velours écaille.
J'aime beaucoup ce texte, et on se rend tout de suite compte que rien ne va plus mais...mais, comme le dit le refrain... le texte est puissant et fort en images ..
Restons quand même optimistes :-))