juste un petit ajout sur la manière de répondre à un commentaire : mieux vaut le faire en cliquant sur l'onglet "répondre" (ce que je viens de faire) que sur "laisser un commentaire", car cela informe directement le commentateur qu'il y a une réponse. Par exemple, le "A Fabien" ci dessous n'est pas directement une réponse à Fabien mais un nouveau commentaire. Fabien ne pourra donc le lire que s'il revient sur cette page, alors que sur son espace personnelle, une "réponse" apparaîtrait directement dans sa rubrique "gérer mes notifications" et il serait donc directement informé d'un retour ! Il en fut de même pour moi, et c'est uniquement parce que je suis revenu sur cette page que j'ai su que Vickie plume avait lu mon commentaire et y avait répondu ;-)
Il m'a fallu bien des années pour réussir (presque) complétement les relectures :-)) Je mets le pluriel car c'est finalement cela à quoi il faut arriver, me semble-t-il. Outre le temps d'écriture, où la composition d'une nouvelle phrase gagne à passer par la lecture préalable de celle que l'on vient de terminer, les relectures suivantes et qui s'étalent autant que possible dans le temps permettent de se concentrer pour chacune d'elle sur des points différents (l'accord des temps pour l'une, les omissions pour l'autre, les fautes d'orthographe pour une suivante, où la ponctuation...). Je n'ai nulle autre prétention que d'expliquer comment je parviens à fonctionner depuis pas mal d'années dans mon travail de rédacteur et journaliste pour un groupe de presse, alors que je n'ai jamais eu la moindre formation initiale à ce niveau et que j'ai un parcours scientifique et non littéraire. Pour les écrits-plaisirs, comme sur ipagination, je m'oblige à revenir également sur mes textes publiés même bien après coup, car c'est toujours une opportunité de trouver un mot plus exacte, une tournure plus juste ou plus amusante ou subtile que celle écrite en première publication. Qu'importe si personne d'autre que moi n'y prête attention puisque c'est un exercice qui m'a permis d'aller beaucoup plus loin dans l'écriture et me permet toujours de produire de manière plus aboutie, et avec plus d'audace, indépendamment du style (qui est propre à chacun). Voilà juste mon témoignage, si ça peut aider (je n'ai visiblement pas été enseignant auprès d'étudiants à une époque pour rien, pour professer ainsi !!!) :-)) - « Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, / Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. » (Nicolas BOILEAU)
Binjour Vickie. Eh bien quelle aventure des corps et des esprits. J'ai beaucoup aimé ce méli-mélo. Et surtout, une fois surpassés les stéréotypes attendus, il est intéressant de voir comme l'esprit peut s'ouvrir. Et si c'était une partie de la solution pour que nombre d'hommes respectent les femmes, et que les femmes n'aient pas d'emblée une vision négative des hommes, changer de sexe pour quelques heures. Sentir dans sa nouvelle chair tout ce qui n'est pas nous.. Merci Vickie
Merci Louis :-) À dire vrai, quand j'ai vu l'atelier de novembre proposé par Fabien (le Efsé de mon texte), j'ai failli laisser tomber car franchement je n'avais pas un soupçon d'inspiration pour me mettre dans la peaux d'une fille "bien roulée" en quête de respect et de liberté sexuelle ! Mais en lisant et relisant les postulats proposés, je me suis dit que m'exprimer sur le sujet autrement pouvait avoir un sens. Et voilà ! Après, la manière dont c'est abordé vise à valoriser l'humain plus que les genres, évidemment, ce que tu as parfaitement compris. Quant à l'usage de mots moins connus, tu as raison de passer outre car leur sens se devinent de toute façon dans leur contexte :-)) Si tu as lu ma participation à l'atelier sur les robots, tu as vu que je peux aussi écrire avec un vocabulaire 100% habituel :-)) En tout cas, si je t'ai fait sourire, ici, alors ça me va. Merci
Bonjour Jean-Luc, j'ai passé une très belle lecture. La relation forcée entre le vieil homme et le robot était drôle. Elle ne peut nous empêcher de sourire.
Preuve de ce que je viens d’écrire précédemment… j’y ai fait quatre boulettes, malgré une première lecture : 1 - il manque une virgule après « à tout âge » 2 - « quelque » est toujours singulier dans l’expression « quelque temps » 3 - « un même écrit » serait beaucoup moins absurde que « un même écris » 4 - et la grammaire se porte mieux en écrivant « avoir enfin trouvé » plutôt que « avoir enfin trouver » ! Comme quoi il faut toujours appliquer à soi-même ce que l’on dit à autrui
Si l'authenticité du cœur ne se discute pas et fait l'âme des propos, il est vrai que son expression nécessite un constant travail, à tout âge et quel que soit "l'expérience" ! C'est très bien de laisser "décanter" quelques temps, car la maturation se fait toujours quand on aime écrire. Mais c'est très bien aussi de ne jamais oublier d'y revenir, autant que nécessaire. Plutôt que "corriger", je dirais que ces temps où l'on revient sur un même écris (une fois, deux fois, trois fois...) fini un jour par procurer le plaisir d'avoir enfin trouver le juste mot, la juste formulation, l'exact style que l'on souhaite "imprimer". Ce n'est pas un constat, mais une évidence qui s'impose d'elle-même. Dès lors, l'expression s'efface totalement dans la magnificence qu'elle apporte à l'authenticité du cœur ! Tout est gagné à cet instant :-)
J'ai bien ri et je ne sais pas vraiment pourquoi. J'ai commencé à entendre des voix après le "Aaarg" sur les 4 "oui". A partir de là, j'ai entendu un drôle qui s'exclamait debout sur une table rustique dans un estaminet au cours du 17e siècle. Ensuite des inserts de mots très très contemporains ont encore ajouté à mon hilarité.
Au début, j'ai voulu décoder mais après la recherche du sens du troisième mot inconnu, j'ai stoppé. Lire le monde diplomatique, est une récréation à côté des tes phrases. Donc, j'ai continué à la barbare ou comme un skieur qui se prend une porte sur deux, mais je suis quand même arrivé à l'arrivée et je crois avoir compris, un peu confusément, de façon diffuse, l'idée. Et je crois que je suis assez d'accord mais je n'oserais le jurer !
Merci beaucoup ! J'ai apprécié !
Bonjour, je vous remercie pour vos conseils. Ils vont me permettre de m'améliorer dans mon expression. Je vais corriger le texte prochainement .
Cordialement
Je suis tellement navré de ne pas te rendre la pareille. Mais je vois que tu viens de publier un nouveau texte, alors peut-être pourrais-je cette fois ! Merci mille fois pour ton avis qui fait que, tous les deux, nous gagnons, peut-être surtout moi ? ;-)
Je dois avouer que je suis d'une froideur sans nom face à la narration des plaisirs intimes, fussent-ils aussi joliment écrits qu'ici. Mais, si je perds à le dire, j'ai gagné à le lire... car j'ai adoré la fin. Un magnifique paragraphe marqué profondément de sens. Bravo Louis tu est doublement gagnant su ce coup.
Merci Jean Luc de m'avoir lue et je suis contente que vous ayez aimé.
Pour ce qui est de la relecture, j'avais relu mais je recommencerai à tête reposée.
Merci en tout cas pour votre commentaire.
Quelle plongée dans "la vie de l'autre" ! Très belle succession de rebondissements et de jeux en je, d'elle en il, en elle, en elles... en lui aussi, avec la belle conclusion que l'on sent finalement délicieusement venir. Je dis bravo car je n'ai aucune inspiration sur ce thème là, que je transforme en d'autres mots, à ma manière. Je regrette juste l'absence de la dernière relecture assidue, celle qui supprimerait les petits oublis et erreurs de frappe. Exemple : "...pourquo,i étant donné que je me fichais totalement de gars..." ou "...et sortit de l’appartement à la hâte de mon appartement...". Voili, voilà :-)
Bonjour Drid. Très bonne idée que de se mettre un peu à la place du chat, une belle manière pour le comprendre et mieux regarder nos propres comportements à l'égard de nos animaux "de compagnie" :-)) J'aime cette histoire. Pourtant, elle gagnerait en limpidité et en plaisir offert au lecteur avec un travail supplémentaire sur l'expression, parfois un peu lourde. Exemple : "...assis, sur une étagère en hauteur. Il regarda par-dessus l'étagère et vit..." pourrait être allégé ainsi "... assis en hauteur, sur une étagère, par-dessus laquelle il vit...". De même, est peu compréhensible l'extrait suivant "Oh oh ! Maman était fâchée, très fâchée, c'était un cadeau de sa sœur lors de son retour du Japon. Elle cherchait toujours à le caresser, mais elle sentait tellement le parfum que s'approcher d'elle à moins de deux mètres étaient insupportable".
Bonjour,
J'ai trouvé votre texte très drôle et bien écrit. On se met vraiment à la place de ce pauvre chat et on se prend d'empathie pour lui même si on ne peut réprimer un sourire à la lecture de ses mésaventures.
Merci pour ce partage.
J'arrive sur le tard du fait d'une actualité professionnelle très chargée et je culpabilise d'avoir mis tout ce temps avant de lire ta participation. C'est un excellent angle d'approche je trouve car la solitude est bien ce qui se répand le plus dans nos sociétés. Tu as pris le temps de bien introduire le sujet et le contexte autant que la fabrication du prototype qui s'appuie sur la personnalité la plus complète possible de l'épouse disparue. Je me disais à la lecture qu'avec ce que lâche tout le monde de son vivant en traces numériques, avec les avancées du milliardaire Elon Musk dans ce domaine, sans parler des hologrammes, que ton scénario n'était pas si éloigné que cela d'une prochaine réalité. J'ai aussi été bluffé par le réalisme lié à la production du prototype pour le rendre rentable qui a pour inévitable conséquence de le faire en série, et du coup de constater toutes les dérives et tous les excès d'une part, mais aussi le revers de la médaille d'autre part. C'est un texte complet, très abouti, qui touche par sa sincérité et sa sensibilité, qui percute par son réalisme. Grand Bravo Patrice, magnifique participation.
mais c'est comme en impro. Je dois me laisser guider par ma main. Je la rappelle parfois un peu à l'ordre mais pas trop sinon, elle se mettrait à bouder et je serais bien embêté. Merci encore une fois pour ta sincérité, la lecture et donc, ta générosité, Jean-Luc ! ;-)
J'aime beaucoup cette histoire, et j'adore en particulier la première moitié, d'une infinie précision sentimentale. bravo ! comme je dis toujours le fond de ma pensée, si j'ai un faible supplémentaire pour la première partie c'est que dans la seconde il me semble que toutes les copies de Lucy ne sont qu'entre des mains de sales types. J'aurai aimé qu'il y en ai un ou deux qui soient tendres et agréables avec elle, différemment de ce qui était vécu avec la vraie Luce, ce qui aurait aussi été pénible à son "mari" historique. Mais c'est un détail perso qui n'enlève rien à l'intérêt général de l'histoire :-)
Je viens de lire ce matin, sur "The Conversation" un article de Laurent Bibard (Professeur en management, titulaire de la chaire Edgar Morin de la complexité, ESSEC) qui résume après coup mais excellemment à mon sens l'idée clé de mon papier sur "le truc" : "Nos fantasmes à l’égard des nouvelles technologies et de leur soi-disant « intelligence » présentent des dangers sociétaux et politiques immenses". Les développements qu'il en fait sont aussi parfaitement dans l'esprit de mon texte, et je suis donc ravi de voir que je ne suis pas complètement à côté de la plaque dans la dureté que j'ai vis à vis du robot "qui me colle aux basques :-)) Après, le côté "ronchon solitaire" m'amuse beaucoup, de même que la "mascarade" du pot de fin de carrière. Quant au père, c'est le seul détail de vérité qui me concerne, et la crudité de ce qu'il représente me parait très adaptée à la confrontation au robot, histoire de dérouter un peu plus.
Merci beaucoup Léo, en tout cas ! Vraiment.
Merci pour tes commentaires encourageants, Léo ! Ma rencontre avec le son ? Voilà une bonne idée ! Pour l'instant, ici, au théâtre, on joue une pièce de deux heures trente-cinq. Entre nous, je trouve que ça devrait être interdit. Mais du coup, peut-être que demain, j'aurai le temps de travailler sur ta suggestion.
Merci pour tes commentaires encourageants, Léo ! Ma rencontre avec le son ? Voilà une bonne idée ! Pour l'instant, ici, au théâtre, on joue une pièce de deux heures trente-cinq. Entre nous, je trouve que ça devrait être interdit. Mais du coup, peut-être que demain, j'aurai le temps de travailler sur ta suggestion.
Je suis profondément ému par ton texte, par l'authenticité de la narration. Il y a comme une sorte de distance lié au constat intransigeant de certains manquements et puis une grande proximité à l'annonce de la maladie. Même si l'accompagnement au départ semble fonctionnelle, il y a Dvorak qui l'humanise... et puis lorsque l'on sait à quel point le son, et donc la musique te sont chers, il y a là la plus belle offrande qui ponctue un texte bien plus sensible qu'il n'y parait. J'aimerai beaucoup lire ta rencontre avec le son, ce moment où tu t'es dit que tu y consacrerai ta vie entière. A plus tard Patrice, et grand merci.
Merci Jean-Luc de ta participation une nouvelle fois excellente. C'est excellent de bout en bout, à commencer par ce pot de départ et cette magnifique narration sur cette grande mascarade des rapports humains en entreprise où l'on pourrait distribuer des oscars à tour de bras. J'ai de suite après énormément aimé poursuivre avec ce ronchon solitaire qui se trouve flanqué d'un truc qui lui colle au basque jusqu'à n'en plus pouvoir. La multiplicité des formules efficaces et bien senties apportent une belle jubilation dans la lecture portée par un imaginaire qui monte crescendo. Jusqu'au passage de la ressemblance au père, et là nous sommes pris au piège de l'addiction à nous demander comment tout cela pourra bien finir. Et comme dans tous tes récits, il y a une belle satire sociale qui fait bien réfléchir. La chute est très recherchée et habile, j'ai même pensé à du Amélie Nothomb. Avec ce même amour des mots rares que tu réhabilites sans lourdeur, c'est vraiment très chouette. Bravo, que du bonheur de te lire.
Tu as probablement raison mais le passé composé ne marche plus s'il suit "Là, devenu papa,..." Mais je suis d'accord qu'il y a un truc pas terrible dans ce passage. Je n'ai pas encore trouvé mieux mais nous sommes d'accord c'est perfectible. Ceci dit, comme pour la musique, au départ, l'objet de mon premier amour, la propreté de la forme est importante mais elle ne prévaut pas sur son authenticité. Bien sûr, l'idéal est de trouver une forme parfaite sans conflit avec la sincérité et, pour moi, ce que je cherche, la proximité.
Merci pour ce beau compliment envers mon texte. ;-)
Beaucoup de sincérité et de pudeur, beaucoup d'amour et de recul. C'est le plus beau texte que j'ai lu de toi. Bravo. Il m'émeut car j'ai presque la même histoire vis-à-vis de ma mère, que j'ai accompagnée jusqu'à son dernier souffle, décédée des suites d'un cancer généralisé.
Par contre, sur l'emploi des temps, je remarque quelque chose pour laquelle je me pose personnellement la question.
En lisant, par exemple, la phrase suivante : "il avait décidé qu'il aurait été bien sot de risquer sa vie derrière le manche à ballet d'un avion de combat. Il avait raccroché et, dieu seul sait comment, il avait atterri au Congo où il avait fait fortune dans l'hôtellerie", je me rends compte que c'est assez lourd par rapport à une formulation comme "il a décidé qu'il serait bien sot de risquer sa vie derrière le manche à ballet d'un avion de combat. Il a raccroché et, dieu seul sait comment, il a atterri au Congo où il a fait fortune dans l'hôtellerie". J'ai exactement ce même dilemme !