Comme Patrice, merci pour ce "rappel" qui ne l'est que pour ceux qui acceptent de l'écouter, peut-être de le comprendre. Quand à en faire "bon usage"... ce sera pour d'autres humanités. Il n'y a que le premier paragraphe pour lequel j'oppose en force mon désaccord (la souffrance est une loi divine) : puisque nous avons créé Dieu (au mieux en a-t-on fait une hypothèse) pour nous dédouaner de nos faiblesses et de nos crimes, serions-nous à ce point masochistes pour nous imposer la souffrance ?
Entre le roman et l'autobiographie, il y a ce qui m'intéresse le plus : l'analyse de ce que l'on fait de ce que l'on a vécu (si ce vécu peut avoir un intérêt pour autrui), notamment la capacité d'introspection et la compréhension d'autrui, et l'utilisation de cela pour narrer une histoire forte, avec des messages. En ce sens, c'est ainsi que je pense l'écriture, avec l'espoir d'être lu. Après, le reste... être reconnu... c'est trop commercial et trop temporel pour moi :-)
J’apprécie beaucoup ce texte, et en particulier l'avant dernier paragraphe pour sa franche réalité.
La phrase qui m'étonne le plus est : "Lorsque Thomas Gunzig relit des oeuvres qu'il a jadis écrites, il est surpris car, il se reconnaît mais il comprend qu'il a changé. Il ne pourrait plus écrire ce qu'il a écrit. C'est un autre lui, avec d'autres priorités."
Elle me donne une vision de la diversité que sont les personnes qui écrivent. Car pour ma part, je suis exactement l'inverse. J'ai retrouvé il y a peu (retraite oblige ?) plusieurs écrits de mes 13 à 20 ans, et j'ai été frappé de ce qu'ils pourraient être aussi vrais aujourd'hui, tant dans le fond que sur la manière d'écrire. La richesse en vocabulaire en moins, les fautes d'orthographe en plus :-)
Je dois te dire, Patrice, que durant plus de trente ans je n’ai écrit que dans la douleur. Ces mots n’en sont donc qu’un reflet. Part, est une faute sans l’être ! En écrivant Pars, je trouvais laid ce mot, très laid, même. Mais sa sonorité m’a convenu plus qu’avec tout autre mot. J’ai fait le choix d’une liberté « poétique » de l’écrire avec un « t » pour signifier autant l’injonction verbale que tout ce qui « fout » le camp, pour cet homme, dans cette horrible réalité : le temps (part), son enfant (part), l’espoir (part). C'est son désespoir. Mais tu fais bien de le souligner, c’est qu’il manque sans doute un petit quelque chose pour que ce soit perçu. Je vais y réfléchir. Merci.
Ces quatre scènes (sortie de cave, hôpital, usine azovstal, rue) sont la traduction, fidèle à mon esprit, de témoignes effroyables de gens ordinaires devenus extraordinaires par ce qu’ils ont vécu et filmé, parce qu’ils témoignent pour en rendre compte au monde. Toute l’incompréhension que cela impose interroge une fois de plus l’histoire et ce qu’est l’humain, ce qui l’habite. Ça me replonge bien malgré moi dans les années noires de mes 12-24 ans ou la terreur de l’autre, par l’invisibilité et l’imprévisibilité de ce qu’il peut être, m’ont poussé à vouloir comprendre. À 17ans, j’ai fait plus de cent kms en vélo pour me rendre au camp de concentration de Natzweiler-Struthof : l’effroi, sans comprendre ! À 18 ans, je suis allé à Oradour-sur-Glane (avant les aménagements « touristiques »), puis y suis retourné : l’effroi, sans comprendre ! À presque 20 ans, ce fut à nouveau de même à la cathédrale Saint-Michel de Coventry, en Angleterre, ou lors d’expositions sans filtre sur Beauvais, 1940, ou Le Havre 1944 ou, un an plus tard sur les lieux des côtes de Normandie. Mes premiers éléments de doute et mes premières certitudes, bien qu’infiniment en deçà de ce que j’ai besoin de comprendre, sont arrivés par l’aller et retour, au propre comme au figuré, entre les deux Guernica : l’œuvre de Piacasso au musée de la reine Sophie à Madrid, et la ville de la côte nord d’Espagne. Depuis 10 ans, je vais de temps en temps à Belchite (Aragon), qui est pour moi la plus grande et effroyable énigme : celle d’un peuple contre lui-même ! La comparaison avec le peuple russo-ukrainien est forte et la vision du lieu est exactement celle de tous ces bourgs martyrs ukrainien, cathédrale et couvent compris dont on a les images sidérantes à la télé. Seule la poussière et l’odeur y sont en moins ! En écrivant Le Champs des Barbares, c’est tout cela qui vit aussi en moi, et je l’ai écrit inondé de larmes, pale exutoire, et de la colère de me sentir si impuissant ! Dons et gestes sont si rien pour ceux qui meurent chaque jour. J’ai peur de mourir sans comprendre, c’est vraiment la plus grande douleur de ma vie, et sans doute de bien d’autres vies ! Sans pouvoir dire pourquoi, il me fallait écrire ce poème avant le 24 février. Merci Léo
pour ce rappel. Les mots n'ont pas pris une ride et les gouvernants ne les ont toujours pas entendus. C'est bien normal, comment le pourraient-ils du haut de leurs salaires volés, du haut de leur culture borgne !
Encore une autre tonalité dans ta tessiture. J'ai juste une question, tu écris à plusieurs reprises "pars !" mais avec un "t". J'ai essayé de comprendre pourquoi mais je n'y suis pas parvenu. Est-ce une faute ou quelque chose m'échappe-t-il ?
C'est magnifique, et c'est terrible de dire cela sur un drame aussi sinistre et funeste. Tes mots sont pesés et les images sont fortes : "Le gel les figera, comme il fige tout Dans ces parterres de cadavres sans fleurs," et "la pluie de fer" m'ont particulièrement marqué. Ce père méconnaissable qui revient pour disparaître à tout jamais montre bien la puissance de dévastation des guerres, ce qu'elles brisent à tout jamais, celles et ceux qui lui résiste sont de toute manière déjà amputés de tant d'humanité et de joies passées... Merci Jean-Luc, merci.
Les premiers romans sont toujours très autobiographiques de façon globale, et une fois ce premier roman écrit, il semble que ce soit très compliqué d'en faire naître un second pour celles et ceux qui ont peu d'imagination. Le travail d'un écrivain repose sur l'imaginaire certes, mais surtout sur un travail de
recherche et de documentation pour commencer, et de veille aussi, très importante pour tenter d'anticiper les thématiques du moment, et puis ensuite c'est beaucoup d'observation et de psychologie, beaucoup d'autres lectures mais aussi de films aussi. et même de la musique pour se plonger dans des émotions spécifiques. Et puis pour de grands auteurs cela a aussi été question de drogue et d'alcool, mais bien évidemment je ne le recommande pas. Un roman ne vient jamais comme cela, c'est beaucoup de travail et d'abnégation, et je pense, une curiosité insatiable... avec tout de même un peu de temps à consacrer aussi. Merci pour ce partage Patrice.
d'une personne qui "fait son travail" et on se met à y croire. Ce petit coup de pouce tellement essentiel. J'ai aussi parfois fait l'inverse. Je me rappelle d'un groupe qui était venu jouer à Paris, je faisais le son. Les musiciens étaient très mauvais et il n'y avait rien entre les lignes qui aurait pu faire penser que ça allait s'arranger mais, ma foi, c'est assez courant et il n'y avait pas là matière à être agressif. Par contre, le chanteur était beau garçon et prétentieux. Il avait amené ses groupies et sa copine. La salle était donc tout acquise pour ce concert plutôt médiocre. Après le set, le mec arrive près de moi, j'étais à la table de mixage, il était avec sa fiancée. Il était sur un nuage, le gars, tellement sûr de son talent, de son charisme, de sa musicalité, toutes ces qualités dont il était absolument dénué. Il m'a dit "Alors, t'as aimé ?" Je me rappelle de ma réponse : "Bah, il reste du travail quand même. Beaucoup ! Mais pourquoi pas ? Le travail peut, dans une certaine mesure, compenser le reste."
Bravo à toi Patrice. Ta prose évolue et la façon de la proposer aussi.. Et il faut du courage, du travail, pour sortir la phrase qui convient avec tout ce qu'il faut dedans sans trop en faire, sans trop forcer l'écriture. Bien écrire, ce n'est pas écrire bien, c'est réussir à faire passer par les mots quelque chose de personnel. Je me souviens de la première fois que j'ai osé faire lire ma tambouille à un comité de lecture. Ce n'était pas très bon, ampoulé. Cela manquait de tout. À l'époque, un certain Philippe solers m'avait fait parvenir cela: " Votre texte n'est pas bon! Mais il y a ce petit quelque chose entre les lignes, caché, qui me fait penser que ça le deviendra! Continuer de travailler..
J'ai toujours gardé cela à l'esprit..
je ne te dirai pas ça. Je te remercie de persister avec moi. Je vais regarder très vite à tout ce que tu viens de me dire. Je suis encore en train de faire des corrections et des améliorations à la première partie. Je comprends comment un grand nombre de relectures est nécessaire pour aboutir. Merci tellement de m'aider à ce travail. ;-)
Le sujet est triste à mourir. C'est pour cela, qu'il ne sera que esquissé. J'éviterai comme ça le pathos. On arrivera très vite dans la troisième et dernière partie qui donnera tout son sens à la première et à la très courte seconde. ;-) Merci pour ton retour sur le tout début de cette partie seulement à l'état d'ébauche. ;-)
Pour ne pas répéter ce que dis Léo et auquel j’adhère, tant tu étais dans l'infini détail avec Martine, je préfère continuer à donner mon avis sur l'écriture elle-même et ce qui me fait un peu buter. 1- dans l'énumération qui se termine par "j'avais une femme et j'avais deux filles", en supprimant le "et" cela renforce l’énumération. C'est plus joli. 2 - Une inversion serait mieux pour "C'est curieux comme mot, non, "épouse" ?", en donnant "C'est curieux comme mot, " épouse", non ?" 3 - Cette formulation n'est pas belle ! "pas parce que, comme je l'ai dit," 4 - si tu veux être cohérent face au lecteur, tu ne devrais pas remettre le mot épouse" après en avoir critiqué sa laideur. dans "Mon épouse, Lili, je..." , par exemple. 5 - dans ce qui sui, je n'ai presque rien compris : "Après que l'armée m'ait licencié ; officiellement parce que je n'avais pas le profil, officieusement parce, selon eux, que je n'étais pas suffisamment intelligent, Intercom m'avait fait relever des compteurs électriques et des compteurs de gaz pendant douze moins. Marié et chômeur, j'habitais..." 6 - et pour cet autre extrait c'est à peu près pareil "Ça, la boîte de nuit où je bossais encore et le chômage en plus du salaire de Lili qui travaillait à deux tiers temps au Delhaize d'Enghien nous permettait de mettre du beurre dans les épinards" top compliqué ! 7 - C'est con, mais je trouve moche le "qu'on", le "on" et la répétition du verbe avoir dans l'extrait "La maison qu'on avait achetée, Lili et moi, on l'avait notamment choisie". Tu peux faire tellement mieux. 8 - pas compris les coup des canaris et de la buanderie "Durant les dix ans qui nous séparaient des canaris et de la buanderie". 9 - enfin, le "parce que le rock, il a besoin de", ce n'est pas joli non plus. Maintenant, tu as le droit de me dire que je suis très très ch..... ":-))
Je ne compare pas cette "version-là" à la précédente, mais j'y recherche ce qui me charme le plus. Ceci, par exemple : "les enfants se mettent à hurler eux aussi. Le grand frère a pincé le plus petit , il appelle papa, l’autre appelle maman et la main me rejette sur la table. Aïe j’ai mal! C’est plutôt bon signe si j’ai mal, cela veut dire que je suis vivante." C'est vivant, en mouvement, tellement plausible. Et puis, j'adore aussi cet autre extrait : "Je suis peut-être au purgatoire, dans une zone où je dois réfléchir à mes futurs combats. Au fond je ne suis pas si mal, allongée sur cette table .Je me repose. Aucune information ne me martèle la tête au point d’en pleurer. La guerre, la nature qui se transforme, et disparaît, les gens dans la rue, la souffrance partout. Et les armes, la course au progrès." Elle exprime tellement les doutes et les colères, les envies de baisser les bras, de profiter de l'instant présent, de pester et de le crier... Nos incertitudes, quoi ! "
Par contre il y a des petites révisions à faire : "TiensJ’aperçois" - "combats.." - "piste de de réflexion", par exemple :-))
Sans le regard d'autrui... nos écrits ne sont rien ! C'est banal de le dire, et pourtant. Offrir au regard de tous ou de quelque-uns des mots, des pensées doit être un acte "courageux", puisque cela n'a de sens que si l'on peut accepter (et quoi que l'on en fasse ensuite) les appréciations, bonnes ou mauvaise, les indifférences, les suggestions... C'est fondamentalement l'essence de ce type de plateforme, sans jamais en oublier le sens vrai de son existence inscrit dans l'humanisme, la tolérance, la bienveillance, le plaisir de l'échange et des jolis mots, jolies tournures. L'analyse que tu fais de ton travail, au travers de cet extrait, en est une démonstration :-)) merci Patrice
Merci pour ce témoignage sincère et que je partage aussi : les autres sont autant de chances de bien faire et de s'améliorer même et j'avoue que même si nous ne sommes pas encore très nombreux (et peut-être est-ce mieux ainsi), il y a d'excellentes retours, de la générosité dans les productions mais aussi dans les commentaires laissés. C'est beaucoup de respect pour chacune et chacun qui considère l'autre et prends ce temps de prendre et de donner. A plus tard.
Bonsoir et bravo, car cette seconde version est plus aboutie effectivement, je ne reviendrais pas sur ce qu'a dit Fabien et que je partage, aussi j'ajoute un nouveau point très positif à mes yeux : ce questionnement des autres factures et papier, c'est bien pensé. Car oui, si c'est possible pour soi, cela serait possible pour les autres. Et fonction du karma on hériterait d'un format plus ou moins attractif sachant que le poème à mon avis, serait le haut du panier. Il y a de quoi faire, ce sont de belles portes ouvertes qui récompensent cette chouette participation. A plus tard.
Un texte dans lequel je découvre beaucoup de choses, Lili déjà et puis un passage par l'armée ainsi qu'une fibre musicienne qui me fait mieux comprendre ta passion pour le son. Mais tout cela passe dans les grandes lignes et l'on aimerait bien suivre cela dans le temps et les situations, dans les différents contextes successifs. Tu l'auras compris, je suis resté sur ma faim.
Merci Fabien pour votre commentaire! ( je n’aimerais pas faire ce mauvais rêve..)
Concernant le confort, je suis tout à fait d’accord avec vous. On baisse les thermostats et on vit très bien. On revient à des choses plus saines comme mettre des pull-overs et non des t shirt chez soi en hiver, par exemple.
Merci pour votre commentaire. Vous avez raison si on a plus de bras on se met à hurler… Mais cet auteur ou cette facture si vous préférez, ne sait pas en fait réellement ce qui se passe. Au fur et à mesure du texte elle analyse les choses et cherche à sortir de cette situation qu’elle ne comprend pas. Ça peut arriver qu’on fasse un cauchemar avec d’horribles sensations mais comme on rêve, on ne peut pas hurler. Ici la facture EDF a une conscience d’où mon titre * sortilège ». Je vais tenir compte de vos remarques qui m’aideront bien pour d’autres textes . Merci.beaucoup.
Merci pour votre commentaire. Vous avez raison si on a plus de bras on se met à hurler… Mais cet auteur ou cette facture si vous préférez, ne sait pas en fait réellement ce qui se passe. Au fur et à mesure du texte elle analyse les choses et cherche à sortir de cette situation qu’elle ne comprend pas. Ça peut arriver qu’on fasse un cauchemar avec d’horribles sensations mais comme on rêve, on ne peut pas hurler. Ici la facture EDF a une conscience d’où mon titre * sortilège ». Je vais tenir compte de vos remarques qui m’aideront bien pour d’autres textes . Merci.beaucoup.
Bonjour Evelyne,
En lisant cette seconde version, je faisais un parallèle entre la protagoniste qui se demande ce qu'elle est et l'auteur qui se demande par quel bout prendre le récit.
Il faut dire que le défi de Fabien est très difficile, je trouve. J'ai pris la diagonale, je ne me sentais pas capable d'exprimer le point de vue d'une facture.
"(...) Alors, j’étends le bras pour allumer ma lampe de chevet. Horreur! Impossible, car je n’ai plus de bras. Je suis à l’intérieur d’un cauchemar, mais comment en sortir.(...) J'ai choisi cette phrase car elle illustre ce que je voudrais vous dire et que j'avais, dans une certaine mesure, commencé à exprimer lors de ma précédente réaction à votre écrit. "...Horreur, impossible, car je n'ai plus de bras..." Ça, ça me semble impossible parce que si on n'a plus de bras, jamais on ne dira "Horreur, je n'ai plus de bras", on pleurera, on hurlera mais on ne dira pas "Horreur, je n'ai plus de bras" et s'il s'agit d'un cauchemar alors, l'absence de bras n'est en fait pas horrible car son sait qu'on est dans un cauchemar. Ce que je veux dire, c'est qu'en écrivant on ne peut pas mentir, jamais ! On ne peut dire que des choses utiles, avec des mots non excessifs et le tout doit être crédible, sinon, on perd instantanément le lecteur.
Finalement, il y a la chute. Elle est chouette et nous rabiboche, nous les lecteurs, avec vous, l'auteure.
;-)
Il y a un questionnement plus profond, plus métaphysique dans cette version plus aboutie. Pour ma part j'aime beaucoup cette dernière, ou première. Est-ce que j'ai mal fait quelque chose? Est-ce une punition? Ces deux idées sont très intéressantes et mériteraient d'être mieux exploitées. Car c'est bien ainsi que pensent la plupart des gens quand une loi tombe. L'on voit tout sous le prisme de la sanction gouvernementale. Une autre issue est-elle possible pour changer ce paradigme?
Bonjour et merci de vous être à votre tout transformée en facture Edf (sourire). J'aime beaucoup les écrits qui vont droit au but, sans trop de digression. Le texte est court et bien sûr il est l'arbre qui cache la forêt. Peut-être tenter d'approfondir une conséquence en particulier? Et la petite incise pour amener la fin est fort bien trouvée.. Bonne idée pour retomber sur ses pattes.. J'ai lu il y a peu dans une revue, que la notion de confort avait fortement évolué avec les époques. Ainsi, dans un foyer moyen, voire aisé, la température dans les habitats (en hiver), il y a 40 ans, était en moyenne de 17,5 degrés. Et ce n'est qu'un exemple.. L'humain occidental de la classe moyenne et plus ne s'est il pas habitué au trop de confort que lui perfuse la société d'hyper consommation? À méditer.
Merci Louis - je suis content de te surprendre, mais en réalité, j’écris assez souvent de cette manière, surtout quand il s’agit de ma vie. Ici, l’événement est réel, et plutôt amusant. Mais je fais pareil dans l’expression des douleurs et drames vécus, avec un regard entre l’amusé et l’acide, le désiroire, le vain et l’essentiel. Tu as exactement mis le doigts où il faut : le conflictuel… qui a tant pris de place dans mon existence, et qui m’a, sans doute d’une certaine manière, permis d’arriver jusqu’à maintenant. Tu vois que je peux effectivement me déshabiller, moi aussi ! Et aller plus loin sans aucun problème. Je ne crains aucun sujet dès lors que j’ai quelque chose à dire avec sincérité.