On peut essayer d'imaginer une première fois hyper-loupée pour TOM et LÉA. Ils peuvent se tromper de boucle: cette grève des bots pourrait empêcher des retrouvailles réelles. ^^^
Merci beaucoup pour votre retour qui fait chaud au coeur: c'est la première fois que j'écris une histoire en SF. La SF me semblait impossible à écrire avant que je lise la contribution de Fabien.
Merci d'avoir ouvert le bal avec cette nouvelle. Le sujet me semble super difficile et honnêtement il me semblait même tout à fait infaisable avant que je lise votre contribution. L'atmosphère menaçante m'accroche à la lecture du texte car rien ne me semble stable dans cet univers: c'est très perturbant, ça fait peur car tout y défie les lois de la physique. L'image du métal qui fond comme le sucre dans une tasse de café me fait particulièrement peur peut-être parce que c'est une image quotidienne que nous connaissons tous mais qui montre l'aspect effrayant justifiant le code rouge, l'abandon de poste du militaire et sa peur qu'on le prenne pour un fou. Ce qui apparaît identifiable au départ (le robot) ne l'est plus à la fin (mer grise). C'est très angoissant car on ne sait plus quoi craindre au juste. Les robots apparaissent d'abord avec des yeux rouge rubis (ça évoque une présence extrêmement inquiétante) avant de (fondre comme des bougies). Les éléments de notre vie quotidienne, les expériences ordinaires (bougie, mer grise, café) deviennent menaçantes comme dans les cauchemars.
Eh bien, quelle imagination. Tous ces détails sont bluffant de réalité. C'est souvent difficile de ramener de la crédibilité dans le domaine de la SF. Mais là, c'est vraiment réussi. J'adore l'idée de l'hyperloop, et de ces rencontres en réalité augmentée. Vous avez utilisé avec finesse des réalités actuelles dans leurs prémices que vous avez propulsées dans le futur avec brio. Un seul regret... On veut lire la suite :)
Merci Léo.
En effet, j'ai la faiblesse de croire que l'humain dans sa globalité n'est capable de prise de conscience qu'une fois mis au pied du mur. Je trouvais l'idée d'un flot inéluctable qui avance tel un "Attila" assez sympa dans sa symbolique.
Un énorme bravo, je ne m’y attendais pas du tout. Quelle excellente idée de partir de l’origine de cette faille pour présenter un monde futuriste (et ce qu’il y a de terrible) déjà très réaliste. Le Métavers, le bitcoin, l’obsolescence programmée… tout cela est tellement récent et pourtant déjà très ancré dans nos sociétés totalement dépassées par la vitesse où vont les choses. Je trouve aussi que c’est une très bonne idée d’avoir choisi de très jeunes protagonistes car cela nous met dans la fameuse question qui se rabâche, sans que personne puisse véritablement y répondre : « quel monde allons nous laisser à nos enfants. ». C’est très réussi, plaisant à lire, et cela soulève des questions très intéressantes. Bravo !
Bravo Fabien, l’angle du compte-rendu est très habile. Ces robots se tenant par la main semblaient vouloir adresser un message de paix et l’on se fait surprendre par une suite très efficace car inattendue. La lave ou encore le tsunami sont les symboles de la destruction face à laquelle quiconque serait bien impuissant. Faut-il que l’Homme soit à ce point malmené pour qu’il prenne conscience de la fragilité de toute vie, à commencer par la sienne. C’est très réussi, un excellent moment de lecture. Merci Fabien.
Un excellent texte, une immersion percutante dans la souffrance, l’indicible solitude et absence totale de perspective jusque la déraison. C’est très bien amené jusqu’à l’orée de la folie qui a le dernier mot. Vraiment bravo.
Merci beaucoup Allegoria. Oui j'ai voulu amener une crédibilité au phénomène, de la sidération. Faire intervenir des militaires me semblait un bon choix. Et le compte rendu d'audition permettait aussi de décaler l'attention du lecteur sur le phénomène lui-même plutôt que sur une action supposée des robots que j'avoue je n'aurais pas su bien traiter avec crédibilité.
Ah voici un défi pas simple à relever! :). L'idée du flot qui engloutit ma paraissait sympa à utiliser. Bon on est loin d' Asimov :). Une fin du monde? Je ne sais pas, mais cela peut ouvrir des perspectives de réflexion. Merci beaucoup Hélène
Le premier à vous lancer, et tâche délicate si l'on considère la problématique de l'exercice ! L'angle du compte-rendu est très bien vu : il évite toutes les redites possibles sur le sujet robots et anticipation. Cette alternance Observateur/Ramirez fonctionne vraiment, elle fait attendre avec hâte les révélations de l'officier. Les questions courtes de l'observateur permettent de les différencier dès le départ. Et comme Hélène, j'aime beaucoup l'image de cet "immense flot anthracite" qui roule ! Merci beaucoup Fabien, c'est très sympa de vous lire sous la casquette du participant à atelier :)
Merci Fabien pour votre texte. J'ai particulièrement aimé la transformation des robots en une lave qui anéantit tout sur son passage. L'image est angoissante, sorte de tsunami, et ne laisse guère d'espoir quant à la survie de notre espèce. Et on se prend à réfléchir sur ce que pourrait bien être, effectivement, l'extinction de toute vie sur terre.
Merci Allegoria.
Votre commentaire me ravit.
Imaginer une suite ? J'envisagerais bien que le narrateur ne tue pas Maupuis, aille au bout de sa peine, puis décide d'aller vivre dans l'arbre, façon "Baron perché" à la manière d'Italo Calvino.
Mais, allez savoir pourquoi, je trouve très séduisante l'idée de tuer Maupuis !
Merci Fabien. Votre retour me touche beaucoup, une fois encore.
Couper l'arbre ? Fichtre diantre, comme disait ma grand-mère !
Tuer Maupuis restait le meilleur choix :-)
C'est un magnifique texte : il a la douceur d'un conte pour adultes. Voir surgir cet arbre le ciel s'ouvrir - comme bâtir un château en Espagne - provoque le sentiment de réconfort. Et, occultant notre emprisonnement de petite chose humaine, permet la poursuite de vivre. Si je poussais un peu plus loin l'interprétation, je dirais qu'il nous faut une suite ! Une quête, où votre personnage se détacherait, au grand dam de Fabien, du fantasme optimiste. Merci encore, j'ai pris beaucoup de plaisir à vous lire :)
Quel beau texte éblouissant. Je suis touché par ce format de phrases courtes. Des phrases directes, sans fioritures qui portent beaucoup d'émotion. Un arbre , c'est vraiment bien trouvé. Un arbre symbole de vie. Une image forte qui parle au lecteur. Songer à renoncer à sa liberté pour l'arbre qui vous a tant apporté, un sacrifice littéraire tout à fait brillant. J'ai eu peur un moment que vous ne le coupiez. J'en aurais été bien malheureux. À quoi l'on s'attache lorsque l'on a que la solitude pour quotidien. Un grand merci Hélène pour ce partage d'une grande qualité littéraire.
J’aime la puissance des mots, de leur suggestion, de leur finesse. j’aime la solidarité et le sens du partage. J’aime le style et les images qui bousculent, en vérité j’aime ton grand cœur et ta sensibilité que tes mots servent à merveille. Merci de tous ces présents semaine, après semaines qui tissent le futur d’un monde à l’écoute et porte-voix.
Oui tu as raison... mais bon c'est une fiction aussi...mais dans le réel je n'aime pas trop juger c'est vrai... les gens disent ou font ce qu'ils pensent... ils n'ont qu'à se juger eux mêmes aussi...et puis c'est tout... lol Kissous
Ça c'est dit. Toujours très compliqué de juger autrui même si quotidiennement et globalement il me semble que la population via les réseaux sociaux est plutôt sans complexe à le faire. A plus tard Vivi.