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Commentaires
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La croisée des chemins — Extrait—
Publié le 16/09/2024
J'ai enfin trouvé le temps de lire ton texte, Myriam. Mais j'ai été grippé et je suis encore très fatigué. Peut-être cela participe-t-il à mon moindre enthousiasme que Léo et Agathe envers ton texte. Personnellement, je ne me suis senti concerné et intéressé, je n'ai ressenti de réelle intensité, qu'à partir de la seconde partie. "Nubile" fut le point de départ de mon intérêt. Jusque là, je ne voyais pas très bien où tu voulais en venir.
Drapeau d'astres
Publié le 15/09/2024
A l'aube d'une insurrection. Le totalitarisme (dans ma perception) est plus que très bien rendu "main suspendue à l'orage prête à s'abattre de façon punitive, les miroirs brulés afin qu'ils ne renvoient aucun visage et donc aucune identité, des bris de tessons menaçant tout déplacement... je vois aussi le cirage comme une forme d'uniformité et de soumission. Souhaitant que cette femme puisse faire renaître un brin d'espoir et conquérir une première étape vers la liberté.
Lectures
Publié le 14/09/2024
Merci de partager ce très joli texte de Marcel qui sonne juste. Tu le fais connaître et tu le rends sympathique. J’ai rencontré la même expérience que Marcel avec Modiano en refermant un livre parce que j’avais l’impression d’entendre le même air de musique. Côté Zweig, je n’ai pas lu Amok. À plus tard.
Perec/rinations
Publié le 14/09/2024
Aïe. Je devrais avoir honte aussi alors car j’ignore ton auteur préféré (Steinbeck) comme j’ignorais Harper Lee. Il nous reste toujours à vivre et c’est formidable. Si chacun ouvre sa bibliothèque et un peu de son cœur, nous réaliserons tous des rencontres littéraires merveilleuses. Merci Léo d’ouvrir cet espace bibliothèque et de partager des classiques. A bientôt de te lire.
Lectures
Publié le 14/09/2024
Pour lever ce mystère il faudra que je lise les deux biographie, celles de Magellan et de Marie-Antoinette.
Perec/rinations
Publié le 13/09/2024
Toujours pas lu Pérec, une honte. En revanche dans les défis d’écriture présents dans la partie activités, il y a le défi d’écriture lipogramme auquel s’est essayé plusieurs auteurs. Merci pour cette nouvelle référence dans notre bibliothèque commune Myriam.
Perec/rinations
Publié le 13/09/2024
Très belle analyse de ce livre que je connais et qui est entre le jeu et le miroir. Merci Myriam pour votre qualité littéraire. Cordialement F. Étienne
Tourments de confession
Publié le 13/09/2024
Bonjour Myriam et merci pour votre magnifique commentaire qui me fait réfléchir sur deux choses importantes. La première concerne la lecture du texte à travers son lecteur, et la vôtre me renvoie à des éléments de pensée, d'écriture, de composition qui éclaire ma démarche, même pour moi-même. Et je vous en remercie de tout cœur. La deuxième réflexion est proprement liée au texte. Votre questionnement autour de certaines figures du texte me surprend par la qualité de votre sensibilité à la littérature et en particulier à la poésie. Vous suivez parfaitement le chemin des mots et vous en cueillez des fleurs que vous rassemblez dans un bouquet de pensées. Pour moi c'est un élément étonnant qui enrichit particulièrement ma connaissance de la poésie et la pratique de l'écriture. Merci encore Myriam pour autant d'attention et surtout merci pour me faire part de vos impressions de lecture. Cordialement. F. Étienne
Tourments de confession
Publié le 13/09/2024
Cher Léo, ton commentaire est extraordinaire, car il ouvre la discussion sur le livre avec cette remarque absolument étonnante du poison ou de la chair humaine. Les livres vivent pour eux et ils habitent dans nos maisons comme des invités. Ils sont absolument indépendants pour une seule raison : c'est eux qui contiennent les mots. Comme tu peux l'imaginer, les livres comptent beaucoup pour moi. Je n'ai une grande quantité et il n'est absolument impossible de prêter un livre ou de le donner. J'ai une relation sauvage avec le livre. Ils ont tous une places quelque part dans ma maison. Parfois ils se cachent pendant des mois, parfois il me saute aux yeux comme quelqu'un qui frapperait la porte. Le livre n'est pas un texte, il est un être vivant souvent longtemps, puisque j'ai quelques livres anciens. Il traverse le temps, les modes, et les régimes. Je ne connais pas d'autre objet que l'on brûle par haine, comme on le fait dans les autodafés. Le livre est le support de notre culture, notre passé, de notre futur, de notre religion, de notre philosophie, et de fait de toute notre vie. Il y a des livres qui racontent, il y a des livres qui voyagent, il y a des livres qui étudient, il y a des livres qui rassurent, il y a des livres qui effraient, et il y a des livres qui nous enferment dans la beauté. Le livre est pour moi l'objet essentiel de ma vie. Parfois je passe des heures devant leur titre, leur couleur, leur odeur. Je ne cherche rien d'autre que leur présence. Je vais peut-être mentionner déjà mais en ce moment je dors avec Don Quichotte ! Chaque soir j'en lis quelques pages et en refermant la couverture richement dorée, j'ai la sensation qu'un ami est venu me raconter une histoire que mon sommeil prolongera. Je pourrais parler des heures sur les livres, mais je dois me taire. Merci encore Léo, tu me donnes tellement d'occasions de jouer avec mes pensées. À plus tard. F. Étienne. Sur la page blanchie à la pâte du soir Une craie a écrit le beau mot d'encensoir.
Astre en fusion
Publié le 13/09/2024
Voilà cher Léo, encore une remarque de très grande qualité ! Et comme tu le dis les mots nous contiennent. Tu perçois toujours exactement le fond de ma pensée et même si parfois elle s'exprime d'une façon alambiquée, tu en suis les méandres avec la facilité de ta grande intelligence. Oui les mots sont des nacelles dans laquelle nous vivons et dont parfois nous caressons les parois langoureusement, comme si nous retrouverions un état prénatal. Je ne crois pas que les mots transportent l'esprit uniquement, et je suis persuadé qu'ils ont cette fonction que seule la poésie peut mettre en valeur et révéler. Merci encore pour ce magnifique commentaire et à plus tard. Un crayon de couleur dessine dans le ciel une image de cœur où plonge un arc-en-ciel.
Champs de massacre
Publié le 13/09/2024
Cher Myriam, encore une fois je vous remercie pour un commentaire si pertinent et tellement proche du texte. Oui il y a une sorte de voyage au bout de la nuit dans ces lignes et votre image « avec des engelures aux yeux » est extrêmement touchante et très certainement éclairante pour un lecteur. Votre sensibilité à la lecture de mes textes me touche toujours beaucoup je vous en remercie encore. Vous savez extraire un essentiel et vous en savez faire profiter tous les lecteurs. Je me suis souvent penché sur le monde de la guerre, de la bataille, de la mort et et avec l'amertume qu'engendre cet univers, je me suis toujours proposé d'en traduire la terrible et effrayante réalité en poésie. Merci encore pour votre commentaire et à très bientôt.
Vernis de sang
Publié le 13/09/2024
Cher Léo c'est un grand plaisir pour moi d'avoir éveillé en toi cette pensée, et c'est souvent au contact d'un texte, d'un mot, ou d'un livre, que notre pensée s'ouvre comme si une goutte d'eau avait arrosé un bouton de rose et que l'éclosion était immédiate. En effet la fluidité du temps et son irréversible cours nous contraint, mais avec un grand plaisir, à vivre dans l'instant, la réalité de notre vie. J'ai souvent fait un travail sur la mémoire, et j'en ai souvent rapporté dans mes commentaires, les différences facettes, mais la mémoire n'est qu'un carnet de notes sur lequel nous écrivons l'instant. Il est absolument nécessaire de voir dans la beauté des choses de la vie leur dissolution parfois lentes parfois presque instantanées. Un des éléments capital de mon écriture reste bien celui du sable qui traduit sensuellement l'instant. Je l'utilise de façon répétitive dans tous les textes. Le sable élément le plus fluide de la terre qui reste un minéral et par conséquent l'élément le plus dur de la terre. Ce qui m'a amené à penser que l'instant présent est une fraction de l'éternité, que nous pouvons toucher. Or la fluidité du sable, comme celle de l'eau, ou du temps, est la source d'un plaisir que notre mémoire ne peut pas reproduire. La complexité du rapport entre l'instant et l'éternité fait naître en nous cette immense nostalgie devant « la beauté des fleurs (qui) s'estompent à la mesure qu'elles se fanent. » Mon travail d'écrivain consiste bien à disséquer cette notion et à la transmettre. Merci encore Léo c'est encore très beau partage. À plus tard F. Étienne. Le ressac d'une vague alourdi par du sable Hante mon cœur blessé par un mot périssable.
Barriques de chansons
Publié le 13/09/2024
Cher Léo, merci encore une fois pour ce commentaire qui souligne si bien la légèreté let a fragilité exprimée dans ce texte. Il est parfois difficile de composer avec ces éléments aussi particuliers que sont les sens, les sensations, et l'expression du désir de la chair. Pour obtenir ce relief il faut bien entendu utiliser des images faisant appel à tous les sens mais aussi des images faisant appel au désir, et celles-ci, sont beaucoup plus difficiles à trouver. Qu'est-ce que le désir exactement et comment exprimer la pulsion ? Le désir en poésie consiste uniquement à la jouissance d'une vision, ce que l'on retrouve aussi dans la nature et dans la réalité. Et pour jouir d'une vision il faut exagérer la richesse de chaque détail. Il est absolument interdit de faire appel de la crudité. J'ai longuement travaillé dans d'autres registres l' approche de la sensualité, de l'érotisme, jusqu'à la vulgarité. Il est nécessaire de longer les frontières de l'inacceptable pourront comprendre la puissance de nos sens. Encore une fois je vais faire référence à Marcel Proust qui lui aussi est allé, physiquement, à la rencontre de ses propres désirs. Ce qu'il en traduit dans son œuvre est très différent de la réalité et il en tire des conclusions, si j'ose dire, littéraires étonnantes. Je reprendrai ce mot de Casanova qui traduit bien notre relation à la sensualité et plus, ce mot qui me paraît résumer tout ce qu'un être humain peut attendre de ses sens : « J'ai toujours été, dit-il, l'esclave de mes sens. » Et la question qu'il pose est celle que la christianité a reprise, cette christianité qui est le moule de notre société, : « s'abstenir de la chair. » Or ce défit définit souvent au-delà de nos forces, mais même si notre faiblesse nous accable, il n'est pas à douter que nous puissions compter sur la miséricorde de Dieu. Merci encore cher Léo pour tes commentaires si riches et si enrichissants. À plus tard, F. Étienne. Par un trou de serrure éventant un secret Passe un rayon de lune au silence discret.
Lectures
Publié le 13/09/2024
Merci Léo pour l’historique. :-) Il me semblerait vain de vouloir égaler Zweig car plus que le style, pour moi c’est la présence même de Zweig qui le rend inimitable dans une bibliothèque. Elle est aussi inimitable que l’est celle de la personne de Neal Cassidy qu’on l’appelle Dean Moriarty ou pas: c’est une personnalité. On connaît mieux Zweig en lisant ses biographies. Sa personnalité ses doutes et ses craintes deviennent transparents à mesure qu’il enquête sur les autres comme si ses enquêtes le révélaient à lui-même. Cependant, celle de Magellan ne m’a pas bouleversée autant que la lecture de Marie Antoinette avec une transition magnifique de la légèreté au tragique. J’aime les travaux de Zweig autant que j’apprécie les écrits de Léon Blum sur Stendhal. A lire l’un, on se prend de sympathie pour l’autre. Il y a de la tendresse dans sa compagnie chaleureuse et tout pour engager à lire ou écrire. Alors, voilà qu’est-ce qui empêche de parler ou d’écrire chez Zweig, c’est très mystérieux pour moi mais peut-être as-tu la clef de ce texte toi qui en connaissait l’auteur? Et pourquoi la biographie de Magellan plus qu’une autre?
Astre en fusion
Publié le 13/09/2024
La vanité de l'existence, c'est tout à fait cela Francis, et l'on s'aperçoit que seuls les mots peuvent nous survivre pour des siècles et des siècles. La vanité nous ferait penser que les mots sont nos contenus, mais à la vérité se sont nos contenants...
Barriques de chansons
Publié le 13/09/2024
Les sens en émois dans ton très beau poème. Les couleurs se mêlent aux frissons et les doigts d'or caressent les rimes, le tout dissipé par le souffle poétique. Tout passe si vite, presqu'un mirage, à la différence que les mots permettent de vivre et revivre ce mirage, qui n'en est finalement plus un grâce aux mots éternels. Merci du partage Francis.
Vernis de sang
Publié le 13/09/2024
Ce que j'aime énormément dans ton poème c'est toute la force des images et la puissance de la poésie pour créer ce seuil qui rend éphémère chaque chose. La moisissure s'impose comme la beauté des fleurs s'estompent à la mesure qu'elles se fanent. On ne pense jamais assez à ce qui ne sera plus lorsque l'on contemple, on devrait tout regarder et apprécier, vivre même, comme si c'était la dernière fois que nous le ferons. Merci Francis d'avoir éveillé en moi cette pensée.
Lectures
Publié le 13/09/2024
J'ai découvert et lu Zweig et Modiano grâce à Marcel. Nous nous retrouvions, seuls ou en compagnie d'autres auteurs au Canon des Gobelins à deux pas de la Gare d'Austerlitz. Il me donnait le livre car il considérait que les livres devaient se transmettre et il m'a ainsi permis de me construire grâce à la littérature. Marcel était passionné des mots et il attendait avec impatience la création de cette plateforme d'écriture. C'est avec beaucoup d'émotions que je vais relire et commenter l'ensemble de ses textes. Celui-ci est conforme à ce qu'il était, un passionné de Zweig et de Modiano, et Zweig lui avait bien coupé l'envie d'écrire tant il considérait sont talent écrasant, et qu'il était bien vain d'écrire après lui. Heureusement, il s'est remis à écrire et même à s'inscrire dans un atelier d'écriture du soir. Il m'avait donné à lire également la biographie de Balzac par Zweig et je découvrais dans ce texte que celle de Magellan était encore plus brillante. Je ne l'ai pas encore lue à ce jour et me promets de le faire.
Le Voyage Bleu
Publié le 12/09/2024
Je te ferai signe vers novembre. J’espère avancer correctement de mon côté pour le lire. À plus tard.
Dortoir d'étoiles
Publié le 12/09/2024
Je crois sincèrement que quelques passeurs de textes suffisent pour garantir la pérennité des œuvres destinées à passer le siècle. Les autres publications constituent une sorte de bruit de fond, le fracas du siècle qui meurt avec lui. Ça a son charme pour l’historien. En somme, médiocrité littéraire oui mais divertissement. Le public demande des ombres éphémères mais est-ce qu’il se soucie de la beauté quand il peut se contenter de l’agréable? Cependant, cette pérennité de la vraie beauté demeure toutefois assez illusoire même pour les monuments littéraires. Les meilleurs rouilleront et nous suivront tous. A peine quelques siècles gagnés dans le meilleur des cas sur le souffle d’un auteur qui s’éteindra même si on le juge immortel quand personne ne le lira plus de première main. Même Dante. Même Béatrice. Quelques-uns les lisent de première main et la plupart de seconde main. C’est un degré de dévaluation par rapport à la beauté réelle d’une œuvre que cette mise en monument de la littérature qui en la conservant la fait ressembler progressivement à un chien empaillé.
Astre en fusion
Publié le 12/09/2024
Cher Léo, encore une fois merci pour cette belle analyse du texte et ton expression concise de sa pensée. Mais texte souvent semble décrire des situations de désespoir, des cauchemars que nous faisons tous avec la conscience, dans l'attente d'une dégradation, j'irai jusqu'à dire dans l'attente de destruction de nos corps. Ils sont toutefois ces corps le support de nos pensées; de nos âmes, de nos sentiments, de nos espoirs, et bien entendu la source de notre bonheur. C'est pour cela que nous essayons de les conserver le plus longtemps par toutes sortes de moyens. C'est pour cela aussi que nous vivons pleinement nos vies en ayant la volonté de garder vivant le plus longtemps possible notre identité, notre être, notre place dans ce monde. Mais en même temps nous contemplons la vanité de l'existence ou « même les vers se couchent du côté de la mort. » Quelquefois je contemple ces théories audacieuses qui décrivent dans l'univers des trous noirs, des explosions de galaxies, des naissances d'étoiles ou tout autre phénomène, qui semble échapper à la mort par une forme de transformation physique dont nous n'avons pas à notre niveau humain conscience. Faut-il voir en elles une réalité qui est aussi en nous ? Je le crois. Merci cher Léo pour ces partages merveilleux à travers lesquels je tisse un peu la trame de mon écriture. Très cordialement et à très bientôt. Étienne. La pluie au bord du cœur je regarde la nuit dont la chair de vapeur entre mes doigts s'enfuit.
Champs de massacre
Publié le 12/09/2024
On dirait la vision hallucinée de voyage au bout de nuit «  des champs crevés de feu » mais ça pourrait être sans « sirène »… l’image m’évoque les « engelures aux yeux » dont on parlait pour les malheureux qui restaient figés sur le champ de bataille. La « poudre de mots » à la surface des monuments aux morts s’efface mais elle est destinée aux hommes. Qu’elles creusent bien les mains de l’angelot car en creusant le doute elles gravent probablement le salut.
Vision de ladres
Publié le 12/09/2024
Cher Léo, ravi que tu découvres de nouveaux mots, fort rares, que je puisse parfois dans les pages de vieux dictionnaire et que j 'aime insérer dans des textes car leur rareté donne au texte une authenticité liée à la langue. L'homme qui « revêt le chaos et peut-être même la cape de l'Apocalypse " ressemble à ce juif errant dont la légende rapporte qu'il traverse le monde depuis des siècles. Ce mythe m'a souvent inspiré car il porte en lui la notion d'errance que nous connaissons tous par moment. Errer est naturellement associé au peuple juif mais c'est aussi un élément de nos vies personnelles que nous devons prendre en compte pour progresser. L'errance, comme tu le soulignes très bien, est une expression presque physique du regret et qu'est-ce que le regret sinon le départ de l'errance. Quand nous commençons à regretter nous nous engageons dans un chemin dont nous ne connaissons pas la destination. Ainsi l'errance et le regret nous ramènent-ils à nous au centre même de notre vie et nous font contempler la misère que nous sommes, dans laquelle « même les anges semblent être reniés » . Que sont ces anges sinon l'expression d'une lumière qui ne se manifestera pas dans l'errance et qui par contre va mettre en évidence les ténèbres. Très belle approche du poème dont je te remercie, très belles expressions nées de ta sensibilité à la lecture, très beau témoignage de ta fidélité à lire mes textes. Merci Léo. Cordialement F. Étienne. Un anneau de lumière où rouille le destin entoure l'univers du fumet d'un festin.
Vision de ladres
Publié le 12/09/2024
Chère Myriam merci pour votre commentaire qui me touche beaucoup et votre rapprochement avec Suétone me fait sourire car au cours de mes études j'ai eu maintes fois l'occasion de me battre avec les hommes illustres ou les douze Césars ! Et il est vrai que traduire Suétone , comme tacite, est souvent ardu. On en comprend la pensée mais on cherche les mots pour la traduire, et si j'osais, je dirais que c'est là la marque des grands écrivains. On ne peut pas plagier Suatone ou Tacite, comme d'ailleurs Proust ou Chateaubriand. Merci encore Myriam pour l'attachement que vous montrez au texte que je publie. Cordialement, F. Étienne.
Champs de massacre
Publié le 12/09/2024
Cher Léo c'est encore un magnifique commentaire que tu m'offres ! Oui l'incertitude est un élément humain qui au fond dirige toute notre vie de la naissance à la mort. Rien n'est certain et que serait une vie où la certitude nous serait connue ? La souffrance de l'incertitude est directement liée à la foi. Elle est par définition un lien avec Dieu. On le voit à maintes reprises dans les Évangiles, dans dans lesquels le Christ reproche leur manque de foi à ses disciples. Que ce soit dans la barque au milieu de la tempête ou dans la question de savoir qui serait assis à la droite du Christ, l'expression de l'incertitude est un appel à la foi. Alors bien sûr elle pèse sur notre pensée elle pèse sur nos décisions elle pèse aussi sur la question de notre place dans le monde j'ai écrit quelque part dans le voyage bleu : « si tu doutes de ton doute tu peux être certain de ta certitude ». Et qu'est-ce que douter de son doute sinon refuser qu'il puisse y avoir plusieurs issues possibles à une situation ? Ainsi l'incertitude est l'aiguillon de notre vie qui nous oblige à regarder ailleurs et à dépasser notre condition humaine pour offrir notre vie à son créateur, une vie dont le mystère encore aujourd'hui nous échappe. Merci beaucoup Léo pour me donner l'occasion d'approfondir ce texte avec toi. Cordialement, F. Étienne. Une orange de sucre enrobé de silence plonge sa joue en feu dans un puits d'opulence.
Demande à la poussière
Publié le 12/09/2024
Les deux tiers restant vont renverser pas mal de choses. Merci pour ton si complet retour. Oui je suis d'accord pour les clochards célestes. Je viens d'enchaîner sur du Buckowski histoire de rester dans le thème des meilleurs écrivains du pire et j'enchainerai ensuite sur "Tendre jeudi" de Steinbeck" qui est l'un de mes auteurs préféré et peut-être même mon auteur préféré. Je vais mettre Kerouac sur ma "liste des livres à m'offrir" pour mes proches à Noel car sa lecture me semble désormais et grâce à toi inéluctable.
Dortoir d'étoiles
Publié le 12/09/2024
Cher Léo, c'est en commençant par ce dernier poème que je réponds à ton commentaire dont je te remercie profondément. Comme tu le soulignes très bien la beauté est menacée par la médiocrité de la création littéraire entre autre. Mais il y a aussi la laideur qui ne se définit pas comme le contraire de la beauté mais au contraire comme l'extrême variation de la beauté, c'est pourquoi on peut considérer qu'il n'y a pas de critères de beauté. Par contre, il y a bien une philosophie du et un ordre établi depuis les temps les plus anciens, en particuliers en Grèce ou en Égypte ou=ù certaines lois ont été appliquées pour créer des éléments de beauté. Ces lois la ce sont celles que le mouvement de l'esthétisme a philosophiquement définit. Ainsi il est difficile de dire si la beauté est un élément de société, d'humanité, de perception, ou d'émotions. Pour moi la beauté reste bien ce qui définit par l'art dans ses règles nous touche parce qu'elle touche en nous cet indéfinissable désir du bien. J'en reviens toujours à ma base platonicienne ! Merci encore Léo et à très bientôt. Cordialement, F. Étienne. Une arabesque en feu dessine sur le soir des volutes de nuit tombant d'un encensoir.
La croisée des chemins — Extrait—
Publié le 12/09/2024
Merci pour ta lecture Agathe et merci aussi pour ton retour. Ce texte est encore en travaux comme le reste... J'ai toujours 3 récits en cours de lecture, 3 projets en route et plein de fenêtres ouvertes en général. Merci de ta patience. Je crois que le site ne bugue pas, quand tu vois un problème comme ça, le problème demeure entre l'utilisatrice et le clavier. ^^^
La croisée des chemins — Extrait—
Publié le 12/09/2024
Je viens de terminer ton texte Myriam, et moi aussi je suis remplie d'émotions à te lire. j'ai trouvé ton récit captivant et vraiment très bien écrit. Les fils conducteurs, l'héroïne, le Maroc, le père, Houellebeck, sont autant d'éléments qui nous attachent à ton histoire ( authentique ou pas, c'est le talent del'actrice qui nous fait penser qu'elle l'est). vraiment un très bon moment, Merci !. Est-ce un bug du site ou deux collages intempestifs dans la première partie mais en lecture j'ai deux fois les paragraphes qui commencent "une vague de nostalgie m'envahit..." et aussi les paragraphes à partir de "j'ouvre ma fenêtre... les souvenirs etc ( 3 fois le même) ??