Hello! J'en suis à peu près au tiers de l'écoute. Le style de cet auteur est un alcool fort et je crois que ce livre pourrait tenir uniquement rien qu'à avec le style. Un chef d'oeuvre méconnu pour moi, jusqu'à ta chronique comme beaucoup de chef d'oeuvres pour ma part... ^^ Alors, ce que je ressens à ce stade. Note de tête: plus que le côté clochard céleste chez le personnage de Bandini je vois le côté "man i am beat!" parce que ce n'est pas Allen Ginsberg non plus, je n’imagine pas le héros lire William Blake, je le trouve trop matérialiste pour être céleste ou trop fauché pour pouvoir l'être: va savoir, après tout je n'ai pas fini ce livre et c'est le seul que je lis pour l'instant de l'auteur. Il manque de l’espoir. Bref, ambiance « beat », clochard ok, céleste moins. Note de coeur: le style, la ville, les personnages: c'est immersif, on est à L.A dans le même espace temps que Bandini. C’est tellement immersif que ça donne d'ailleurs envie de faire réagir Camilla mais ça abrègerait l’histoire: j'ai pensé à divers moyens; elle pourrait par exemple envoyer un seau d'eau froide avec la complicité de son patron sur la tête de Bandini, simple mais radical/ un coup de chaussures dans la gueule (comme ça il les verrait de plus près puisqu’il les trouve moches)/ une réplique en miroir du même niveau que les siennes « je ne parle qu’aux mecs qui peuvent m’acheter une paire neuve » qui aurait fait bien mal étant donné qu'il ne travaille pas et dépend de l'argent de sa mère. Bref, à ce stade le narrateur m’a déjà bien énervée. Note de fond: pour l'instant je préfère la note de fond que je sens chez Kerouac mais pas dans ce livre, il manque la route elle-même, le mouvement, les grands espaces, la tension entre camaraderie et solitude (Bandini me semble effroyablement seul, je trouve qu’il ne joue pas en équipe, ça correspond un peu à définition du pauvre type malheureux), il me manque le chaos de la route dans l’écriture, enfin dans l’esprit je préfère le goût de la performance sportive (non pas la reconnaissance littéraire). J’aime chez Kerouac les paris stupides et cette manière d’écrire comme on pratiquerait un sport mécanique en restant fixé sur le temps (-3 semaines), enfin je reste accrochée au caractère solaire de Dean +++ que je trouve fascinant et au goût de la vitesse et de l’aventure alors que chez Bandini je vois seulement l’envie de parvenir et un ego fragile. Mais comme on ne peut être amis qu'entre égaux, forcément en grandissant il y a quelque chose qui m'a éloignée de l’écriture de Kerouac dans sa façon de considérer le monde. Raison pour laquelle, je préfère la compagnie des voyageuses: je reçois mieux leurs écrits une fois adulte. La seule chose que je regrette dans Sur la Route, c'est d'être off the road quand je lis des années après mais je pense que tu avais bien compris. Je suis seulement frustrée de ne pouvoir m’identifier qu’à des seconds rôles un peu nuls dont je ne voudrais pas dans la vraie vie.
C'est dingue car c'est ce que je me disais en attendant ton passage et je crois aussi te concernant que ce sera à double tranchant. Ta chronique sur Jack Kerouac l'exprime déjà très bien. Il y a dans lees auteurs de la Beat Génération une telle insouciance et liberté de ton, et bien souvent beaucoup de provocations, que ça ne peut pas laisser indifférent, et encore moins remporter tous les suffrages. N'empêche que je me dis, même si je partage peu de très nombreuses idées de cette époque, que ces ouvrages font partie de l'âge d'or de la littérature, ou l'artiste-auteur avait quoi qu'il en soit son dernier mot, qu'il plaise ou déplaise.
Le beau lutte et s'impose et s'immortalise grâce aux mots éternels, en dépit des auteurs tristement éphémères. Rien n'est jamais simple et les issues sont déconcertantes et ton poème l'illustre que trop bien. Merci Francis pour ce nouveau très beau poème.
L'incertitude est le lot de chaque humain et ton poème fait planer toute cette fragilité qui peut non seulement tout remettre en question, mais aussi n'importe qui, indépendamment de son statut. Il y a l'incertitude liée à la destinée, et celle qui est le fruit des manquements de l'Homme comme peuvent l'être les guerres, qui condamnent à mort. Ton poème est criant d'une vérité accablante.
Comme c'est rare de rencontrer après des années de lecture l'effet que tu décris. Merci pour cette revue fraîche et enthousiaste: ça donne envie de le lire car d'emblée, je sais que le style ne me laissera pas indifférente. En revanche, ça risque d'être quitte ou double de mon côté selon l'humeur mais c'est dans ma PAL.
Je découvre la siccité et figuline, merci Francis. Cet homme revêt le chaos et peut-être même la cape de l'apocalypse... ton poème convoque le désespoir au chevet de l'humanité pour lui faire regretter jusque son dernier souffle, où même les anges semblent être reniés. C'est très fort.
De passage, entre réalité et illusion, entre conscience et rêves, entre vie et mort. Qu'importe le statut ou l'âme, lorsque le corps tire sa révérence, il a toujours le dernier mot. Ton poème exprime parfaitement bien, de façon sentencieuse, cette inéluctable fin, où même les vers ne peuvent que se coucher du côté de la mort.
La voix disparait avec le souffle. C'est une évidence mais même en gardant une trace, la trace que l'on enregistre comme une photo finit par ne plus renvoyer qu'à la trace elle-même. Les choses s'effacent malgré tout c'est difficile. Quant à ta formation, cela semble dantesque pourtant. J'espère que le Virgile de ta formation saura te guider pour éviter qu'elle soit trop infernale. À bientôt et bonne formation ! :-)
Mais les récits de mon père me manquent. J'aurais du garder une trace. Grâce à "Ambre gris" mes enfants auront ce témoignage. Ils pourront le lire et même le donner à leurs enfants, s'ils en ont. ;-) A bientôt !
N.B. Je n'ai pas encore lu ta publication. Je suis en formation "DANTE" (rien à voir avec l'enfer, quoique...) J'espère pouvoir la parcourir vendredi. Avant, ce ne sera pas possible. Bise !
Merci beaucoup chers Myriam pour ce commentaire qui souligne avec attention vous lisez les textes que je publie. Merci encore de tout cœur pour votre fidélité à lire mes poèmes. Cordialement Francis Étienne
+1 pour les profiteroles. Le reste semble très poétique, accessoirement en accédant à la publication tu peux te dire que tu gagnes un peu de sursis outre-tombe car tes paroles peuvent vivre un peu plus longtemps sur les lèvres des vivants. :-) De plus, même en cas de cataclysme, on peut toujours compter sur un archéologue pour remettre la main sur des textes perdus. Mais j'extrapole et je vais vers la science-fiction... Amitiés. À bientôt ^^^
Certains disent que 61 ans, c'est trop jeune. Pourtant, j'aimerais partir avec encore le goût des profiteroles plein la bouche. Je voudrais m'éclipser avant que la salle de bal soit vide, vide et emplie d'une désagréable odeur de bière oubliée et de cendres froides.
Merci pour ton message, ton temps et ta lecture ! C'est ce qui est chouette lorsqu'on est l'auteur, on peut extrapoler dans la direction qu'on souhaite. Le lecteur peut, lui, prendre le contre-pied. On n'a évidemment aucune idée de la vie de cette femme. Peu importe, on projette sur elle ce qui nous occupe l'esprit lorsqu'on la voit. toutefois, même en étant d'humeur massacrante, on croise parfois des anges qui apaisent, cette dame à la canne blanche en était un. ;-)
Bonjour Myriam, je n’avais pas vu ton commentaire avant aujourd’hui. C’est le seul livre écrit par l’auteure et c’est la consécration absolue. Harper Lee s’est toujours fait discrète et la ville même où se déroule l’action a été imaginé. À plus tard
Je viens de lire ta réponse à Léo. Je crois au libre arbitre. En revanche, je pense qu’on l’utilise rarement. Même si c’est de l’ordre de l’anomalie statistique cette possibilité de choix et d’arrachement à ce que l’on veut nous présenter en modèle nous appartient. Tu pouvais donc choisir de ne pas aller assister à cette lecture ou partir avant la fin. Et puis un écrivain qui écrit sur un événement auquel il n’a pas assisté commenté par quelqu’un qui ne l’a pas lu, ça ressemble un peu à une histoire drôle… je ne te taquine pas davantage. Je sors! ^^^^
J'étais à peu près au même endroit récemment. Mais là, je prends de quoi écrire dans ce joyeux bazar très inspirant et j'essaye de me dire... et si.... et si la dame robuste avait peut-être l'enfant de sa fille à charge et qu'elle pensait à la bouffe, et si elle avait renoncé à se promener tout compagnon boulet (tout fardeau est fait pour être secoué!) et j'ai de la chance parce que ce texte m'amuse beaucoup mais ta mauvaise humeur encore plus! ^^^
Eh oui, cet espace qui sépare la vieille Europe de la vieille Amérique, nos premiers pas dans la vie comme l'écrit Modiano, ce moment où on ne sait quand on avance si on marche sur un débris d'enfance ou sur un germe de projet... "si je connus un temps de chien certes, c'est bien le temps de mes 20 ans, cependant je pleure sa perte... ". Je trouve ça raide de vieillir surtout quand on fait du sport.
Hello! Alors, je n'ai pas lu le livre et je n'ai pas envie de le lire. Je m'attends à un tissu de platitudes aussi plat qu'une terrasse justement. Tu devrais plutôt inciter ta copine à écrire, elle aurait quelque chose à dire puisqu'elle y était. Tu me sembles un peu crédule avec les titres. Un Goncourt qui enfonce une porte ouverte, tu en trouveras à chaque coin de rue. Des prix Nobel qui arrivent à captiver les foules avec un dépucelage raté ça existe aussi. Plus sérieusement, on sait que les mecs qui commettent ces actes sont complètement dissociés et pour certains le captagon aide bien. Avant on leur retourne le cerveau avec des vidéos bien efficaces. Tu fais marcher des gars paumés en crise mystique (typiquement des gens avec une double culture comme moi c'est parfait) en plein désert et tu casses le peu de repères qu'ils ont. Y a rien de plus facile que de faire ça, ceux qui utilisent la terreur comme arme de guerre le savent. Surtout si en face tu as un vide spirituel, théologique, intellectuel et aucun repère familial, aucune culture avec une absence de limites, un rapport à la loi hasardeux et une belle enfance de m**, tu tiens le bon candidat (e) près à un passage à l'acte et tu leur promets le ciel en plus... Enfin, à mon avis, y a ceux qui tiennent la lame et ceux qui la leur font tenir. Y a ceux qui se satisfont aussi en silence en pensant que c'est bien fait. Et ça, voilà ce qui me pose problème mais vraiment problème. Tu parles des causes? Dans les années 2010, la propagande de m** de L'E/I restait sur Twitter de 6 à 12 heures au moins... Qui dégommait cette m*** je te le demande? Les comptes parodiques avec des slogan pour imiter les pubs en arabe "Dash, lave les cerveaux, attire les tâches". Qui relaye cette propagande de m**? Déjà les connasses refaites à Abu Dabi qui vont dire qu'écouter de la musique c'est mal. Pas loin derrière tu trouves des Tartuffes qui vont attaquer la chanteuse marocaine Zina Daoudia pour "apologie de la prostitution et atteintes aux bonnes moeurs" parce qu'elle sort en soirée avec son sac pour draguer alors que pendant ce temps on voit des VRAIES gamines qui se prostituent dans la rue. Tu regarderas le clip, tu verras que l'accusation est risible mais on joue sur l'honneur des marocaines et c'est insupportable pour ces droitards d'entendre leur fille de 8 ans chanter du Zina Daoudia à tue-tête (donne moi mon sac, donne moi le maquillage, ce soir je serais belle...oh! comme c'est choquant une femme libre de bouger!). Bref, c’est l’histoire de mecs qui vivent selon l’honneur qu’ils ont susceptibles ( woo comment tu parles à ma sœur), des conservateurs qui en en ont marre d'entendre des orientaux hypocrites leur dire que quand les cours de change basculent, "les marocaines seront moins chères cette année". Qui a intenté le procès contre la pauvre chanteuse de chaabi ? Les politiques du PJD, les réac, la même maison politique que l'AKP en Turquie qui voulait voiler les hôtesses de l'air (là aussi ridicule mais il en va de l'honneur de leurs femmes), Ennardha en Tunisie. Une majorité vote PJD aujourd’hui. Ils ont de l’influence politique médiatique et religieuse. Tu as des femmes réac aussi, les mêmes qui applaudissent la chanteuse Dounia Batma parce qu'elle épouse en rang 3 un mec de Bahreïn qui en a déjà 2... alors que clairement... y a pas pire que celle-là, on dirait Kim Kardashian on voit pas ce qu'elle a de "hallal" dans son look. Mais bon, elle doit porter du make up "inglot hallal" super pratique pour ses ablutions! Mais bon j'arrête parce que je sens que je vais m'énerver aussi. C'est contagieux. J’en ai marre de celles qui me disent de ranger mes cheveux avant de parler. En bref, il ne faut pas compter sur moi pour lire la biographie des frères Kouachi ou le livre "Terrasses". C'est mort. J'ai prévu autre chose pour la rentrée littéraire. Gratitude envers ceux qui écrivent bien. Définitivement, je crois qu'il faut laisser tomber les platitudes sur les terrasses et les ranger avec Hanouna. Sur ce, je retourne cultiver mon potager, c'est dimanche, hein.
Merci pour ta lecture et pour ce retour aussi rapide. Tant mieux si la longueur du texte ne t’a pas rebutée (ou les fautes que je viens de corriger). De mon côté, c’est surtout ce virage surprenant de l’horizon de pensée que j’aimerais réussir à rendre… L'évolution de Soral, Dieudonné ou même Houellebecq apparaît comme de la science -fiction à l'horizon des 90 mais l'évolution en miroir de l'autre côté de la médaille est terrifiante aussi.
Un grand bravo Myriam pour cette croisée des chemins très réussie. Il y’a les lieux (géographiques, politiques, culturels et religieux) qui diffèrent et pourtant tout est sur les deux faces d’une même monnaie, dont le destin s’assure du résultat. C’est un très beau texte car il partage l’intimité d’un récit qui le rend d’autant plus authentique et parlant. Des situations complexes comme l’est d’ailleurs Houellebecq “qui écrit bien mais qui pense mal”. Il reste d’ailleurs dans la bibliothèque parce que l’écriture comme la vie sont un cran au-dessus de toutes les considérations. Elles sont, et l’on s’accommode du reste en essayant de le faire plier le moment venu, sur ce que nous sommes vraiment (notre identité construite) et ce à quoi on aspire. Merci pour ce moment sensible partagé qui m’a beaucoup ému.
L’enfer c’est les autres et l’on pourrait ajouter la ville et son lot de nuisances agressives telles que peuvent l’être le son, les lumières, la pollution… un texte révolté et bien écrit qui s’achève sur une pointe de mystère. La misanthropie est un levier puissant dans l’écriture. À plus tard.
Merci, Léo. Je viens de recevoir coup sur coup, deux retours de personnalités littéraires qui m'ont dit grand bien d'"Ambre gris". Je ne cherche pas les compliments mais ils donnent le courage nécessaire pour oser défendre son œuvre. Merci ! ;-)
Je ne crois pas au libre arbitre. Si tu choisis une banane dans le plat de fruits, tu n'as rien choisi, tu as obéi à tes envies, tes goûts et ta paresse et tes envies, tes goûts et ta paresse, ce n'est pas toi qui les as déterminés. Et si tu parviens à corriger le tir, ce sera à la suite d'autres éléments extérieurs dont tu n'es en rien responsalbe. Il y a les effets et les causes et rien d'autre. Il faut lire la biographie des frères Kouachi, les tueurs du Charlie Hebdo. Ce qu'ils ont fait s'était amorcé bien plus tôt. Je ne dis pas que c'était bien ou mal parce que lorsqu'un volcan entre en éruption et tue des milliers de gens, personne ne va lui en vouloir pour la simple raison qu'il n'est pas responsable. On va plutôt chercher des techniques pour prévenir ce type de drame. Plutôt que diviser le monde en bons et gentils et éventuellement de bombarder bêtement des volcans en action, il serait éminemment plus intelligent de prévenir les causes. Notre société construit en très grande série des Kouachi. Où se trouve la cause ? Chez les Kouachi ?
A 18 ans on a l’âge de toutes les influences qui font nos fondamentaux, et cela diffère selon l’éducation, l’environnement, la société, les amis, la culture, les lectures etc.. et comme Sophiak je défends cette idée que l’on se construit (si on le souhaite) en permanence et je n’ai même jamais autant appris ces dernières années que précédemment. Comme on le dit souvent ce qui importe le plus n’est pas l’objectif visé mais le chemin pour y parvenir. C’est ce qui font les bons romans d’ailleurs car de toutes les histoires communes, celles qui plaisent le plus sont celles qui ont des trajectoires singulières qui savent nous parler, indépendamment d’où elles veulent nous amener. C’est souvent entre soi et soi les perceptions que l’on se fait du monde et des autres. Ce que j’aime dans l’écriture c’est de me dire, tiens, comment je vais réussir à embarquer tout le monde, indépendamment de ses croyances qui semblent arrêtées et limitantes. C’est d’ailleurs de qui me plait le plus dans ton écriture connaissant justement tes idées sans concession sur certains sujets, ces moments où tu parviens sur des scènes de vies à faire ressortir le côté universel qui parvient à rassembler et mettre tout le monde d’accord, lorsque le lecteur hoche la tête et se dit à lui-même, c’est tout à fait cela, il a réussi à décrire ce dont nous n’avons pas ou plus conscience, avec justesse et simplicité. Les auteurs à succès sont ceux qui savent faire monter dans leur livre le maximum de passagers-lecteurs qui n’auront plus l’envie de descendre jusqu’à la destination finale.
Je ne t’ai rarement vu aussi en colère. Je n’ai jamais lu de quelques façons que ce soit Laurent Gaudé, je ne m’exprimerai donc pas sur son talent littéraire puisque c’est ce dont cela qu’il s’agit. Après, chaque auteur est libre de mon point de vue d’écrire sur n’importe quel thème qui lui plaira et chacun est libre de lire ou pas, cette liberté là est fondamentale, la liberté d’expression l’est à ce titre. Et généralement lorsque ça ne m’inspire pas confiance, je ne lis pas car je ne me considère pas comme un consommateur qui bouffe ce que l’on me donne si je n’en ai pas envie, et je ne fais encore moins la pub indirecte, à ce que je juge ne pas le mériter. A mes yeux, un terroriste quel qu’il soit est un lâche qui ne mérite pas ma considération et rien ne peux justifier d’ôter la vie à un autre être humain sauf le cadre défini par la légitime défense. Et pour ce qui est des forces de l’ordre, comme dans tout corps de métier il y’a du bon et du mauvais : il y a des policiers vertueux et compétents qui sont dignes et méritants que je respecte au plus haut point car ils n’ont pas un métier facile et d’autres qui ne sont que de vulgaires cow-boys incompétents qui ne savent pas gérer une seule de leurs émotions et qui ont des idées qui ne collent absolument pas à la fonction et qu’il conviendrait urgemment d’écarter et de mettre hors d’état de nuire en toute légitimité surtout pour une mission aussi sérieuse qu’est la protection des personnes. J’aimais le temps où l’on appelait les policiers des “gardiens de la paix”, ce qui résumais bien la bienveillance qui allait de paire avec la mission plutôt que les forces de l’ordre qui veut tout dire sur la violence qui en est aujourd’hui attendue. Ce qui est terrible du côté des assassins comme du côté des corrompus et que l’on oublie souvent, c’est qu’il y a des commanditaires qui sont souvent intouchables. Je ne suis absolument à l’aise lorsque l’on oppose les citoyens, les services etc. Car faire société c’est d’une façon ou d’une autre devoir trouver des terrains d’ententes et faire consensus. Plus les gens se haïront plus les promoteurs extrêmistes de quelques bords qu’ils soient se développeront et disposeront du pouvoir, et de fait de notre avenir. Ce que je pense importe peu si le nous ne souhaite plus être solidaire et agir ensemble. Voilà pour ce qui est de mon point de vue très personnel, même si je préfère ici commenter les écrits que les personnes :-)