L’envie
J’adore avoir envie et en particulier j’adore avoir envie de ma chérie. Dans ces moments-là, je suis le plus gentil, je suis le plus prévenant, empressé…
En perçant le brouillard d’une griffe de fer
L’oiseau vide le temps de ses larmes de rage
Que des feuilles de buis sous le vent de l’orage
Recouvrent d’un secret qui fait pâlir l’enfer.
Comme un bruit étouffé par l’or du mâchefer
Jailli…
C’est encore lui, le grand, l’immense, il campione del mondo in tutte le categorie, j’ai cité Cyril Valéry Hanouna pour prononcer cette phrase « Quand on voit Kelly, on se dit qu’elle est incroyable et magnifique, mais elle a une intel…
Par les tous premiers mots d’un savant babillage
Le flatteur se présente aux yeux de l’étourdi
Comme un homme de peu dont l’esprit engourdi
Reconnaît le génie à son seul tatouage.
C’est avec un discours d’un fabuleux rouage
Que charme l…
Enrichissant son cœur d’un verre de chagrin
L’homme s’en va tremblant s’asseoir dans une rue
Où l’odeur de la nuit a le goût de morue
Comme la pluie aussi la couleur du purin.
Près d’une croix de fer passe un chien pérégrin
Le regard…
Au Professeur Paul Lucien Lacarrière, qui a contribué à l’initiation et une meilleure connaissance des classiques modernes de la Caraïbe hispanophone en introduisant l’étude des littératures dominicaine et cubaine du XXème siècle en sciences de l’Édu…
Pour en revenir au gaillard qui, j’en fais le pari, cumule les sept défauts capitaux, il faudrait que je parle maintenant de son compte en banque pour en venir ensuite à la façon dont il gère son pécule. Cela reviendrait à reconnaît…
La dernière lumière épouse le brouillard
Et se fond comme un sucre au bord de la banquise
D’où s’échappe en pleurant une vague soumise
Aux griffes d’un orage à l’odeur de buvard.
Loin sur le long rivage au bout d’un étendard
Claque un d…
Ruisselant d’une larme à la saveur de fruit
Un regard de cristal glisse avec élégance
Entre des lèvres d’or dont la blême brillance
Illumine une vasque où repose la nuit.
Une charmille en plâtre avidement réduit
Les rides d’une chair…
Un bourgeon de nuit pâle au bout d’un sucre noir
Touche à bout de sépale une branche de sève
Enfouissant le temps dans un pli de la grève
Où murmure un instant bercé par l’ostensoir.
Sous le sable brûlant regorgeant d’un drageoir
Des pé…