J’aime beaucoup votre extrapolation qui rend l’amour possible dans un asile, ce qui est une réalité à rebours des croyances limitantes basées autour de la folie. Que cela fait du bien de voir autre chose, d’ouvrir son esprit à différents horizons ! L’histoire est touchante, et c’est une bonne idée que de reprendre ce célèbre incipit de Camus qui en surprend plus d’un. Les points de vue des personnages sont intéressants, on les perçoit bien dans l’écriture. Enfin, les phrases commençant par "Avec une telle application..." et "Avec des chapitres..." montrent le côté oral des pensées qui casse les règles de l’écrit (ou on ne commence pas une phrase avec "avec"). Je reconnais là aussi la maîtrise du travail de l’auteur (de manière générale) qui se permet de jouer avec ce qu’il connaît par coeur. J’apprécie.
Bien dit, Valérie,
Il est bon de croire en certaines choses, comme ce berger Elzéard qui planta une forêt dans un lieu aride, entre le sud des Alpes et la Provence — L’Homme qui plantait des arbres de Giono, un petit bijou.
Qu’il est bon aussi d’être ouvert et d’avoir un grand cœur.
Et comme le disait Oscar Wilde : « Soyez vous-même, les autres sont déjà pris. »
L'écriture vu comme une tempête orageuse.
J'ai décidé de laisser place aux éclaircies et de ne plus considérer l'écriture comme un combat et une ennemie mais comme une amie.
Enfant, j'ai lu Prévert. Son poème jamais oublié fut celui du désespoir assis sur un banc. C'est la première fois que j'entendais parler de désespoir et ne savais même pas que ça existait.
Je vais réviser mon point-virgule. A la lecture de ce texte, je m'aperçois que je ne l'utilise jamais et ne savais même plus à quoi il servait.
J'aime bien cet homme, Cavanna et ai apprécié ses livres.
Merci Valérie pour ton incroyable texte lorsqu’on le lit aujourd’hui mais qui était le quotidien malheureusement des générations passées les plus pauvres. Cette vie de labeur et de servitude pour tout juste se nourrir et rester en vie. Bien des richesses se sont. établies sur l’exploitation d’humains sur ses semblables. Et de nos jours, il me semble bien que la servitude des plus faibles et pauvres pour alimenter la pompe à fric des tous puissants et de nouveau un fantasme qui oeuvre à plein régime pour arracher la moindre particule de santé et de ressources à ses semblables. L’Histoire semble être un éternel recommencement.
Bonjour Mich, n’est-ce pas un doublon ? je suis sûr de l’avoir déjà lu. Cependant même en seconde lecture on ne peut s’empêcher d'esquisser quelques sourires, à plus tard Mich.
Magnifique poème de Verlaine et non moins introduction que tu as rédigée et qui en appelle à l’introspection de chacun mais à la fois une forme d’état commun, une universalité métaphysique où les mystères de la vie et de ce qui s’y déroule sont bien des fois mystérieuses. Merci Mich.
C 'est ça. ça m'a aidée au début d'une grande solitude compliquée ceci dit.
Ce qui inquiète, ce sont tous ces jeunes qui se détachent de la vie réelle.
Merci .
Merci pour ce commentaire réfléchi et plein d’enthousiasme. Je comprends tout à fait ton point de vue sur “L’étranger” et l’importance de rendre les références accessibles.
Et j’adore ton analogie avec la conduite. C’est vrai que dans l’écriture, on a la liberté d’explorer sans clignotant, et ça peut enrichir le texte d’une manière unique.
J’ai pris le temps de parcourir tes annotations et j’ai voulu y répondre, car j’apprécie l’effort que tu as consacré à les écrire. À lire plus haut ;)
De manière plus générale, je sais que tu aimes partager ta vision de l’écriture, comme en témoigne tes commentaires aux copines-participantes. La lecture, c’est tout un art aussi. Ce n’est pas simplement un exercice où l’on se dit : “Ah, je l’aurais écrit comme ça !” C’est l’occasion de te poser des questions qui vont au-delà de toi-même, d’explorer le choix des mots et le rythme des phrases d'autres univers. En fin de compte, c’est une expérience qui t’enrichit vraiment. Voilà, merci pour cet atelier ! Je ne pensais pas pouvoir y participer, mais je me suis laissée emporter. Un vrai bonheur ! :))
Merci beaucoup pour ton commentaire Léo. Heureuse que mon texte ait pu te toucher un peu. C’est toujours un plaisir de passer par ici, et de partager avec vous. Désolée de ne pas avoir répondu à tes commentaires sur ma participation à l’atelier de cet été. Mes textes, surtout les derniers chapitres, étaient carrément indigestes. Je me suis écœurée toute seule, haha ! Je les retravaillerai quand j’aurai un peu de recul. En attendant, tu es un peu notre Elysia : un grand merci à toi pour faire vivre cet espace d’échange :-)
Probablement l’incipit le plus célèbre au monde : "Aujourd'hui, maman est morte »… j’aime beaucoup ton extrapolation toute en sensibilité avec un coup de coeur sur cette phrase ""Ils se moquent des murmures, leur amour effaçait les années et les cynismes. ». La vie comme une succession de représentations… merci Allegoria de nous revenir avec cette très belle participation.
Bonsoir Patrice, toutes mes remarques en annotations. C’est classe les phrases longues, à la condition de les réussir, sinon ce sont de véritables tanées pour le lecteur. Ne pas hésiter non plus à se servir des autres ponctuations que la seule virgule.
J’ai pensé à l’entame à Raymond Devos, et très rapidement on est projeter tout en haut et à la fois tout en dedans… divers sentiments se chevauchent et s’entrecroisent, merci Mich.
Bonsoir et bienvenue Fred. N’est important que la plus grande place que l’on donne aux choses, bonnes ou mauvaises. Me revient en tête avec votre texte cette splendide rengaine de Baloo, il en faut peu pour être heureux… A plus tard.
Merci pour ce texte qui montre la dévastation intérieure de celles et ceux qui souffrent en silence de la cruauté des autres, de cette douleur de devoir faire comme si pour ne rien montrer. Le harcèlement est un fléau qu’il faut endiguer de toute urgence.
De ce courage singulier de lutter contre ses peurs, de préserver chaque équilibre qui peut chanceler et chuter à tout moment, de ce courage le menton haut de marcher sur le fil qui mène sur l’autre rive… court mais très impactant. Merci Lucie.
Apprendre à vivre ensemble et à respecter l’autre, être bienveillant, être solidaire, être à l’écoute… devenir… plus humain… avant que le pire collectif ne survienne, encore.
Un texte et une petite Aislinn très émouvante. L’autisme est une indicible épreuve pour les parents, et plus encore pour les enfants qui en souffrent et qui peinent à mettre des mots sur les nombreuses difficultés qui peuvent rencontrer. Chaque jour est un défi, et chaque avancée une énorme victoire comme tu le racontes si bien. Merci pour cette sensibilisation plus qu’utile pour savoir regarder différemment certaines situations qui peuvent totalement nous échapper. A plus tard Vickie.
Oui, mais... Il faut penser à ceux qui n'ont pas lu "L'étranger" et dont je suis. Ceci dit, on fait des recherches, on imagine, on s'enrichit, c'est amusant.
Je te reconnais bien là, Allégoria, quand tu prénommes la maman. Pourquoi pas ? L'idée ne m'aurait pas traversé l'esprit. Alors bravo parce que si c'est singulier en plus d'amener quelque chose, c'est estimable.
J'aime bien ton écriture. En lisant, j'ai pensé à un truc. Il me semble que les gens, sur les routes notamment, font de moins en moins attention aux autres. Ton écriture m'a un peu fait penser à un conducteur qui n'en a rien à foutre d'être suivi et qui tourne sans avoir pris la peine d'enclencher son clignotant. Mais, en écriture, on a le droit, d'ailleurs on a tous les droits. Sur la route, le mystère n'est pas conseillé, dans les textes, pourquoi pas ? Il peut ajouter à la profondeur de l'écriture.
J'ai retrouvé aussi ta singularité à ne pas t'astreindre à un exercice que tu n'aurais pas aimé. Tu n'as pas eu envie d'imaginer une histoire, tu a préféré montrer des traits de caractère et des moments de vie, paisibles, aimants.
Je suis bien content de t'avoir retrouvée ici. ;-)
N.B. C'est frappant de voir à quel point les trois textes n'ont rien à voir les uns avec les autres. Comment les personnalités des auteures transparaissent dans leurs mots.