J'aime beaucoup le placement des espaces qui donne une profondeur. Comme pour mieux apprécier chaque mot, chaque idée.
La rime en '' en'' rappelle aussi subtilement le temps.
Ce que je découvre en pénétrant le cénacle proustien, c’est toute la curiosité que l’on a ensuite de découvrir des angles différents de l’oeuvre par le biais des passionnés qui en parlent si bien, merci à toi Michel.
Ah Léo, merci. J’ai une tendresse particulière pour À la recherche du temps perdu.
Après mon coma en octobre 2023, j’ai eu la force et la chance de lire les sept tomes.
Depuis, je retourne souvent à ces pages, comme on revient vers un ami fidèle.
Ces livres resteront toujours ouverts pour moi, un chapitre ou un passage de temps en temps comme un souffle de vie retrouvé.
J’aime particulièrement le lien avec la mère où il attend dans sa chambre qu’elle vienne lui dire bonne nuit et le père qui dit à sa femme « reste donc avec lui cette nuit »
La joie qu’il a de se retrouver avec sa mère.
Puis beaucoup loin la mort de sa grand-mère que trouve particulièrement émouvant. Tellement de beaux textes et de fantastiques descriptions!
Jamais je n’aurais pensé lire « à la recherche » mais j’ai beaucoup écouté de podcasts et commentaires de ceux qui l’avaient lu que je me devais de le faire aussi. Merci
Quel magnifique panégyrique et quelle finesse dans l'analyse du texte ! Tu as, comme d'habitude, touché à l'essentiel de Proust et à la singularité de son style. Tout Proust est dans ta reflexion sur le texte: sa poésie, son regard sur le monde et les hommes, l'usage complexe de sa mémoire sensorielle, son humour comique, sa puissante pensée dont la particularité de l'écriture a fait fuir tant de lecteurs. Mais toi, tu en as immédiatement saisi la beauté, la valeur et l'ensoircellement, mêlant la voix de Proust, à travers les extraits cités, à ta présentation d'un tel niveau. En tant que lecteur passionné par Proust, je propose qu'on t'offre un mois de vacances pour que tu nous reviennes avec tes fabuleuses impressions d'une nouvelle lecture d'un autre livre de son oeuvre, que tu qualifie si justement de palais... Merci Léo pour l'immense plaisir d'avoir partagé tes impressions avec nous.
Les bons mots sur la plus belle des pages qui a su les accueillir et les respecter, une rencontre salvatrice qui permet de bâtir de nouvelles fondations pour de nouveaux récits à suivre, merci de ce partage, à plus tard Mich.
Salut Plutus, tu peux intégrer la vidéo à la fin de ton texte en cliquant dans l’éditeur de texte du peuple des mots sur le symbole de la terre (cadre de contenu incorporé) puis en collant le lien dans le champ URL, puis en validant sur OK. C’est très rythmé et le flow est vraiment bien distribué. Tu as quelques coquilles à corriger dans ton texte sinon le rendu est vraiment bien, l’emprise par les visions qui raviront tout sur leur passage et aliéneront qui osera en croiser le regard, cela m’a fait penser à Méduse même si l’apparence semble dans ton texte semble s’accommoder de bien plus de grâce. A plus tard Plutus.
Tout l’éclat du début de ton poème va rapidement laisser place à la désillusion qui masquait jusqu’alors l’horreur dans la décomposition du moindre espoir. On perçoit bien la force occulte qui suspend le danger et entretient la menace, se joue du temps et de sa mécanique, huilée des vérités qui alimenteront la culpabilité. L’ablation de l’énigme, c’est le retrait sans condition des solutions… merci très cher Francis-Etienne de ce poème intense.
Le temps, ce maître de tout qui à la fois libère et condamne, celui qui permet de faire de la vie une expérience unique et précieuse, jonchée de nombreuses épreuves à relever pour profiter de ce qu’il reste de temps heureux que l’on aura su se procurer. Des épreuves, mais aussi quelques haltes qu’il est bon de saisir, quelques repos qui nous aident à mieux préparer les nouvelles étapes du voyage. A plus tard Lucie.
Quelle image que ces pêcheurs d’âmes à la dérive… et je n’ai pu m’empêcher ensuite de penser au chemin de croix sur le parcours du calvaire. Comme si le sacrifice des mots pouvait sauver les hommes… car en vérité tout est affaire de mots car ce sont eux qui témoignent, se transmettent, entretiennent la mémoire et fixe les apprentissages, quand bien même ils semblent parfois bien vains. Merci pour ce nouveau très beau poème.
J’ai ressenti toute la force d’une lutte pour préserver les lumières salvatrices avant que la force du coup du sort n’emporte tout sur son passage… l’intrusion du bruit dans le second quatrain semble annonciatrice du déclin à venir, dont les cendres que je n’ai pu m’empêcher de penser au prophétique « poussière, tu redeviendras poussière » qui n’est autre qu’inéluctable. Mais comme l’on dit ce n’est pas la finalité qui compte, mais le chemin parcouru et ses apprentissages. A plus tard Francis-Etienne.
Je l'ai lu, il est bouleversant. Il raconte comment l'homme tue un être de son espèce en l'empoisonnant mentalement et physiquement, mais aussi comment renaître après une expérience aussi terrible. Je conseille vraiment la lecture !
C'est un très beau poème Ioscrivo, tu arrives bien à évoquer l'espoir auquel on s'accroche lorsqu'on est face à une difficulté dont on ne voulait pas. C'est touchant, les mots sont bien choisis. C'est courageux d'arriver à exprimer tout cela ! Bravo !
Grand Bravo loscrivo, je trouve ton poème très réussi, touchant sans en faire trop, sans jeu de mot inutile qui desservirait le propos. Un poème authentique avec un gros faible pour la dernière partie.
"Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles. » disait Oscar Wilde, et ton poème perché tout en haut dans un havre de paix et de quiétude transcende les idéaux.
Un tendre onirisme pour dire que l'amour fait avancer ensemble. Avec "Avec toi sur mon dos" je vois aussi un cheval ou un âne s'adresser avec tendresse à son humain. C'est que j'ai une imagination galopante ! (Rires)
Les mots, et leurs auteurs trouvent toujours un nouveau support pour exister. C'est leur manière de résister à la censure. Ces livres brûlés me rappellent Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, où le totalitarisme les élimine dans un grand feu, condamnant la culture à ne suivre qu'une seule direction : celle du pouvoir. Ce qui entraîne une prise de conscience : écrire pour continuer de faire vivre le langage. Merci pour ce texte !
Un amour sensible, les larmes de joie quand on réalise qu'on a trouvé la bonne personne. Enfin, saisir l'éphémère entre les mots pour le graver à jamais. Très touchant !
La ponctuation donne du relief au rythme qui, lui-même, donne du sens à ce temps trop rapide qui consume l'amour qui n'a pas le temps d'être vécu. Le temps, on aimerait l'arrêter mais c'est impossible. Il faut profiter au maximum des moments qui nous sont offerts.
Bonsoir et merci Valérie de votre participation au défi d’écriture spontanée. Une liste peu réjouissante et pourtant bien réelle. La conclusion de votre texte laisse la place aux possibles et finit sur une belle bouffée d’air frais qu’il nous faudrait collectivement parvenir à instaurer. Pour faire participer votre texte à l’atelier, cliquez sur l’onglet « L’atelier d’écriture et ouvrez la page de l’atelier en cliquant sur « voir la suite », pis cliquez sur le bouton violet « Sélectionner un texte » et sélectionner le titre de ce texte en cliquant sur « participer avec ce texte » et le tour est joué, tous les autres participants sauront notifiés de votre participation. A plus tard.