Merci pour ce partage qui m’a bien fait rire. Juste une remarque laissée en annotation. C’est en observant les animaux que l’on s’aperçoit qu’ils ont parfois pas grand chose à envier aux humains. A plus tard, à vous relire avec grand plaisir.
Mes quelques remarques en annotations. en te suivant de près on mesure bien tout le travail de fond et d’exigence que tu mènes, où chaque mot t’importe et tous les ingrédients que tu affectionnes, entre passion, tristesse et humour (j’ai bien sourit avec les frères Dardenne, que j’aime beaucoup mais dont les belges se moquent souvent avec tendresse). Bonne continuation Patrice.
Vaste chantier. L'achever ou l'abandonner ? Cet entre-deux, que vous décrivez si bien, prend à la gorge, comme toutes les angoisses qui remontent la nuit.
Bonjour Francis Etienne, l'espoir est précieux, mais aussi fragile, corrompu par la peur. Cette nouvelle dualité semble être une forme de lutte face à l’incertitude. De nouveau la mémoire et le temps jouent un rôle primordial. J’aime aussi énormément les mains qui se succèdent, de la princesse au berger, qui sont deux mondes très éloignés, et pourtant, de mains en mains tout semble possible. A plus tard très cher Francis Etienne.
Je trouve très puissante cette analogie faite avec les gouttes d’eau qui parviennent à travers les siècles à polir la roche. Les larmes peuvent de la même façon polir les regrets où l’âpreté de la vie, jusqu’à ce qu’une alternative survienne. La patience au gré du temps et de la poésie. Et puis il y a tout le mouvement d’un carnaval qui survient alors emporté par une ronde de mots, qui tente de lever le voile sur une réalité cachée qui tente de surgir. Celle d’une dévotion qui résulte du malheur et d’une tristesse, qui semble inconsolable ; et dont j’ai le sentiment que tout n’est pas dit… merci Francis Etienne de faire naître tant d’émotions.
Merci pour ce texte à la fois fort et déroutant, où l’anatomie devient matière poétique, et le corps, terrain d’une traversée sensorielle et existentielle. De l’orteil au crâne, puis du crâne au thorax, ce poème compose une ascension presque mystique avant de retomber dans une fusion ambiguë — entre désir, malaise et désincarnation.
J’ai été particulièrement touché par cette manière de faire dialoguer le lexique médical et l’intimité charnelle, dans un équilibre rare entre précision clinique et vertige symbolique. Votre texte entre en résonance profonde avec certains motifs que j’explore dans mes propres recherches littéraires, notamment autour du regard porté sur les corps, vivants ou morts, désirés ou disséqués.
Merci encore pour ce partage. Il m’accompagnera longtemps. Amicalement, David Pareÿt, auteur augmenté à voix littéraires multiples et essayiste indépendant.
C’est une prouesse poétique de subjuguer ce qu’il y a de plus beau et doux jusque cette cascade de sucre et à la fois de aire naître un sentiment mesuré, presque inquiet puisqu’il s’y trouve tout de même un fleuve en feu, que l’on puisse ramper, et que des lames de couteau se cachent en des coeurs… c’est ce qui me plait énormément dans de très nombreux de tes poèmes, la retenue ou la prise de conscience que tout peut avoir sa contradiction ou n’être qu’éphémère. Les terres poétiques sont mouvantes et ouvertes aux quatre vents de la créativité, et de la complexité humaine à travers tant de sentiments qui cohabitent. Merci Francis Etienne.
Il y a une publication dans Actualité le 15 mai sur une tribune de ma composition ; Le titre "Je suis un auteur augmenté, et je l'assume." A ce jour, il y a eu 45 commentaires et 209 partages. J'ai dû argumenter, défendre mon point de vue avec élégance, sobriété et respect. Cela n'a pas été de tout repos. J'aurai toujours des détracteurs. Si cela vous intéresse : https://actualitte.com/article/123807/humeurs/je-suis-un-auteur-augmente-et-je-l-assume, bien cordialement, David Pareÿt
Bonsoir Léo,
Merci infiniment pour votre message, qui m’a profondément touché.
J’ai été particulièrement frappé par la synchronicité de cette discussion que vous évoquez. Ce que vous décrivez est exactement ce que j’espère provoquer : non pas un consensus, mais un déplacement, un trouble fertile, une ouverture.
J’entends les peurs des créateurs visuels et littéraires face aux mutations en cours. Mais comme vous le dites très justement : il est trop tard pour interdire — il est temps de penser, ensemble.
À très bientôt sur Le Peuple des Mots. Je me sens honoré d’y être accueilli avec une telle intelligence du cœur.
Bien cordialement,
— David Pareÿt
Ah merci beaucoup pour ton retour Daniel, toujours empreint d’une grande sensibilité, je ne connaissais pas le film, je vais voir comment pouvoir le visionner prochainement. On connait effectivement les désastres que l’on a pu avoir des suites du désespoir et je pense notamment au nazisme mais il est vrai que l’on pense rarement à ce qui pourrait survenir de mauvais lorsque tous les espoirs se rassemblent pour changer « en bien » la société. Milan Kundera vient de m’ouvrir un nouveau champ de réflexion très intéressant. A plus tard, vivement te lire.
Bonsoir et bienvenue David. Pas plus tard que cet après-midi j’ai eu un échange avec des personnes courroucées parce que j’avais partagé une illustration ressemblant à une photo générée par l’IA illustrant une bibliothèque en forme d’arbre et une illustratrice m’a dit « Et que direz vous le jour où ce seront les livres qui seront générés par l’IA ? », ce à quoi j’ai répondu, c’est déjà le cas et je ne m’imaginais pas que dans la foulée je ferais votre connaissance. Alors tout d’abord merci de votre transparence sur un sujet aussi tabou qui risque de vous attirer pas mal d’inimitiés. Vous venez d’ouvrir une porte qui me questionne énormément et probablement que votre présence et vos prochaines publications permettront d’y répondre. En tout cas j’en suis ravi, car comme je l’expliquait à l’illustratrice en colère, c’est déjà trop tard pour empêcher, et qu’il faudra bien vivre et composer avec. A plus tard David et merci pour votre contribution financière.
Bonsoir Stanisas, outre une incompréhension en terme de transports (je vous ai laissé les annotations plus haut aux endroits concernés) j’ai été pris une nouvelle fois dans l’atmosphère du récit conféré par le vol. J’aime les références musicales et littéraires qui jalonnent le récit et le rende plus vivant mais aussi cet anglais non maîtrisé dans lequel beaucoup de français devraient se retrouver. Vous dire aussi que vous n’êtes pas obligé de créer à chaque fois un nouveau texte long, vous pouvez juste ouvrir le premier créé et y ajouter au fur et à mesure les chapitres, afin que tous vos chapitres soient regroupés, voici les explications au lien suivant : https://lepeupledesmots.com/faq/comment-publier-un-texte-necessitant-plusieurs-parties--37 , je vais voir pour créer un tuto vidéo prochainement pour faciliter les explications. Vivement la suite.
Bonjour, c’est toujours inspirant de lire les autres et laisser des commentaires toujours très structurant, puisque cela nous incite à être en pleine conscience justement avec les mots des autres et comprendre pourquoi on aime un texte ou non. A plus tard.
Bonjour Léo, j’ai eu la chance de visionner le film dans les années fin ‘80. J’ai été bouleversé par cette histoire. Ton commentaire agrandit ma compréhension de ces événements passés et l’empreinte déshumanisante à laquelle nous sommes confrontés encore aujourd’hui, « par des enthousiastes convaincus d’avoir découvert l’unique voie du paradis. » Merci pour ta chronique.
À propos du poème Instinct et foi
— par David Pareÿt
J’ai lu ce poème avec émotion.
Il m’a touché par sa justesse, sa lumière discrète, son silence habité.
Il y a dans ces vers une manière rare de dire l’essentiel sans bruit.
Une beauté sobre, fragile, debout.
Ce texte m’a rappelé ce que j’essaie, à ma manière, de faire dire à mon personnage, David-Moshé Pareÿt.
Lui aussi vit avec une faille — une hémiplégie, une hypersensibilité, une quête de sens constante.
Il avance avec prudence, comme on marche dans une synagogue.
Et ce poème, justement, parle du corps et de l’âme comme d’un lieu sacré, vulnérable, offert.
J’ai retrouvé, dans cette écriture, une foi sans dogme.
Une attention fine aux choses qui échappent.
Une parole lente, profonde, sans désir d’impressionner.
Juste le désir de dire.
Et c’est sans doute ce qui me touche le plus : ce lien entre la parole et l’éthique.
Ce choix d’écrire comme on s’incline.
Non pour expliquer.
Mais pour accompagner.
Merci pour ce texte.
— David Pareÿt, auteur augmentée et essayiste
Votre disponibilité et cette bienveillance dans l'accueil des textes qui arrivent sans cesse sur le site du "peuple des mots" (quel beau nom !), votre constance et cette rigueur,( jusqu'aux heures tardives), dans l'exercice du commentaire pour tous les écrits proposés, cela force l'admiration !
Vous portez haut les valeurs de l'humanisme dont nos sociétés fragmentées perdent le sens, alors que nous sommes tous citoyens du monde ... Merci à vous pour votre implication dans ce travail fédérateur au service du lien et de la culture.
De vifs remerciements bien sûr pour la lecture attentive du texte du spectacle "Être ou ne pas Être" (il est tellement rare, quasi inespéré d'être lu) et pour votre commentaire précis, pertinent, motivant.
Tout repose en effet sur l'expressivité du jeu de scène de l'actrice ou de l'acteur ... qui reste à trouver. (Pour le reste, tout est adaptable).
Avignon demeure un rêve (fou) ... mais quelle extraordinaire aventure ce serait d'aller au bout !
Encore merci pour vote attention.
Ta chronique donne envie de découvrir ce livre, même si le passage cité à la ponctuation torturée peut vraiment je pense, si elle se répète fréquemment, devenir vraiment imbuvable. Merci du partage qui me permet de découvrir un nouvel auteur. A plus tard Patrice.
Nous assistons là au théâtre de la nature qui convoque son public à de vives émotions, à la fois marines et aériennes. De l’eau de l’air et des sons qui se conjuguent de belles manières. Et je le redis, de vives émotions comme les larmes d’un poèmes qui dérivent vers le large ou encore ces poisons de chagrins à l’effet si banal. C’est vraiment magnifique, merci Francis Etienne.
Bonsoir Stanislas et merci pour ce texte qui invite non pas au voyage à mes yeux mais à l’introspection des plus grandes solitudes. Bien qu’heureusement, nous ne soyons jamais véritablement seuls en compagnie de références littéraires comme Rimbaud ou encore Paul Auster qui a si bien écrit les villes et qui avait New-York en intraveineuse. Il y a certains passages dont ces magnifiques dernières lignes qui me font dire que vous en avez sous le coude et disposez d’une vraie griffe, que l’on aimerait lire davantage, idéalement en continu. Il y a un vrai style qui sommeille et qui ne demande qu’à rugir, à suivre...
Bonsoir, j’avais déjà entendu parler de la méditation de pleine conscience mais pas encore l’audace d’en faire un spectacle participatif et audacieux au point de permettre au public de pouvoir l’arrêter de façon anticipée sur son simple désir. C’est un spectacle interactif tout ce qu’il y a de plus authentique. Je trouve que le spectacle est réfléchis et construit, évolutif avec toutefois quelques redondances. Je trouve que la flute permet de garder le public captif (et au passage j’aime bien le néologisme « dorénavrant » énoncé au départ. L’acteur aura une grande responsabilité je pense et son jeu sera déterminant. Je trouve que certains mimes sont très difficiles comme par exemple celui-ci que j’ai signalé plus haut en annotation : "et c'est là que réside l'intérêt de la démarche : (mime) », dont je ne me suis pas parvenu à me projeter. Le Festival d’Avignon est l’endroit idéal pour expérimenter ce concept avec un public curieux, ouvert et exigent. Bon vent (celui de la flute) au spectacle. A plus tard.