Cher Léo, vos/tes mots me touchent car ils sont la preuve que le regard de l'autre apporte beaucoup sur soi. Avec ce regard je grandis, d'autant plus avec cette justesse dans votre/ton propos. Ma chatte est aussi là pour montrer que j'ai conscience qu'il n'est pas facile, pour les autres, de vivre avec mon tempérament. Je comprends qu'il ne soit pas toujours apprécié, et que certains s'écartent de ma personne. Mais ils le font en silence alors je ne leur en veux pas. Quand à celles et ceux qui restent auprès de moi, qui font preuve d'une grande patience, je les remercie du fond du cœur. En revanche la phrase "et l'on ne le serait à moins de ce que j'ai compris au fil de nos échanges" m'est un peu obscure. Une précision peut-être ? Merci Léo, à plus tard.
Bonjour Plutus, enchantée ! Je suis ravie que ce texte vous ait plu. L'intimité trouve parfois son élégance dans la discrétion, entre la dissimulation et le dévoilement. Tout dépend du contexte.
C’est une magnifique déclaration d’amour… la ruse était le point fort d’Ulysse pour relever avec panache ses 12 travaux, et de toutes les épreuves soumises aux mortels, la quête d’un amour pur est véritable est de très loin la plus compliquée à mener à bien. Merci de ces beaux partages, à plus tard.
L’illustration avant toute chose me laissait présagé avec la pomme de la connaissance croquée… l’IA serait-elle cette nouvelle Eve ? Merci pour ce premier partage et bienvenue Plutus. Il y a de nombreuses références et de nombreux symboles ce qui en fait un texte riche et amenant à de nombreuses réflexions et ça me plaît bien :-) à tout de suite sur votre autre texte partagé.
C’est une magnifique chanson, non pas tant que la solidarité est au bout du chemin, mais de ce qu’il faut de confiance pour accepter les mains tendues… j’ai repensé au Petit Prince de Saint Exupéry dans lequel le renard dit « Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. ». Vraiment très émouvant, je t’en remercie chaleureusement très cher Perthro.
C’est une approche originale et cette chatte est d’une grande sensibilité, pétrie d’amour et d’attention pour sa maîtresse. Un portrait touchant car il fait état de bien des forces, et se fait l’aveu de bien des doutes et des fragilités et l’on ne le serait à moins de ce que j’ai compris au fil de nos échanges. Il y a des hauts et des bas, mais il me semble percevoir de très nombreux pas en avant et surtout une grande faculté à se regarder en face comme en témoigne ce court texte mais plein de beaucoup de choses. La lecture et l’écriture sont des sanctuaires et des refuges intérieurs qui font beaucoup de bien. Merci Lucie.
J’ai pensé au mythe de Sisyphe, et surtout Atlas qui avait beaucoup d’empathie pour les hommes ; Titan issu du chaos à l’origine du monde. Tout cela pour dire que souvent les épreuves les plus dures sont souvent confiées aux êtres qui ne soupçonnent pas toute la force et la résilience qui les caractérisent, quand bien même le drame les drape de toute sa défiance. Merci Vickie d’avoir participé.
Comme si l’air était parfumé et sacré… jusqu’à ce que le malheur et l’horreur s’abattent sur ce qui semblait être une promesse d’édentée. Les pattes arachnides viennent brouiller le reflet et piétiner les illusions qui s’en reflétaient. À la fois intense et sombre, une nouvelle fois le combat fait rage entre la vie et le désespoir qui la drape de son ombre. À plus tard Francis-Etienne.
De l'amour à la fragilité de la vie, à la beauté éphémère, et à la solitude, ton poème mêle à la fois toute la puissance d’un des sentiment le plus noble mais aussi toute la fragilité qui l’expose au cadran de l’oubli. La planète bleue ne fait qu’une et le poète l’honore de ses mots et de ses vers à la fois sincères et exigeants. C’est terrible parce que c’est un chemin qu’empreinte presque inéluctablement les hommes… merci Francis-Etienne de ce très beau partage.
Vous faites de la projection mais vous le faite bien. L'angle du texte est sympa. Le fait de décaler le point de vue vous permet de poser un regard extérieur sur vous même. C'est un texte plus intime qu'il n'y parais
Merci pour ton commentaire. Je me rends compte qu'il y a des images peu évidentes et cela rend la compréhension difficile:" tu la rêves, elle te crève. " ,"Elle, en mire." " L'héroïne ou l'oasis. "
Merci Léo, et oui Venise se cache à peine derrière ses quelques vers. L’arsenal, ce quartier de Venise, consacré à la fabrication de vaisseaux, est toujours un endroit particulier de la ville. Séparé des fastes des grands palais et de magnifiques paroisses, il fait planer sur la ville une menace que tu as bien retrouvée dans le texte. Ses remparts comme ses tours ses bassins comme ses briques rouges font penser à une usine à guerre. Les vaisseaux redoutables qui en sortaient croisaient loin des fastes et du luxe frivole de la Ville, mais ils y jetaient cette ombre de la mort qu’ils allaient répandre dans les batailles, nombreuses, que Venise a livrées. Il est vrai que le pont des soupirs, dernier point de contact avec les proches des condamnés, avant leur incarcération dans les infâmes piombi (les plombs) laissait sans aucun doute couler de nombreuses et abondantes larmes aux malheureux et à leur famille. Cette prison dont le toit de plomb laissait passer le froid en hiver et la chaleur en été, torturaient les misérables avec cruauté. Rendue célèbre par Casanova qui s’en échappa après plusieurs mois d’incarcération, est un des récits les plus piquant de ses mémoires et constituent en soi une telle prouesse que son siècle en fut ébahi et admira Casanova pour sa bravoure. Il existe de nombreuses publications de cet épisode, qui donne un goût de la fabuleuse beauté de l’écriture du Chevalier de Seingalt, que Casanova avait choisi comme titre à sa noblesse empruntée. A lire, relire ou découvrir sans modération. Merci Léo pour ce beau commentaire qui me touche par la justesse et la profondeur de ta lecture. A tout de suite, avec mon immense amitié. Francis-Etienne. Sous des arceaux de brique à la couleur du vent S’échappent en dansant les parfums du levant.
Merci Milch pour avoir laissé un commentaire aussi détaillé après la lecture du texte et bien entendu pour ton Very nice dont je goûte toute la chaleureuse gentillesse. A bientôt, et merci aussi pour t'être abonné à mes publications. Cordialement, FE
Cher Léo merci encore pour ton nouveau commentaire qui nous amène sur le terrain de Dracula ! Voilà bien un caractère qui m'a toujours intéressé et qui depuis ma première lecture de Bram Stocker est un de mes livres favoris sur le surnaturel avec des symboles qui à la fois m'amusent et me font réfléchir sur l'immortalité et la dépendance, car Dracula, malgré sa toute-puissance devant l'immortalité, dépend bien entendu des victimes qu’il attire dans sa toile d'araignée. Je ne connais pas le film de Nosfératu, mais après avoir recherché le résumé de l’intrigue, j’imagine qu’il fait vivre et mourir le comte Orlok dans une espèce de parodie, mais je peux faire erreur. Tous les films autour de Dracula abordent l’approche de ce mystérieux personnage dont l’humanité se mue après minuit et avant l’aube. C’est en effet dans le cycle de Demeter qui disparaissait pendant six mois aux enfers et revenait avec le début de la renaissance de la nature. Ce cycle de la mort et de la renaissance est soumis à une condition : la dépendance car Dracula se nourrit d’une victime et au-delà de la dépendance, on perçoit déjà la dépendance dans laquelle il entraîne irréversiblement ses proies. C’est un phénomène qui se retrouve partout, et en particulier, aujourd’hui, dans l’usage des drogues. Dracula n’est-il pas le fantôme qui se cache derrière le fléau de notre société ? N’est-il pas l’empoisonneur de la vie contemporaine ? Sa légende est une forme de prophétie que la littérature comme le cinéma ont illustrée de tant d’œuvres. La défaite de Dracula, pour être toujours mise en scène par une mort avec un pieu et sous un crucifix, est toujours artificielle. Ainsi le mal dont je décris quelques méandres ne fait pas appel à un remède mais nous berne comme un sortilège indissoluble. Merci Léo pour cette nouvelle aventure de l’esprit et ton excellent commentaire. En toute amitié Francis-Etienne. Passant sur un chemin bordé d’une cascade, Le pauvre mendiant choit dans une embuscade.
Ton poème est très fort mais à part le titre j’ai du mal à cerner le lien avec la notion de vivre proposé dans l’atelier. Dans ce texte c’est plutôt la mort qui est mise en exergue. A te lire pour mieux comprendre ta proposition, à plus tard loscrivo.
Faire de son enfer son propre paradis ou pareillement aux alchimistes, tenter de transformer le plomb en or. Un contrepieds intéressant. Merci de ta participation Michel.
Merci Léo pour un nouveau commentaire si proche du texte ; voilà en effet un poème très sombre au travers duquel j'aime que l'on découvre la vanité et la perversion, parfois lâche, de nos vies ou du moins de celles que l'on observe autour de nous. Quelques-uns parmi nous sont capables d'inventer la cruauté comme luxe de vie, usant de leur puissance ou de leur pouvoir pour humilier et faire périr Jusqu'à la dernière trace du désespoir. L'observation du mal qui nous entoure nous permet de discerner entre le bien et le « non bien » Comme si le mal n'était pas une valeur ou du moins pas une réalité. On constate aujourd'hui en effet que beaucoup d'êtres humains perdre le sens de l'équilibre entre le cruel et l'humain. L'histoire nous a donné des exemples à combattre, des exemples à intégrer dans notre réflexion, des exemples dont l'oubli serait le début de la destruction d'une humanité que nous connaissons et qui lentement est érodée par notre nonchalance une autre absence de vigilance. Le poète est aussi un gardien de notre société dont nous avons construit depuis des siècles les moindres détails et que nous entretenons comme l'humus de notre humanité. Entre le bien et ce qu'il croit être le mal. Merci Léo encore de tout coeur, avec toute mon admiration pour ton travail et toutes mon amitié. Francis-Etienne.
Il tricote du vent à ses aiguilles d’or Et tisse du soleil comme un bruit de trésor.
Le hasard n'existe pas contrairement à la conviction, à la spiritualité. Nous avons tous des moments qu'on ne peut expliquer et des clins d'oeil. L'histoire continue toujours de s'écrire même en enfer.
Oui, je ne prends pas trop de risques.
C’est un sujet que chacun peut interpréter et vivre à sa façon, et c’est sans doute le plus important. On peut choisir son chemin, ou bien celui qu’on veut nous imposer. Et puis, il y a aussi ce chemin qui se dessine presque tout seul dans notre vie, comme une force qui nous entraîne là où nous devons aller. J’y crois profondément, parce que j’en ai fait l’expérience.
En fait, je voudrais que le texte décrive, à partir de son architecture disparate, certains rêves en "poupée-russe", dans lesquels des faits s'enchainent parfois de manière contradictoire et/ou complémentaire. Il m'arrive de faire des rêves dans lesquels, dans un premier événement, il se déroule un 2e qui, à son tour, rapporte un 3e qui, également, enchaine un autre événement etc. Au réveil, je suis confus.