Les textes étant éternels, mon commentaire tardif ne l'est donc pas.
Revenons aux accents.
Pour passer de "mur" à "mûr", c'est-à-dire pour franchir une barrière, une limite, une protection aussi, et tendre vers la maturité. Un fruit mûr, juteux, qui dégouline, ça donne envie de le croquer à pleines dents. Un homme mûr, une femme mûre, toutes ces années d'expériences accumulées qui conduisent peu à peu vers la sagesse des anciens.
Décidément, il y a beaucoup à dire sur le son [mur].
Merci, Enzo, pour ta participation qui m'a inspirée.
Votre texte, si frais, m'a aussitôt fait penser au Petit Prince.
"Les hommes de chez toi, dit le Petit Prince, cultivent cinq mille roses dans un même jardin, et ils n'y trouvent pas ce qu'ils cherchent [...] Et cependant ce qu'ils cherchent pourrait être trouvé dans une seule rose..."
Il semble bien que vous l'ayez trouvé !
Coucou ! Très content de t'avoir fait sortir de ta tanière, Véronique ! Comme je l'ai écrit plus haut, c'est du vécu à peine transposé qui, pour mon plus grand plaisir, t'a fait rire. Je viens de voir un reportage sur Benoît Poelvoorde qui y dit que quoi qu'on en dise, faire rire, c'est plus compliqué que de faire pleurer. Je suis donc aux anges ! ;-)
Coucou ! Très content de t'avoir fait sortir de ta tanière, Véronique ! Comme je l'ai écrit plus haut, c'est du vécu à peine transposé qui, pour mon plus grand plaisir, t'a fait rire. Je viens de voir un reportage sur Benoît Poelvoorde qui y dit que quoi qu'on en dise, faire rire, c'est plus compliqué que de faire pleurer. Je suis donc aux anges ! ;-)
Oui, Un fils de Louis, tes mots m'ont fait rire. Ils disent si crûment tout haut ce que beaucoup pensent en leur for intérieur. Combien de pensées du même genre traversent nos esprits alors que nous faisons bonne figure, parce que balancer en permanence les quatre vérités à droite à gauche, ça ne le fait quand même pas.
Et puis, il y a ce parallèle non dit avec le monde des stars celui des gens qui ont bien "réussi" dans la vie. Leur tête, leur vie sont reproduits sur des magazines, les lecteurs sont censés baver devant eux et les envier. Eh bien non, ils ne sont pas enviables, ils n'ont pas tous les pouvoirs, ils sont parfois complètement décalés et ils ont parfois envie de tout envoyer balader, pour être, comme nous, pauvres petits mortels insignifiants !
Une très belle participation !
Merci pour ton retour, et ton analyse que je partage. Je souhaitais faire un texte qui reprenne les 3 contraintes (atelier et deux défis) dans une production cohérente. Je n'avais pas écrit de texte depuis plus de cinq ans avec toutes les activités, ça m'a fait tout drôle. A plus tard.
Merci pour ce texte sensible, pour ce magnifique dialogue entre une mère malade à cause des hommes qui l'ont dévastée, des enfants qui veulent les punir dans leur colère de la voir souffrir ainsi et enfin pour la sagesse de cette même maman qui au lieu de condamner ceux qui l'ont blessée préfère regarder ceux qui la protègent...
Un très très beau texte tout en émotions réflexions éducation et sagesse.
Merci Leo
C'est un texte très constructif, positif, optimiste ! C'est tout toi ! Enfin, ce que je connais de toi. Je partage ton opinion en ce qui concerne l'humanité et comme toi quand certains méprisent l'homme je leur dis qu'ils se trompent de cible. Le poème que tu cites est très beau aussi et très à propos. Je le synthétiserais en disant, pas de vie sans souffrances, pas de bonheur sans souffrance tout comme le silence n'existe que parce que le bruit est. Je ne connaissais pas non plus ni l’œuvre, ni le peintre. Là encore, c'est une belle image, apaisante bien que lucide (la mère est seule avec ses enfants).
Bravo aussi pour l'idée de la déesse alitée ! Bravo quoi ! ;-)
Je sais que tu es au taquet sur ce site. Et ça me fait bien plaisir, vraiment ! Alors dès que j'ai vu dans ma boîte à mails "une réaction", je me suis dit, c'est sûrement Léo. On commence à avoir un quotidien ensemble. J'aime bien. Pour la question climatique, disons que si la droite était l'Europe et le centre, le Congo, je serais en Antarctique. Je pense donc que la question climatique ne pourra pas se résoudre dans un monde capitaliste, peu importe l'action ou l'inaction de qui que ce soit.
Merci pour ta participation et merci pour la surprise car je dois avouer que je ne m'attendais pas à trouver une Gaia à la limite du burn-out et en roue libre. C'est une riche idée qui explique aussi probablement bien des raisons à l'inaction climatique, le quotidien et la permacrise sacrifient les efforts supplémentaires qu'il faudra bien pourtant déployer pour nous en sortir. A plus tard !
Une plume magnifique trempée dans le désir et les sonorités sensuelles. Comme Patrice, c'est le passage qu'il cite qui m'a définitivement emporté. Et j'aime aussi qu'il y ait une partance, cela renforce la puissance de l'instant, c'est ce qui est éphémère et insaisissable qui est rare et précieux. Merci.
J’ai ri à l’intitulé de ton commentaire. Rappel d’un copain de lycée qui, dès qu’il le pouvait, plaçait son “chaud boulette” ! Quant au texte : à la fragrance d’herbe fraîchement coupée, les fibres d’un cerveau bien à l’ouest sont passées du coquelicot à la châtaigne, allez comprendre ;)
Quel érotisme ! L'ambivalence et les sonorités ont mis le feu ! Très chouette ! Carrément torride!
"Sa langue pénétrant comme une pleine lune la demeure secrète.
J'ahanne, exulte ; m’étherifie, et m’évapore." Boum ! J'explose !
;-)
J'en rougis. et dire qu'au début, je comptais déclarer forfait. Je suis aussi assez content finalement du résultat. Belle illustration qu'il faut écrire et écrire encore pour savoir ce qu'on est capable d'écrire. Merci encore Allégoria !
J'en rougis. et dire qu'au début, je comptais déclarer forfait. Je suis aussi assez content finalement du résultat. Belle illustration qu'il faut écrire et écrire encore pour savoir ce qu'on est capable d'écrire. Merci encore Allégoria !
Très très fort : l’angle de la star bien vu, l’humour, le rythme, la chute jusqu’au style familier et l’écriture fine, tout y est ! Eros, les copines, le bar, le Kenya, ça rebondit et on en lirait bien un peu plus. Merci Patrice pour ce texte qui vivifie et dynamite :)
Comme toujours, je me suis inspiré d'histoires dont j'ai été témoin. Le billard, c'est Joe Dassin dans les années 70 à Lessines. Mon cousin, qui était un vrai connard, était dans son bistrot habituel. Joe et ses musiciens sont arrivés pour boire un verre. Mon cousin a tellement insisté pour faire un billard qu'ils se sont tous barrés. Il y a aussi Isabelle Adjani que j'ai accueilli ici au théâtre où je travaille. Des gens attendaient pour avoir un autographe. J'ai parlé avec certains d'entre eux. C'était surréaliste. Pour la transposition, tu sais que j'aime être direct alors la déesse, ça me paraissait pas du tout pour moi. J'avais décidé de ne pas participer. Et puis l'idée m'est venue. Ce qui est drôle, c'est qu'au début, je n'avais pas vraiment l'histoire pour l'environnement. C'est au fur et à mesure qu'elle est apparue. Surtout la finale. Je ne voyais pas de chute et puis elle m'est apparue. Merci ! Et bise !!!
Comme toujours, je me suis inspiré d'histoires dont j'ai été témoin. Le billard, c'est Joe Dassin dans les années 70 à Lessines. Mon cousin, qui était un vrai connard, était dans son bistrot habituel. Joe et ses musiciens sont arrivés pour boire un verre. Mon cousin a tellement insisté pour faire un billard qu'ils se sont tous barrés. Il y a aussi Isabelle Adjani que j'ai accueilli ici au théâtre où je travaille. Des gens attendaient pour avoir un autographe. J'ai parlé avec certains d'entre eux. C'était surréaliste. Pour la transposition, tu sais que j'aime être direct alors la déesse, ça me paraissait pas du tout pour moi. J'avais décidé de ne pas participer. Et puis l'idée m'est venue. Ce qui est drôle, c'est qu'au début, je n'avais pas vraiment l'histoire pour l'environnement. C'est au fur et à mesure qu'elle est apparue. Surtout la finale. Je ne voyais pas de chute et puis elle m'est apparue. Merci ! Et bise !!!
Bien vu l'idée de la déesse-star harcelée par ses idoles: les simples mortels.
L'image de la femme seule à élever trois enfants est forte également.
Enfin j'aime beaucoup l'idée que ce soit ses enfants qui l'interpellent sur son propre comportement face à l'environnement: en effet ce combat sera mené par la jeunesse.
Bravo et merci pour ce texte.
Amour quand tu nous tiens!
De ton texte je retiens: songe, désir, inconnu, interdit, disparition, séparation: un texte riche en émotions et en images plus osées qu'à ton habitude. La douleur derrière tout cela.
Bon courage
Merci Joye pour cette lettre d’amour de maman. Elle fait écho chez moi au conte de la petite poule rousse, et m’emporte loin à travers quelques souvenirs :)
Merci Patrice pour cette touche sur le papier, ce soupçon de construction de soi. J’ai pensé un peu comme Léo au carnet d’un auteur : on a une idée dans la tête, et on se presse de l’écrire de peur qu’elle s’échappe, et on la note avec tout ce qu’elle amène sur son passage :)