Ah le voici donc le petit chiard de Montluçon. Gouzi gouzi! Regardez-le, il a encore du lait qui lui sort des narines je suis sûr. Reste où tu es! Si la folie te prenait de te mêler de nos affaires, il pourrait bien t'arriver des bricoles.
oula la ! Nous sommes tous morts... de rire. Que crois-tu pouvoir faire minable petit gratte-papier que tu es. Tu n'as probablement jamais tenu un fingue de ta vie! C'est couru d'avance, ce trésor tu n'en verras pas la couleur. Je te vois d'ici, plein de trouille, sur une Île inconnue. Tu nous menaces? Mais le moindre petit moustique te fera crever du palu avant même que t'aies eu le temps d'étudier les foutues enveloppes de ce pourri d'indicateur. Une balle entre les deux yeux! Voilà comment tu vas rentrer chez toi! Alors réfléchis bien. Et reste bien au chaud, chez toi, avec ta greluche.
Mon cher petit, malheureusement, il te faudra te contenter des enveloppes que je posterai. Si tu as des questions à me poser, tu devras le faire ici, c'est le seul moyen. Reste à espérer que les Suarez ne lisent pas mes réponses avant toi. Reste sur tes gardes surtout.
Mon cher petit,
je suis heureux de lire que tu as trouvé le moyen de venir. Il n'y a pas de hasard, crois-moi. Ton grand-père tenait beaucoup à toi, ne l'oublie jamais. Si mon rôle dans cette aventure est d'être ton guides, tes yeux. Le rôle d'Albert est encore d'être ta force. Je t'attends mon petit... Arme-toi de courage.
Nous y voici donc. Cela me donne beaucoup d'émotions de lire les derniers mots de mon grand ami. Je ne le décevrai pas, dussé-je y laisser la vie. Je vous attends à présent, mais souvenez-vous que le mal rôde..
L'indicateur
Merci à toi Ally d'être venue me lire et de ton commentaire. L'espoir est revenu ici par le biais de l'enfance et en effet de la passation de savoirs entre les différentes générations. Merci à toi.
Bonjour et merci Ally. Oui tu as raison: ce texte est peut être un peu trop fataliste. Il y manque en effet un peu d'espoir. Espérons donc qu la bêtise humaine ait des limites ;)
A bientôt
Merci ! Et tu as tout à fait raison, c'est perfectible. il y a une équilibre entre le cœur du texte qui est en final et l'ambiance de mon "foyer" qui n'est pas satisfaisant. J'y retravaillerai. ;-)
N.B. Par rapport au "Nanar", j'apprécie beaucoup tes commentaires et ceux de Léo car vous n'avez pas partagé ces moments et vous y êtes sensibles. Des lecteurs qui ont connu le contexte m'encouragent mais leur point de vue est forcément tronqué. Le fait de vous entendre, vous, ici, sur Ipagination, me donne confiance. et j'en ai énormément besoin. Je pense d'ailleurs que j'ai fini par trouver la trame globale. Bise ! ;-)
Mais il y aura des passages encore plus de travers. Cette histoire commence par cette introduction "A mon fils, Maurice, pour qu'il sache... même si ça ne sert à rien." Il a 13 ans. Je ne peux/sais pas lui expliquer comment faire avec les filles. Ce n'est pas possible, bien évidemment. Mais j'espère qu'il apprendra des choses qui pourront peut-être lui être utiles à travers ce récit. Et son corps et le sexe font partie des choses. On ne peut pas les nier. C'est d'ailleurs probablement une des erreurs que j'ai commises. Merci beaucoup pour tes commentaires. Et surtout, persiste à m'indiquer les choses que tu trouves discutables.
;-)
Merci Patrice, et bravo pour ce souvenir partagé dans un style personnel, suite après suite, plus affûté ! Il est difficile d’ajouter quoi que ce soit au commentaire de Léo, tant il a les mots justes. On vit ton texte au travers de ses images, et on s’identifie avec bonheur à son personnage. Même si l’empreinte de son pantalon perd peut-être en subtilité, et - pour le coup - tombe un chouilla de travers ;)
J’aime : les étapes successives que présente ton texte, la présentation et le soutien entre elles des différentes générations. Cette notion d’imagination et de sourires d’enfants aussi. Et cette sagesse qui sous-tend un avenir de paix et de bienveillance. Et enfin la richesse d’un possible "juste équilibre". Merci vickie pour ce beau texte :)
J’aime beaucoup. Je me souviens moi aussi de ta première ébauche. Ici - cet épisode du bar, épisode d’aguets, de quête et de vie - c’est un travail au mot près. Et tellement juste et vrai. J’ai aimé particulièrement le face à face entre le corps du récit et le final, ce jeune garçon qui roule en tête. Une chute qui pourrait, je pense, avoir plus de saveur encore ! Merci Patrice pour ce nouveau partage :)
Il y a dans la manière de mener ton récit quelque chose qui pourrait s'apparenter à la légende. J’en ai beaucoup apprécié cette tonalité. Les questions que pose ton texte poussent à la réflexion et à la prise de conscience : c'est sans doute la bêtise de l'homme qui se répète - plus que l’Histoire - et qui reste le problème fondamental. Soyons malgré tout positifs, “on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve” ; car sans croire à un "meilleur", comment pourrions-nous agir ? Merci vickie pour ce défi relevé :)
Merci, cher indicateur ! Nous devrons probablement établir un code, ce qui va être coton puisque nous partageons les infos sur le même site avec les mêmes accès que ces maudits Suarez ! J'ai un plan. Je te tiendrai au courant ! Hasta la vista !
Pauvre fou, toi-même ! C'est toi qui vis tes derniers jours si tu te mets en travers de nos routes ! Tiens-le toi pour dit ! Ne sous-estime pas, ce serait signer ton arrêt de mort !
Ah vous voici démasqués! Cela fait plusieurs semaines qu'un bruit courre. Le vieux Montluçon enverrait ses troupes à Maurice pour récupérer son magot! On savait que ce moment allait arriver! Il nous a suffit d'être patient. Et aujourd'hui, vous voici à vous jeter dans la gueule du loup! Vos jours sont comptés Indicateur, comme le sont ceux de la puante descendance de Montluçon! Vous ne ferez pas le poids face au frères Suarez! Nous connaissons chaque recoin de cette Île! C'est une question de temps avant que l'on ne vous attrape et que l'on vous flingue! Pauvres fous, ! Rentrez donc chez vous tant qu'il en est encore temps!...
C'est moi qui te remercie. Et oui, en effet, je bataille sur chaque mot pour ne pas tricher, ce qui se verrait sans le moindre doute pour qui que ce soit, comme toi, qui lit avec attention. Bien sûr que tu peux te permettre pour le pécho. Je vais voir ce que je peux faire parce que si ça ta frappé, c'est que ça choque et en effet, ce sont des mots qui me viennent de mon séjour à Paris, hors, comme tu l'auras remarqué, j'assume à 100% ma belgitude. Merci ! Bise !
C'est moi qui te remercie. Et oui, en effet, je bataille sur chaque mot pour ne pas tricher, ce qui se verrait sans le moindre doute pour qui que ce soit, comme toi, qui lit avec attention. Bien sûr que tu peux te permettre pour le pécho. Je vais voir ce que je peux faire parce que si ça ta frappé, c'est que ça choque et en effet, ce sont des mots qui me viennent de mon séjour à Paris, hors, comme tu l'auras remarqué, j'assume à 100% ma belgitude. Merci ! Bise !
Vraiment super Patrice, excellemment écrit de bout en bout. Test textes sont des machines à remonter le temps qui plongent le lecteur suspendu à des personnages authentiques et attachants. Ton texte est long, ce qui sert la thématique de l'attente insupportable avec brio. On souffre autant que toi ce qui rend le dénouement si intense. J'ai aimé aussi ton début de texte qui revient sur une autre forme de consentement qui était de mise à l'époque : une avancée millimétrée le regard sondant avec patience l'acceptation de l'autre. si j'ai une seule remarque à faire c'est l'usage de "content d'avoir pécho" qui je trouve ne colle pas à ton texte si subtil et romantique. Bravo Patrice, c'est chouette de voir à quel point tu bataille sur chaque mot, chaque ambiance, sans compter sur tes notes d'humour légères et rafraîchissantes. A plus tard et encore merci.
Bonjour,
Ton texte sent le vécu et chacun de nous qui a enterré un parent peut s'y projeter. C'est un bon départ, je trouve, pour une histoire très ouverte. tout est permis sauf une rédaction un peu faible.
Il y a de nombreuses bonnes idées mais leur mise en forme est perfectible, je crois. On pourrait alors encore mieux se laisser aller avec toi vers ce grenier et ses promesses mystérieuses.
;-)
Bonjour Vickie, ce que j'aime ta proposition et toutes les étapes si humaines qui se succèdent. L'enlisement des anciens qui ne croient plus en rien, l'audace et le bon sens de confier les clés de l'avenir entre les mains d'yeux neufs et de coeurs bienveillants. Tout ceci réponds à l'adage, si jeunesse savait et si vieillesse pouvait, et bien évidement tout est possible en conjuguant les deux. Avec enfin un élément clé que tu donnes : de la nécessité de conjuguer aussi les responsabilités : anciens, parents et enfants, et cette étape du changement est bien chaotique un temps, jusqu'à ce que surviennent les plus grands espoirs enfin permis... ton texte donne un coup de booster incroyable, merci de l'avoir partagé. A plus tard Vickie.
Bonjour Leo
Merci pour ce gentil commentaire. J'ai essayé de répondre au thème du mieux que j'ai pu, en appuyant en effet sur le fait que malheureusement l'hHstoire se répète et avec par conséquent un certain fatalisme je le reconnais. Le clin d'œil aux précèdent ateliers s'est imposé de lui-même au fur et à mesure que les idées venaient.
Merci à toi de m'avoir lue et d'avoir pris le temps de commenter ce texte.
A bientôt
Bonjour Patrice, je me souviens de ce texte sous un autre angle bien brouillon mais qui disposait déjà de nombreux éléments très enthousiasmants. Cette réorganisation est top et fluide. Le temps que tu passes à décrire ce personnage, c'est autant de temps qui font ressortir les vestiges d'une autre époque, celle où déjà les bars remplissaient un rôle important dans la vie des communautés et plus encore dans la vie du village, mais aussi une grande connaissance de son environnement, de sa faune mais aussi de sa flore, un temps ancré dans l'humain et dans les racines, où rien ne semblait pouvoir briser cette quiétude... à part peut-être un camion sur un pont :-) Merci de ton travail continu et permanent qui fait vraiment plaisir à lire. A plus tard.
Bonjour Vickie et merci pour ta participation à ce monde du dessous et surtout pour ton travail qui permet bien de faire ressortir une ambiance apocalyptique. Ton titre fait un rappel sur votre précédent atelier qui a permis de conscientiser tous les problèmes que devaient surmonter notre pauvre planète, et par voie de conséquence tous ses habitants. Les problèmes ne se réglant pas, je comprends totalement que cette idée d'anéantissement quasi total pour tout reprendre à zéro semble inévitable... j'espère que de nouveaux espoirs vont survenir dans les années à venir afin de ne pas basculer dans les pires scénarios. A plus tard, et encore merci.
Merci pour ton retour Allegoria, je m'inquiétais de ne plus te lire, me voici donc rassuré. Je me suis dit avant de m'y mettre que la seule chose qui pouvait vraiment bouleverser la conscience des humains était la perte d'un être cher... si seulement l'humanité pouvait agir avec son environnement comme si c'était l'être le plus précieux à qui ils tenaient... c'est parfois décourageant, mais il ne faut pas renoncer, ni baisser les bras. A plus tard :-)
Un défi 3 en 1 : belle gageure que tu réussis là avec brio ! Tu réunis les consignes des différents sujets dans leur entièreté : tout y est. Chapeau bas.
D’un point de vue stylistique, et en parallèle des tes textes présents sur iPagination, le ton que tu emploies colle tout à fait au propos, et j’aime cette capacité à l’adapter (le ton) au thème que tu décides d’aborder. J’avais déjà salué le Léo aux multiples visages, ça se confirme !
J’ai aimé encore, ici, l’optimisme (malgré les difficultés sous-jacentes), la force et la bienveillance véhiculée par le personnage de Gaĩa, et l’esprit vif et à l’écoute des loulous face aux douleurs ressenties par maman. Et j’en oublie sans doute. Véritablement inspirant. Bravo et merci Léo :)