Très beau texte dans lequel beaucoup de personnes se retrouvent.... j'ai aimé ceci
"Quand nous sommes lassés d’avoir joué les rôles de notre vie, notre écriture doit être plus belle que l’or pour ne pas nous réduire au silence. Soyons téméraires." tu as trouvé la clef... kissous
Merci pour cette participation au défi qui traite d'un sujet bien actuel. Ce cri part d'un instant d'une grande paisibilité jusqu'à se libérer de toute sa force et de toute son âme pour briser la violence. Défi relevé, bravo !
Bienvenue sur iPagination et merci de votre participation. Les retours de Fabien sont de grandes qualités et je le rejoins dans son analyse. C'est l'après qui compte, que faisons nous de nos erreurs, comment pouvons-nous transformer le plomb en or, pour les autres, et par voie de conséquence pour soi. Je rejoins aussi Allégoria, mettre la première participation n'est pas facile, merci d'avoir osé. Et doublement merci puisque j'apprends aussi dans les commentaires que nous allons découvrir sous peu une quatrième âme repentante dans la cellule. A plus tard j'espère.
Merci chère Allegoria.
voici que j'endosse la cape d'un juge ce qui est tout nouveau pour moi. Concernant l'écriture, je m'en remets plutôt au jugement de mon éditeur. Mais ce nouveau rôle est passionnant. Je prends ma tâche au sérieux, essaie de garder l'objectivité constructive dans mes remarques. Le but étant le partage de nos mots en toute bienveillance. Eh oui ce défi n'est pas simple. Cependant, l'authenticité, la simplicité seront de bonnes cartes à jouer pour sortir de cette prison virtuelle.
Ce défi est difficile : éviter le pathos, et engager le récit sans forcément connaitre le milieu carcéral. Non seulement vous êtes la première à vous être lancée, mais c'est pas mal du tout ! J'ai aimé particulièrement le paragraphe qui conclut votre texte. Merci pour ce partage :)
Je crois qu'aucun juge ni aucun tribunal de devrait avoir la prétention de répondre à cette question. Il y a 13 ans, la justice des hommes a parlé. Aujourd'hui, j'ai décidé de m'en remettre à la justice de votre conscience où nagent vos regrets. La séance levée, vous serez libre d'aller. Vous serez libre tout simplement. Une fois dehors, n'essayez que le bien Patricia, et tentez de goûter à ce bonheur qui vous a tant manqué.
La séance est levée!
Bonjour Patricia,
J'ai bien pris note de votre requête. Je dois avouer que votre parcours de vie n'a pas été facile. Manque de repères, manque d'amour. Tout cela n'est pas un bon terreau pour embrasser une vie normale. Pourtant, le libre arbitre ne permet-il pas de faire les bons choix? Chaque acte criminel peut-il toujours trouver da légitimité dans les cendres de l'enfance bafouée? À dire vrai, ce n'est pas votre parcours qui m'a prendre ma décision, pas plus que les vies malheureuses de vos co-détenues. Et pour être franc, avant de lire le dernier paragraphe de votre missive, je n'étais pas favorable à une levée d'écrou. Non, ce qui m'a fait prendre ma décision, c'est cette question: "Puis-je mériter d'être heureuse et libre?
J'aime le titre que vous avez donné à ce commentaire. Et j'aime aussi les points que vous avez relevés : ils ont mis le doigt sur une partie des petites choses recherchées dans l'écriture du texte :)
Waouh!!! je suis toute fière!!!! Attention au melon Vivi! ... Sérieusement... je suis ravie de pouvoir jouer sur tous les tons....C'est que du plaisir. Merkissous A plus
Sûr que ce n'est pas tout à fait correct ... je me suis un peu amusée... ce n'est pas sérieux...pardon... mais je voulais retomber sur mes pattes avec les chats et danser le chachacha... oui j'assume ma folie et mon côté rebelle...kissous
On vous lit et on y est. Comme je n'aime pas l'horreur c'est assez difficile à lire pour moi, le fait que ce soit ardu à lire est la preuve qu'on y est, rien qu'au sentiment de malaise que vous résumez bien par "et si", rien que l'idée est angoissante en fait
Et ça frappe bien aussi, et ça sonne bien aussi...
J'aime le rythme, j'aime les blancs, j'aime le blanc de "école libre" à "et tu récites un je vous salue marie". J'aime la citation de Sartre qui colle parfaitement