Merci beaucoup pour cette remarque qui me touche beaucoup et j'espère bien vous revoir tout au long des poèmes, que je publie quotidiennement. Cordialement, Francis Étienne
C'est encore un magnifique texte et une très belle interprétation musicale que vous nous offrez en déployant comme d'habitude un talent extraordinaire. J'aime beaucoup votre conclusion « philosophique » et surtout votre position par rapport au miroir, dont nous sommes tous plus ou moins pris au piège. Merci encore pour ce moment partagé avec une illustration musicale de votre voix et sans aucun doute de votre doigté sur la guitare. Cordialement, Francis Étienne
C'est complexe de savoir faire simple, c'est une belle maîtrise de l'écriture que de savoir et pouvoir le faire. Je n'ai jamais lu Nerval, je me dis qu'il faudrait que je m'accorde un peu de temps pour m'enrichir d'une nouvelle référence. Merci Perthro.
Le plus grand des voyages est souvent celui de toute une vie... il y a plusieurs symboles qui ont retenu mon attention, tout d'abord le Titan, qui semble se placer au dessus de tout, et le charlatan, en dessous de tout. Toujours cette dualité qui créent questionnements et équilibre, qui rappelle qu'au milieu coule le destin, même condamné (et c'est probablement qu'il est condamné que ça le rend encore plus précieux). A plus tard et grand merci Francis Etienne.
Le pouvoir de l'écriture et de sa dualité, entre ombre et lumière, à la fois caresse et arme, vérité et mystères... et que serait-elle sans le poète qui lui prête vie.Merci Francis Etienne pour ton dévouement au service des mots, et les tiens se veulent universels et intemporels.
Bonsoir Léo. Merci pour ton commentaire. En fait, pour résumer, plus j'écris et plus c'est simple. Je vais de la complexité vers la simplicité. J'ai longtemps été inspiré par Nerval ou Baudelaire et aujourd'hui, je me rends compte que cette simplicité est beaucoup plus intelligible que de se perdre dans des références inconnues, qui font parties de notre propre cosmogonie. Les textes peuvent bien-sûr être étudier de manière poussée, pour en comprendre chaque mots... Mais si l'on veut faire passer des messages forts, mieux vaut que tout le monde comprenne. En tout cas, c'est ce que je me dis aujourd'hui. Donc, dans mon écriture, plus le texte est simple, plus il est récent...
Grands Remerciements pour ton commentaire, Cher! Tu auras toute l’autorité pour apporter les modifications dans la structure du texte. Ma seule prochaine intervention sera la construction d’un index des noms cités. J’ai essayé de parler du quartier comme dans une conversation entre quelques riverains. C’est aussi le premier texte aussi long sur son histoire (plus de 8 mille mots!). Il sera certainement le plus volumineux de mon projet «L’histoire d’Haïti d’un contribuable inquiet».
Dis moi, quels sont les secrets pour publier un ouvrage, version électronique, avec la bénédiction du Peuple des Mots?
Encore Merci Beaucoup!
Bonsoir Léo et merci de vos commentaires. Ce qui me saisit personnellement c'est le manque lancinant chez ce personnage de la figure maternelle. Il va sur les lieux de la Mama, des ersatz de lieux en réalité, pour espérer y trouver, quelque chose comme des points de fuite. Vous le connaitrez mieux. Il est areligieux, il n'a de déesse que la mer, mais il s'aventure quand même dans ces espaces fermés pour elle, pour la retrouver sur une étagère, ou derrière l'évier à rincer les pinceaux ... Je le suis comme vous. Merci Léo. Amitiés littéraires. Sam
De nouveau beaucoup de questions et quelques infimes réponses. C’est puissant et mystique à la fois. Et j’en profite pour souligner le choix des illustration qui apportent aussi beaucoup tant en terme d’expression mais aussi de support émotionnel dans ce que les visuels traduisent. A suivre.
Dès l’entame on est assaillis de questions qui nous échappe et dont je ne sais que faire en l’état. On sent de nouveau un écrit très introspectif qui semble caractériser votre style. Avec, de nouveau, la place de l’homme et de la religion qui semblent de nouveau tenir la place centrale de votre narration. A suivre.
Bonjour très cher Perthro et merci pour ce nouveau poème qui était très attendu. J’aime énormément ce style épuré qui tranche avec d’autres poèmes qui sont plein de références culturelles très riches. Là on est dans une cave, assis, à la limite de la cécité et avec un calice qui semble indiquer un lieu de culte. Soit une forme de grande contrition, où il ne semble manquer que le cilice (c’est le verre en silice qui m’y a fait penser en terme d’homonymie). Le titre a toute son importance : tout y est vide, accentuant le sentiment d’une extrême solitude. De nouveau très efficace, bravo Perthro.
Ton poème ne peut pas laisser indifférent tant la force des images qui y sont projetées interpellent et font naître de vives émotions. Il y a de la violence et une forme de fin annoncée, d’un cycle ou d’un pan entier d’existence. Il y a comme une forme de jugement dernier comme on lit la dépravation consignée en un livre… c’est torturé, comme un appel à l’aide face à la béante adversité qui peut inquiéter au plus haut point. Merci pour ce poème qui secoue et fait réfléchir.
Des dates en cascades, des faits, des témoignages et un incommensurable spectre d’informations que l’on ne peut traiter à la lecture tant les références et surtout les informations sont multiples et complexes. Chaque date mériterait un chapitre à lui tout seul, et puis il faudrait aussi agencer toute cette narration dans une progression chronologique pour mieux s’approprier les étapes, les influences, les environnement et l’Histoire, locale comme internationale tant on sait comment Haïti est très dépendante comme tu l’explique si bien des politiques extérieures. Je me demande quelles seront la teneur des autres chapitres. À plus tard Gilbert.
Merci Lucie. Le retour que vous faites du texte, est sans appel: il n'est probablement pas assez clair. Mon texte évoque un type de harcèlement peu connu, un harcèlement communautaire que certains appellent "hagra". L'équivalent en français serait "harcèlement systémique". De nouvelles technologies méconnues du grand -public, sont parfois utilisées en zone urbaine pour le déployer.
J'en ai déjà parlé dans un livre publié, DYSTOPIA (en vente à la Fnac mais aussi en accès libre sur mon site auteur "Edoplumes: https://edoplumes.fr/a-propos/). Je pense avoir réussi à trouver les mots justes pour décrire l'ampleur du phénomène, d'une violence rare et genrée, dans ce livre.
Ce qui n' est pas le cas avec ce texte. Le format court ne convient pas à cette thématique, probablement. Merci infiniment pour ce précieux retour.
Merci Léo, encore une fois, pour ce magnifique commentaire. ces poèmes traversent en ce moment des heures sombres, dans lesquels la lumière et l'espoir sont des confettis d'illusions. Nos vies transportent avec elles des bribes de mémoire comme des havres de bonheur dans lequel elles se reposent de la lourdeur du temps que nos doigts égrènent comme des chapelets suppliant la miséricorde. Pour comprendre comme toi mon écriture, il faut se souvenir que je puise dans la piété, beaucoup de détails, beaucoup de mots, beaucoup d'éclairage et beaucoup d'images. Je suis pétri de prières en latin, de textes bibliques en grec, et désormais de quelques mots en hébreu. L'ensemble de ces mondes me fournit une richesse dans le vocabulaire mais aussi dans la pensée. Et lorsque je juxtapose la pénombre, le sang, le mirador, les flaques de souvenirs, j'évoque la hantise d'une mort sans espoir, comme l'ont pu connaître peut-être, les prisonniers dans les camps de concentration. Cet univers me hante parfois, comme si la réminiscence aveugle de longue prière avait traversé le temps jusqu'à moi. C'est parfois terrible, parfois aussi intouchable, un peu comme si leur prière résonnaient jusqu'à moi à travers les mots. C'est une impression de souffrance et d'espérance. C'est un peu difficile d'expliquer ce sentiment. En tout cas merci beaucoup encore pour ce magnifique commentaire et pour l'occasion que tu me donnes d'entrouvrir mon cœur. À plus tard Léo. Cordialement, Francis Étienne. Des champs de chanvre en feu foulent à l'infini le regard apaisé d'un homme au cœur terni.
Cher Léo, merci pour un commentaire encore une fois très pertinent qui entre dans le texte et en tire la substantielle moelle. Certaines facettes de la poésie, comme certaines toiles de grands peintres, mettent en valeur des clair-obscur dans lesquels se noie la pensée. Je pense en particulier au Caravage, dont je ne peux pas me détacher d'admirer ses toiles. Il y a bien sûr bien d'autres peintres antérieurs contemporains et postérieurs au Caravage qui ont laissé de magnifiques chefs-d'œuvre, mais souvent ils sont restés noyés dans l'anonymat. C'est précisément ce sujet que j'aborde dans ce poème l'anonymat. Un monde dans lequel nous sortirions de l'ombre serait un monde bruyant, clinquant, un monde de tambour-major, un monde dans lequel aucun refus ne pourrait être entrevu, un monde dont nous serions nous-mêmes la vanité c'est pourquoi j'ai choisi, « un vieil homme qui fent de comprendre le sens d'autant d'omnipotence. » Je suis très tourmenté parfois par la vanité, celle qui emplit aussi l'écriture, car pourquoi au fond écrire, si l'on sait que tout cela est vain. Et qu'est-ce tout cela ? La vacuité de l'écriture. Ainsi l'écrivain et surtout le poète deviennent ce vieillard famélique qui traverse les pages, les entache de son écriture, froisse leurs linceuls La poésie n'est pas toujours synonyme de bien de beau et de bon, même si sa profonde aspiration touche à la vérité. Merci encore une fois Léo pour ta réponse à ce texte et pour ton amitié. Cordialement. Francis Étienne. L'ombre d'une virgule efface de la mer La mousse d'émeraude à la rouille de fer.
Bonjour Engome ! Durant la lecture la souffrance, liée aux nuisances sonores, ainsi que celle liée à ceux qui s'opposent à l'activisme du personnage (sauf si c'est vous qui dites "Je"), se sont entremêlés car un bruit continu de ventilation et le bruit de mots assassins sont aussi insupportables à entendre (bien que le deuxième soit d'un niveau supérieur). C'est intéressant de les avoir évoqués ensemble. Dans l'ensemble vous parvenez à utiliser des mots forts pour décrire ce qui est vécu, même si ce n'est pas toujours facile de l'exprimer car j'ai senti, parfois, quelques difficultés (j'aurais du mal à les expliquer, j'ai moi-même mis du temps pour poser les mots justes sur la brutalité afin de la faire ressortit telle qu'elle est.). Mais ce n'est pas grave car cela n'enlève rien à l'intérêt que j'ai éprouvé pour ce texte.
Cher Fils de Louis, je comprends vos remarques, et suis tout à fait d'accord. Cela peut prêter à confusion de prime abord, avant qu'on ne lise la suite du texte et que l'on sache de qui il s'agit réellement. Je vous remercie pour vos conseils, et ne manquerai pas d'y réfléchir !
Les matadors laissent entrevoir une lutte à mort et l'ensemble un périple intérieur complexe, presque labyrinthique avec des corridors qui semblent infinis, tous comme les silences qui emboîtent le pas, jusqu'à vieillir et ne plus pouvoir. Je suis troublé par la force de ton évocation et ce dernier tercet presque sentencieux, condamnant à tout jamais une quelconque bribe d'espoir.
Il y a une terrible dualité dans ton poème, celle de l'innocence et du souvenir que l'on souhaiterait naïvement éternelle. Et d'un autre un monde sordide qui tranche les gorges, coulent dans la pénombre en rides de sang et autre funeste mirador. On espère que le soupir de paix aura terrassé sans condition toute la noirceur qui se profilait.
Ce feu qui couve, à l'affut prêt à la dévastation d'un côté et toute la beauté et la quiétude du monde de l'autre. Et pour autant rien ne laisse présager une catastrophe, comme si, à l'image du pinceau, la fonction de chaque élément était désactivé pour profiter pleinement du magnifique tableau que tu nous tend Francis-Etienne.
Merci Léo encore une fois pour ce magnifique commentaire, qui me traduit parfaitement ton humeur en lisant ce poème. Oui il s'agit bien de recettes magiques, qu'il faut essayer, mais certes elles ne font pas partie du bréviaire catholique, mais comme tu le sais, il est nécessaire d'explorer ce qui semble être une hantise de l'humanité : la magie. Alors la poésie est l'instrument parfait pour exprimer la magie. Elle mélange des couleurs, elle mêle des mots, elle ouvre des images, dont le poète doit habilement jouer pour créer dans l'esprit du lecteur ce sentiment de potion, de potion magique. Qu'est-ce que la magie en poésie ? C'est l'art de faire apparaître ce qui est invisible, c'est l'art de faire vivre ce qui est mort, c'est aussi l'art de déshabiller la réalité de son voile de pudeur. Les magiciens sont des êtres qui possèdent des pouvoirs, comme les poètes. Ces pouvoirs ne sont pas une expression de la puissance, mais ils sont une expression de la connaissance, dont le lecteur n'a pas la clé. On est toujours fasciné par quelqu'un qui est particulièrement instruit dans une cause quelconque. Cela peut l'être un point d'histoire, cela peut être une page de sciences, ou une connaissance de la littérature. Le magicien est celui qui ouvre le monde inconnu de notre méconnaissance, car au bout du compte, lorsqu'on découvre « les ficelles » du magicien, on perd aussi la magie. La poésie entre dans cette catégorie là, car elle est aussi illusion. Merci encore une fois Léo pour ce commentaire qui encore une fois m'a ouvert l'esprit sur un détail particulier de la poésie. Je te dis à plus tard. Cordialement, Francis Étienne. Rampant comme un serpent serti de diamant le soleil se faufile au fin fond d'un instant.
Merci Léo encore une fois pour ce commentaire et pour ta louange de mon efficacité ! La poésie en effet ne laisse aucune place au superflu. Quand je parle de poésie bien entendu je veux parler du sonnet. Le choix de chaque mot, de chaque image, de chaque son, est pesé, car le sonnet ne supporte pas le moindre vide, ni d'ailleurs les fluctuations de l'attention que l'on porte au texte, en lisant. Il n'y a aucun passage qui soit du remplissage, comme cela peut l'être dans le roman. Chaque mot pèse mais aussi chaque mot brille. La difficulté de la composition reste bien d'orienter l'outil d'écriture vers un monde particulier, ici c'est le désespoir l'inquiétude, ailleurs ce sera la beauté, le souvenir, l'instant, ou tout autre perception de la réalité visible et invisible. L'expression n'est pas le but de l'écriture, car ce qui compte c'est le moyen d'expression au travers duquel va s'exprimer un sentiment fort, comprimé, presque condensé, qui va ce décompresser dans l'esprit du lecteur. Je pense que c'est cela qui constitue le poids d'un texte. Merci encore Léo pour ton commentaire et à plus tard. Une plume qui tisse à l'encre d'un sourire des mots remplis de temps touche au poison d'écrire.
Merci Lucie pour votre magnifique commentaire philosophique et l'appréciation bien entendu de ce poème. La mort est présente dans la vie et lorsqu'elle paraît inévitable son image se définit. Dans ces quelques lignes vous avez mis en valeur le lien qui peut exister entre naufrage et la mort, lien qui est sous-jacent bien entendu à la composition de ce texte. Votre exemple du Comte de Monte-Cristo est un magnifique exemple de la renaissance à travers la cérémonie de la mort, car il s'agit bien d'une cérémonie, qu'elle soit au cœur même d'une église, au à bord d'un vaisseau, ou comme vous le citez au château d'IF. La poésie est parfaitement destinée à l'expression de la mort, parce qu'elle utilise les mots sous lesquels nous glissons tous notre perception de la vie est bien sûr de la mort. Merci beaucoup encore Lucie pour votre excellent commentaire et j'espère à très bientôt. Cordialement, Francis Étienne.