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Vingt-trois heures de la vie d'une femme
Publié le 06/05/2025
Cher Léo, encore merci pour ton commentaire si juste. La sensation que la grande richesse cache une pauvreté ne m'est pas étrangère. Comme tu le sais j'ai été très proche de la famille K***dont le dernier descendant a fini sa vie comme sur une scène d'opéra. Proche aussi de la belle Madame, j'ai vu la misère de ces âmes solitaires, leurs sèches douleurs, leurs mensonge de platine ou leurs regards d'aristocrates jaloux. Ma poésie en a parfois trop parlé. Je confesse qu'ils m'ont marqué au fer rouge. Par contre je ne suis pas touché dans ma fleur de chair. Grace au cœur, je continue à vivre et à séduire. Merci Léo pour ton immense soutien, ton infaillible regard et ton juvénile rire. A plus tard ou a tout de suite. Cordialement, Francis Etienne. Poussé par le soleil un caillou d'émeraude éclabousse la nuit en épousant Hérode.
Dentelle d'acrobate
Publié le 06/05/2025
Cher Léo, Comme j’aimerais te persuader du contraire ! Cette facette inconnue de toi de mon écriture, c’est l’extrême souffrance de les froisser, de les salir, de les casser. Parfois, comme dans ce commentaire, je perds la force et je les accuse, parce qu’ils me hantent et me délecte. Combien voudrais-je que tu me pardonnes ce moment de reproches ? Merci, Léo, (j’écoute la messe en si diffusée sur France Musique) Bonne nuit. Cordialement Francis Etienne
A rebours
Publié le 06/05/2025
Oui, puisque Des Esseintes est un esthète, et je dirai même un curieux esthète...
Dentelle d'acrobate
Publié le 05/05/2025
Je découvre une nouvelle facette de ton rapport à l’écriture, je ne pensais pas qu’ils n’avaient plus grâce à tes yeux, heureusement ils en trouvent à nos yeux.
A rebours
Publié le 05/05/2025
Merci pour trait d’esprit qui m’a fait sourire.
A rebours
Publié le 05/05/2025
Tu as raison, référent résonne différemment selon chacune et chacun d’entre nous. Et ce qui l’est pour les uns ne l’est pas forcément pour les autres.
A rebours
Publié le 05/05/2025
Merci Lucie pour ton retour très intéressant. Je ne l’avais pas souligné dans ma chronique mais c’est vrai que l’art tient une part primordiale dans le livre.
A rebours
Publié le 05/05/2025
J'ai étudié ce livre qui, d'un point de vue littéraire, est effectivement très intéressant. Quant à l'histoire elle peut ennuyer le lecteur car il ne se passe pas grand chose de trépidant. En revanche elle pose beaucoup de questions sur le rapport entre l'être social et l'être marginalisé, sur le rapport du personnage à l'art, qui amènent une réflexion riche. Cette richesse est relevée par ce côté "à rebours" de Des Esseintes qui est à contre sens de la vie autour de lui, ce qui conduit à la question suivante : Est-ce pertinent d'être à rebours ? L'œuvre donne matière à réfléchir mais je peux comprendre que le lecteur se lasse, et soit dérangé par la pensée du XIXe siècle bien qu'elle soit utile pour nous rappeler comment nous avons évolué, notamment au sujet des femmes (et de passer d'une mentalité à une autre à de quoi muscler le cerveau, et j'adore cela pour ma part).
Un Noël pas comme les autres
Publié le 05/05/2025
Magnifique ode à la vie. Merci beaucoup !
Dentelle d'acrobate
Publié le 04/05/2025
Merci Leo ton commentaire qui encore une fois me ravit et me touche profondément. Tu soulèves des questions qui sont très intéressantes mais aussi ton analyse du texte accompage ma pensée. Oui chef d'orchestre je le suis et je suis tyrannique. J'aime à brasser le sable des mots, des tombereaux de sable. ll arrive que je doute de tel ou tel tempo du texte mais jamais je ne me trompe dans la décision à prendre. Frapper juste une fois et c'est fait. Et non, la poésie ne me mène pas par le bout du nez comme dans Fantasia le balais magique Ce qui assujettit mon âme ce sont mes sens en constante alerte. Alors je pourrais dire que je suis très prudent avec ma matière poétique. On goutte vite au fruit défendu. Mes mains sont celles d'un potier pas celles d'un marbrier. Je façonne quand je touche mais mes oeuvres m'indifèrent au point que je ne les lis pas Ai-je satisfait un peu de ta curiosité ? Merci encore pour ce si beau commentaire. A bientôt Léo,,à plus tard. Cordialement, Francis Etienne. Perdu dans la forêt où poussent les étoiles L'enfant marche tremblant sous des soupirs de voiles
Dentelle d'acrobate
Publié le 04/05/2025
Un sacré vol que celui de l’hirondelle qui voyage et reste fidèle aux lieux qu’elle s’est choisie pour la vie. Une fidélité de haut vol comme l’est la maîtrise de ta poésie qui ne souffre jamais d’aucun défaut à mes yeux. J’aime bien le gratte-ciel qui accentue l’altitude, et beaucoup aussi la baguette pour marquer la féérie et je dirais même qu’elle pourrait être baguette du chef d’orchestre que tu es à manier tous ces éléments de façon simultanée, et me revient en tête ce long métrage de Disney Fantasia, à ce propos, as-tu l’impression de toujours maîtriser ta poésie ou te semble t’il que c’est elle qui s’empare parfois de la baguette du maestro pour te mener par le bout du nez de son esprit libre et créatif ?
Vingt-trois heures de la vie d'une femme
Publié le 04/05/2025
Un poème tout en délicatesse où le satin, le velours, les parfums, les souvenirs offrent d’emblée un cadre bienveillant dont même les fauteuils en rotins nous invitent à prendre confortablement place dans ce décors magistral puisque nous y croisons même un palace. Si j’aime bien l’ambiance privilégiée, j’ai vraiment accroché à la présence. du crocodile que j’associe dans l’expression française à ses larmes, pour illustrer le caractère fallacieux de la posture. Et je lis aussi qu’une vague maquille, pareille, qui me fait penser que derrière le trop beau se cache une réalité bien moins clinquante… c’est un plaisir renouvelé sur chacun de tes poèmes que de se plonger dans ta poésie et ce faisant, aux réflexions que ces images suscitent en nous… Merci Francis Etienne.
L'Adresse
Publié le 04/05/2025
Bonjour Lucie, cela ne m’étonne pas du tout, Arthur vit l’écriture et les autres à flux constant, et lorsque la poésie s’invite au quotidien, on ne peut que souffler davantage. Merci Lucie d’avoir commenté ce livre et ce très bel artiste. À plus tard.
Confetti de lumière
Publié le 02/05/2025
Merci Léo pour ce magnifique commentaire qui encore une fois me conduit dans la plus douce des contemplations. Merci aussi pour avoir compris les merveilleuses images ou plutôt les images du merveilleux qui font apparaître cette cascade d'univers si différents; celui d'arlequin bien sûr, et c'est Venise qui danse derrière ce fantôme, ou bien celui de ces chevaliers avec leur cimeterre en bois qui chassaient, devant nous, pendant les merveilleuses après midi passées à jouer aux chevaliers, conquérants d'un monde infini, dont les limites n'existaient pas pour nous, puisque le temps pour l'enfant c'est un courant d'eau rafraichissant. Presque tout le monde recherche le plaisir, moi, c'est l'ombre du plaisir que je recherche. Mon écriture me hante et me remplit d'une jouissance de tous les plaisirs de tous les sens. Ma poésie est ma chair, mon âme et mon tombeau. Il n'y a pas un mot qui ne porte pas cette inflammation d'un cœur léger. Etant toujours d'un extrême foisonnement d'élégance, j'hypnotise comme le serpent, et c'est bien là le danger. Ecrire c'est déjà soumettre. Comme je suis sérieux aujourd'hui ! Pardonne-moi. Merci Léo pour magnifier mon étrange monde... Cordialement, Francis Étienne . Au bord d'un bruit fuyant sur des feuilles de menthe, On découvre le monde et sa loi véhémente.
Fibres en flammes
Publié le 02/05/2025
Une rêverie vivifiante aux nombreux symboles. Dans mon ressenti c’est la création et les bâtisseurs qui fondent le thème de ce poème, comme la glaise, le palais, les voutes, mais aussi les jardins qui sont souvent l’expression d’inspiration artistiques… du grandiose pour célébrer l’onirisme et l’insaisissable fantôme qu’est le rêve. Merci Francis Etienne.
Confetti de lumière
Publié le 02/05/2025
Ces mots qui illustrent et donne vie aux épopées épiques les plus singulières, que ce soit celle de l’arlequin qui traverse les âges et les arts, les chevaliers qui livraient combat, ou encore cette libellule dans son environnement et sa survie. Les mots dansent et peuvent se réjouir d’être si importants pour ne jamais oublier et montrer en détail ce que l’on peut contempler au gré des destinées. Merci Francis Etienne.
Bois de bambou
Publié le 30/04/2025
Un poème exotique qui invite au voyage autant qu’au recueillement,. Il y a une forme de force mystique qui m’enveloppe à la lecture de ton poème, une énergie proche du chamanisme, dont la nature se mêle en partie. Merci de cet intense partage. A plus tard Francis Etienne.
Poivre de sable
Publié le 30/04/2025
Un poème précieux et clinquant orné, je dirais même serti de matières et de mots précieux. J’aime aussi ce sui semble être une forme de réveil, comme il nous semble le vivre au printemps. C’est chic et c’est entraînant, merci Francis Etienne.
A rebours
Publié le 29/04/2025
Tant de livres dits ''références'' à lire pour s'en faire une opinion. Et si peu de temps. Sans compter la déliquescence des ''référents''...merci d'avoir fait le boulot.
Rue de La Traversière
Publié le 27/04/2025
Tes mots me touchent, cher Léo. Pardon :))
Rue de La Traversière
Publié le 27/04/2025
Merci cher Léo, vos mots me touchent.
Rue de La Traversière
Publié le 27/04/2025
Tes personnages à l’équilibre sur le fil d’une chute irréversible et sans complaisance sur eux-même et l’âpreté de ce monde et de ces désillusion ont à chaque fois une chose en commun, une main tendue pour aider à se relever. C’est ta signature et une belle sensibilité avec des mots sélectionnés avec soin, chacun étant déterminant dans l’introspection ou l’analyse qui en résultent souvent. Au travers de tes textes ils sont plus d’une dizaine mais il y a bien l’écho d’une voix commune qui les relient, qui souffrent avec elles et eux et les soutient en leur prêtant mots. C’est touchant. A plus tard Sam.
Glacis d'ombre et de chanvre
Publié le 27/04/2025
De nombreuses découvertes botaniques à la lecture de ton poème. La poésie est un art merveilleux permettant de découvrir tant d’univers mais aussi tant de mots, ne serais-ce qu’en recherchant la rime parfaite, qui nous emmène d’un mot à l’autre, de connaissances en connaissances. Allier le beu à l’instructif, chaque jour empreint de poésie nous enrichit de bien des façons et puisque nous sommes sur un magnifique poème bien vert, saluer son poète de jardinier qui plante, taille cisèle de si belle façons, quatrains et tercets… merci Francis Etienne.
Mode d'emploi
Publié le 27/04/2025
Ce texte m'a fait sourire. J'imaginais le retour à la compagnie de la fameuse trancheuse pour défectuosité. La garantie doit être très détaillée. Original.
A rebours
Publié le 26/04/2025
Un auteur qui imagine "cette misère de l’épithète" ne peut pas être complètement perdu. ;-)
Concordance des corps
Publié le 25/04/2025
Oui. Voilà la finalité. Il y a aussi les méandres en chemin, souvent fatals, parfois cathartiques...
Page de livre
Publié le 25/04/2025
Cher Leo, ton commentaire définit exactement le rôle de la poésie. La poésie d'ailleurs n'a jamais eu de rôle précis. Tu en donnes par contre une tout autre définition à travers la vision du volcan que j'ai trouvée magnifique. Ton impression d'énergie, celle que tu ressens à la lecture du poème, vient du débordement du vocabulaire et des sensations. Il y a en effet dans ce poème un bric-à-brac d'images qui crée la vision d'énergie et en même temps on y retrouve la naissance d'un île comme si la fusion des mots avait pu créer cette île un peu mystique qui hante ma mémoire depuis très longtemps. Encore une fois Léo tu sais toucher juste. Ta magnifique métaphore du volcan souligne un des aspects de la poésie : l'ouverture d'une autre galaxie dans laquelle la puissance des mots est l'énergie ajoutée à nos vies. C'est grâce à cette puissance que les " immenses écrivains" ont traversé le temps. Ils ont consacré le plus sacré de leur vie à l'écriture , et cela est vrai bien sûr pour des compositeurs de musique, des peintres ou des danseurs. La poésie est la matière de la lumière. Elle est aussi transparente qu'un voile de soie. Elle dissout le rêve dans nos rêves. Tu l'as très finement remarqué toi-même en parlant de rêverie de poète, mais sous mes mots c'est aussi de la rêvasserie ! Merci Léo pour autant de sympathie pour mes textes et autant de chaleur pour la main qui les écrit. Et à tout de suite. Cordialement Francis Etienne. Une vasque de marbre à sa bouche entrouverte Boit l'encre de la nuit en courant à sa perte.