Cher Léo merci encore une fois pour ta lecture de ce texte. Tous les morceaux de la réalité doivent être pris en compte pour écrire la vérité et la valeur morale de l'écriture n'existe que si l'on accepte d'en effacer la moralité. Tu serais étonné des domaines dans lesquels j'exerce l'écriture. On doit nécessairement aiguiser sa plume à des roches très dures, que la moralité condamne, pour pouvoir en extraire des mots, dont la puissance, comme celle du mal, ne nous épargne pas un dégoût. J'imagine qu'un chirurgien n'ouvre pas les entrailles de ses patients, sans exercer sa résistance à la révulsion. Pour le poète, les entrailles qu'il ouvre parfois, livrent à ses yeux des viscères, qu'il faut qu'il regarde. C'est peut-être étrange, mais cela fait partie d'une nécessaire connaissance de la vie, sans laquelle son expression serait celle des images d'Épinal, qui nous charment tous avec tant de plaisir. Ainsi, toucher à l'interdit, caresser la perversion, embrasser la tentation, et s'enivrer d'obscurité, sont des actes inhérents à l'expression « de toute la vérité rien que la vérité ». C'est en lisant Rabelais, Céline ou même Marcel Proust que l'on apprend à ouvrir les entrailles de l'écriture. Merci encore Léo. Cordialement, F. Étienne. Une lune de marbre abrite en sa blancheur Les suaves désirs d'un éternel pécheur.
Cher Léo, ton œil toujours si perçant a su traduire avec brillance le mouvement de ce poème. Parfois la poésie est considérée comme un embellissement d'une vision dont l'auteur gratifie le lecteur, par l'éblouissement de la langue. Mais la poésie doit aussi exprimer la dureté d'un monde, dont, tel un magicien, le poète rapporte la laideur, l'habillant de l'éblouissement de la langue. Ainsi, le texte reste beau, mêlant à cette beauté la dureté ou la laideur. Le seul moyen qu'il a, pour ainsi dire, d'exprimer avec souplesse et fluidité la dualité du beau et du laid, passe par l'isolation du mot et son association avec un autre mot, qui « l'habille ». La technique d'écriture, que j'ai développée depuis des années, consiste systématiquement, et désormais presque instinctivement, à glisser la laideur ou la dureté dans un étui de lumière, avec lequel le cristal ou la soie de certains mots tissent le voile transparent de la beauté. Il est rare que je puisse écrire une œuvre béate, parce que, comme tu le précisais dans un commentaire précédent, le sens de la justice, et pour jouer avec les mots, de la justesse, est nécessaire et indispensable à l'écriture poétique. Sans lui, l'écriture est une image. Merci encore Léo. Cordialement, F. Étienne. Des feuilles de soleil qu'un souffle d'or balance Rougissent l'horizon de tant de nonchalance.
Merci Léo pour ce commentaire. J’ai essayé de présenter la ballade d’un personnage au choix :
- bien vivant, en chemin vers les tombes de poètes disparus et ayant la vision d’une foule de quasi-zombis.
- une âme parmi les vivants et les morts rejoignant le cimetière et ses pensionnaires.
Un mélange de présent banal enrichi des œuvres du passé, une sorte d’état de superposition réel / rêverie.
lettre de Christian Bobin à Marceline Desbordes-Valmore
https://www.youtube.com/watch?v=S0pbwEwrxf0
http://lecarrejaune.canalblog.com/archives/2014/08/08/30380034.html
Dans le cas de ce monsieur, il ridiculisait la population en se faisant passer pour «chrétien»! Il se fit accompagner de conseillers, de la même mouvance…
Grands Remerciements
Lire ce poème, c’est comme si on était à l’intérieur d’une bulle.. les sensations font écho en nous mais voilées comme un secret qui reste bien gardé, mais dont la beauté est éclatante.
Merci pour ce commentaire. Bien observé, c'était un défi pour moi-même: de quoi étais-je capable en écriture spontanée, sans relecture ou réflexion poussée. Votre commentaire est encourageant, excusez-moi si je vous ai un peu déçu.
J’ai énormément aimé cette idée d’envelopper ces bons vieux bougres du drap de la bonté, celle des éléments et de la nature qui aiment sans distinction, car rien ne saurait être beau si la poésie n’embrassait pas tous ces enfants, méritants ou non !
Beaucoup de légèreté dans ce poème après un début bouillonnant dans les entrailles des enfers. Et il a fallu toutes les plumes, celle de l’oiseau portée par celle du poète qui s’en est remis à celle de l’ange pour s’élever là où le beau devient promesse et où l’ultime mélange consacrera l’audace de n’avoir pas abdiqué. Merci Francis Etienne.
Merci pour ce nouveau texte dont on perçoit qu’il a été écrit d’une traite et sans peu de reprise derrière, ce qui est dommage. Néanmoins l’idée est bonne et la chute vraiment bien amenée. À plus tard Artxa.
Merci infiniment pour l’envoi du tableau, et ton poème sublime la gravité de l’œuvre. Et j’aime tout autant lire tes retours sur mes commentaires qui sont de fines et passionnantes analyses de l’écriture et de sa créativité.
J’ai énormément aimé ton début :
“ Il brûle en chaque cœur une larme de braise
Qui roule de nos yeux vers un vieil abreuvoir“
L’honneur est la dernière richesse du pauvre” écrivait Camus et ta poésie le refuge du juste très cher Francis Etienne. Mais à la toute fin, c’est le temps qui mets tout le monde sur un même pieds d’égalité. A notre regrettée humanité (ou ce qu’il en restait.
La possibilité de variations sur les thèmes éternels j’aime beaucoup. Une excellente idée que ce texte en trois temps. La première partie est déroutante car elle ressemble à s’y méprendre à l’époque actuelle où l’on frise la zombification . Puis la seconde qui même si elle se situe dans un cimetière est encore celle qui vit le plus avec ce magnifique poème du Ruisseau de la Scarpe. Et la fin pleine d’une âme pragmatique. Merci de ce beau partage.
Cher Léo, comme tu l'écris si bien, nous cheminons tous sur « le pavé des émotions ». Et nous sommes tous des pénitents qui confessons leur douleur, leur joie, leur espoir, mais aussi le tendresse ou leur douceur à des sortes de prêtres invisibles qui rôdent dans l'écriture. Bien entendu, c'est surtout dans la poésie et la correspondance épistolaire que l'homme s'épanche, ouvrant son âme, derrière les grilles des mots, à son lecteur ou à son correspondant. J'ai toujours besoin d'écrire des lettres, et plus récemment des courriels, avec quelques rares êtres, qui m'ont approché. J'ai eu plusieurs correspondances, qui ne serait pas inappropriée de publier. La plus importante a duré des années et se compose de milliers de lettres. Mon goût pour le style épistolaire est indéniable; doit-on y voir ce que tu appelles « un incontournable apprentissage » ? Je crois très sincèrement. Ce qu'on écrit dans l'intimité, un autre, et déjà un brouillon de l'œuvre. C'est pour cela sans doute, que toutes les grandes correspondances nous passionnent. Ce ne sont pas les éléments biographiques qui nous intéressent, mais les sentiments, que l'on retrouvera costumés dans l'œuvre définitive. Je pense par exemple à la correspondance de Marcel Proust ou à celle de Flaubert. Merci encore Léo pour tous ces trésors que tu m'offres. Cordialement, F. Étienne. On déchire parfois un mot qui nous encercle pour desserrer l'éteau d'un invisible cercle.
Cher Léo, je comprends ta frustration pour ne pas pouvoir découvrir ce tableau. Il est malheureusement très mal mis en valeur, et il est vrai qu'on ne trouve pas beaucoup du tout de référence à son sujet sur Internet. De fait ce poème est une sorte de commande, que l'on m'a faite. C'est aussi ce que l'écriture permet : la contrainte du sujet. La plupart du temps on écrit avec la solitude d'une vision qui nous est propre. On ne s'impose pas souvent une ligne créatrice. Or travailler sous la contrainte est un exercice particulièrement passionnant. De temps à autre je participe à un atelier d'écriture locale avec un groupe de cinq à dix personnes pour précisément assouplir l'écriture à la contrainte. Le résultat est souvent surprenant, car on s'avance sur des terrains dont on ne connaît pas la solidité, il donne muscle pour ainsi dire l'écriture, sous la baguette rigide d'une consigne quelconque. Je vais te faire parvenir une photographie, très mauvaise, de ce tableau. Son exposition dans un endroit obscur de la basilique Saint-Paul Serge est sujette à des contre-jours, qu'il est presque impossible d'effacer par la photographie. Cher Léo, merci encore de tout cœur pour ta fidélité à partager avec moi des impressions qui enrichissent ma pensée et mon âme d'un rayon qui vient d'ailleurs. Cordialement, F. Étienne. Lorsque la nuit se fond à la mousse d'un astre La lumière ruisselle aux lèvres d'un pilatre
Cher Léo, voilà bien un commentaire qui constitue une magnifique illustration du texte ! Le pouvoir a toujours été, pour moi au moins , un élément essentiel de la poésie, car il exprime la force, sans morale, de nombreuses visions. Le pouvoir n'est pas en soi un élément négatif de la vie, mais il met en valeur une intelligence centrale et directrice. Tous les pouvoirs sont des constructeurs de l'humanité, sans lesquels nous n'aurions que peu ou pas du tout de progrès. Ils sont tous entourés de secrets, d'arcanes, et de professions de foi, qui entraînent le monde entier dans les couloirs de la beauté. Malheureusement le pouvoir est aussi soumis à la tentation et à l'abus. Les Grecs ont créé l'hubris, nous, dans le monde moderne, allons gommer du pouvoir cette limite et c'est pour cela que la civilisation contemporaine stagne et disparait lentement. La poésie est capable de décrire le pourvoi par ses mots, par son audace en équilibre, et surtout par la peinture du beau, et donc du vrai. Tous les pouvoirs terrestres se sont entourés de poésie, sauf ceux dont la cruauté était antinomique de la beauté, que ce soit celui de dictateurs historiques, ou de tyrans de la pensée. Merci Léo. Cordialement, F. Étienne.. Sur la page d'un cœur couverte de blancheur, le poète a tracé un havre de fraîcheur.
Une douce et nostalgique confession poétique qui rappelle que la vie est un cheminement pavé d’émotions et de façon incontournable d’apprentissage. L’humain est si petit comparé à tout ce qui l’entoure, jusqu’aux astres joyeux. Émouvant.
Un poème intense qui me frustre puisque je n’ai pas trouvé dans les recherches le tableau dont il est fait mention avant ton poème. Le seul tableau que j’ai trouvé c’est Tobie et l’ange mais il ne représente absolument pas ce qu’évoque ton poème. On dit que l’on peint avec les mots et tes mots donnent un bel aperçu de cette œuvre divine.
Les arcanes du pouvoir et des desseins troubles dans l’ombre du palais… le décorum est planté administré d’ombres et de lumières à l’issue incertaine. On est pris dans tes filets de l’imaginaire et je découvre le shofar, je t’en remercie doublement.
Souvent il est rattaché à des moments précis de nos vies des chansons ou musiques qui marqueront au fer rouge un souvenir. J’ai été surpris par le laconique “je n’ai pas discuté” en rupture avec l’emphase précédente. Merci du partage.
Cher Léo, merci beaucoup pour ce commentaire, qui m'a particulièrement ému, dans lequel encore une fois ta sensibilité a su toucher mon émotion. La lune, bien entendu, comme chez tous les poètes, est souvent une expression d'une solitude et d'un espoir. Et tes lignes m'ont rappelé immédiatement ce dialogue entre Rodolfo et Mimi dans la bohème de Puccini, lors de leur première rencontre, et dans lequel Rodolfo déclare ":Ma per fortuna è una notte di luna e qui la luna l'abbiamo vicina."(Mais, heureusement,
ce soir la lune luit et la lune, ici, est notre voisine.) puis :"Chi son? Chi son? Sono un poeta.
Che cosa faccio? Scrivo. (Qui je suis ? Je suis un poète. Ce que je fais ? J'écris.Et comment je vis ? Je vis."Est-ce que parce que tu as comparé la Lune à une cantatrice ? C'est probable. Et je ne peux penser qu'à Maria Callas dont toute la vie a été consacrée, malgré les critiques mondaines qui lui ont été adressées, à la musique à l'art et à l'esthétisme de la voix. Son sacerdoce comparable à celui de son héroïne favorite Norma, est incomparable, et je pense que personne d'autre qu'elle n'a su exprimer avec autant de profondeur la solitude et l'espoir. Sa légende témoigne encore aujourd'hui de sa justesse de vue, qu'elle a raffiné jusque dans la moindre des notes qu'elle chantait, par son travail, sa conviction, et sans sacrifice au service de l'art lyrique. Voilà bien une large digression dans lequel ton commentaire m'a guidé et je te merci beaucoup pour m'avoir invité malgré moi à m'y engager avec autant de fougue ! Merci encore Léo pour tes commentaires qui me sont je le répète très précieux. Cordialement, F.
Du cristal scintillant de la bouche de l'aube S'échappe lentement le foufou d'une robe.
Cher Léo,
tu fais de ce texte un éloge si puissant que je ne puis retenir toute l'émotion que ton commentaire me suscite. Comme tu le sais, l'écriture est un travail d'assemblage, de polissage, de mélange, et de maîtrise. Il faut avoir une très grande sensibilité comme la tienne pour pouvoir approcher ce que tu appelles « le fil du poète » qui n'est pas facile à suivre dans cette construction poétique. La plus grande difficulté du poète, est, à mon avis, la disparition ou le maquillage de la pensée, au profit de la sensibilité et du sentiment, deux éléments, que la pensée précisément chasse de sa boîte de couleur. C'est peut-être pour cela, que la poésie demande un apprentissage de la lecture, assez semblable à celui d'une langue étrangère. Il faut en comprendre la syntaxe particulière, le vocabulaire, et les idiomes. Certains lecteurs, comme toi, possède,cette qualité de polyglotte qui facilite la lecture et l'appréciation d'un texte. Cher Léo, merci encore une fois pour toute l'attention que tu portes au texte que je publie. Cordialement, F. Étienne. Au-delà du soleil où se niche le temps Croissent les flammes d'or d'un effrayant titan.
Toute la bonté et la beauté murmure à la lune qu’elle ne sera plus jamais seule. Je la voie comme une diva habitée des songes d’antan, d’une époque faste à présent révolue. Elle n’a plus que le temps comme unique compagnon de route sauf qu’à bien y regarder, c’est tout un ballet poétique qui prend vie et s’anime, pour un nouveau spectacle dont elle sera probablement une cantatrice comblée de n’avoir pas succombé à la vile solitude.
Je suis toujours stupéfait par ta créativité débordante. Tu fais naître des images et des émotions uniques. Ce poème est cousu du fil sincère du poète. Tu livres ton inspiration et assemble toute la puissance des éléments et matériaux qui conjuguent au présent un alliage bien rare, et de fait très précieux.
Cher Léo, merci à toi pour ce commentaire et ton affection particulière pour ce texte. Le mysticisme de la poésie est un des ingrédients de ses sortilèges. Il faut croire pour écrire. Il n'y a pas de page de littérature qui ne soit indépendante de la foi. Tout écrivain est possédé. Il lui faut mélanger des onguents, des poudres et des métaux pour forger une pensée poétique. C'est en cela peut être que le dix-neuvième siècle a inventé la notion de « poète maudit » comme le grand siècle, celle de « classicisme ». L'une et l'autre sont en grande partie des notions justes. Aussi, et tu le sais toi-même, on ressort toujours griffé d'une œuvre écrite, car à force de toucher à la magie de la parole on s'empoisonne lentement et avec suavité. La poésie est un paradis artificiel sans artifice. Merci encore Léo. Cordialement. F. Étienne. Au parfum de la lune et de sa peau de lait Le poète amoureux gribouille un bout de lais.
Cher Léo, toujours sensible à ces dualités qui sculptent l'écriture, tu trouves toujours les mots justes. Si j'avais pu choisir entre l'écriture et la musique j'aurais sûrement été un violoniste plus qu'un poète. J'ai une grande passion pour cet instrument qui permet de faire vibrer les émotions à l'infini, sous le seul doigt de celui qui en joue. Ce n'est pas pour rien, que la réputation de Paganini a toujours été si sulfureuse ! Possession du diable, le violon est aussi une des voix de Dieu, et souvent à travers lui, on voit « des incendies » s'allumer ou des souffles s'éteindre, comme des sorts jetés par l'univers sur notre terre de souffrance et de délices. J'ai toujours, une douleur, quand j'entends le deuxième mouvement du seul concerto pour violon que Beethoven a écrit pour cet instrument. C'est un étrange fait que je n'explique pas, car son génie aurait pu écrire beaucoup d'autres pages pour le violon. Ainsi, en composant un sonnet, j'ai toujours au fond de moi, un violon qui vibre. Merci encore Léo, cordialement, F. Étienne . Silencieusement la source de mon âme Murmure une oraison au coeur de Notre Dame.
Cher Léo, que je suis content que tu aies trouvé dans ce poème c'ette ambiance florentine que tu aimes tant. Florence est certes une des villes de mes rêves, m'empoisonnant avec autant de douceur que Venise. Il n'est pas difficile de se sentir un poète, dans une ville où la beauté et la puissance s'allient pour faire triompher l'esthétisme, comme la loi de. L'Etat. C'est la ville bien sûr des grands Médicis, cette famille qui sema l'or de son goût exquis dans toute l'Europe. C'est la ville du pape Nicolas V qui fonda la bibliothèque vaticane, collectionnant les plus rares manuscrits. C'est la ville d'un pouvoir émergeant de quelques pages de Machiavel, c'est aussi la ville des Guelfes et des Gibelins, de Lucrèce Borgia, des papes jaloux et des artistes à la solde des grands. C'est à Florence que Dante descend les marches de l'Enfer. Quelle merveilleux envoutement que celui des rives de l'Arno et quelle douceur dans ses jardins né de la légende de l'empire romain. Merci encore, Léo, les mots sans aucun doute font communier les âmes sur l'autel de de beauté. Le velours du regard glisse sur l'or d'une ombre En froissant ses couleurs de lumières sans nombre.
Cher Léo, merci encore une fois pour ce beau commentaire ou tu analyses avec justesse toutes les couleurs de ce poème. Il y a toujours dans l'écriture une grande incertitude et souvent, c'est le fil de fer de la poésie qui guide les doigts de celui qui écrit. Contrairement à ce que l'on peut penser, l'écriture n'est pas un exercice de liberté. Bien au contraire, il demande une obéissance totale, comme si sous la dictée d'une invisible main, le poète se pliait à l'exigence d'un maître tyrannique, qui parfois se laisse voir à travers un mot ou une ombre comme ici. Comme tu le dis si bien, il y a toujours quelqu'un en embuscade qui change le cours de l'écriture. Qui est-il ? Ça, c'est un mystère que je ne perce pas encore assez clairement. Peut-être, est-ce mon âme, peut-être est-ce ma conscience, peut-être est-ce un flot de désirs, qui ,lui ,se traduit par ce que tu appelles : « la douceur » ou « la précaution » . Merci encore de tout cœur, Léo. Cordialement, F. Étienne. Paré d'une lumière où baignent les étoiles Le soir endimanché retire tous ses voiles.
Merci infiniment pour votre commentaire tant touchant qu'émouvant. Ravi de voir que le poème vous ait plu. Pour le népenthès, au sens métaphorique, c'est toute substance propre à effacer la tristesse, mais sinon, selon Le Littré c'est un " Remède vanté par Homère contre la tristesse et la mélancolie."
Lorsque la poésie se fait sortilège et élabore avec soin des philtres de toute beauté. J'aime beaucoup la dimension mystique qui se dégage de cette oeuvre dont la nuit et la paix sortent une nouvelle fois gagnantes. Merci Francis Etienne.